Elodie et Kuroneko parlèrent de lutte pendant longtemps, sous le regard affolé d'Opale qui avait égaré sa petite culote.

– T'es sûr que tu veux encore de la merde, Opale?

– De la merde, non. Je veux d'autres trucs.

– Tu vas faire quoi?

– Je n'en sais pas.

– Opale, ils sont très préoccupés par ton cas.

– C'est quoi le nom de ce truc?

– Il s'appelle le Dr Fouchet.

– C'est tout ce que tu as?

Quelqu'un sortit de la pièce sous l’œil soulagé d'Opale, tandis que Laurent soupirait :

"C'est bien que les gens soient au courant de notre relation."

"Oui, mais il faut que ce soit un coup de chance. Sinon, on n'est pas bien loin de l'échéance du jugement."

Laurent n'était pas le seul à prendre du plaisir à la perte.

Le psychiatre, qui les avais suivi dans cette expédition, confia ses inquiétude à Alain. Le fils du pasteur avait une dépression chronique. Il se suiciderait au moindre problème. Il n'était jamais venu au collège, ni au lycée. Alain devait s'y rendre. Il le réclamait depuis longtemps. Décidément, les affaires de famille ne l'intéressaient pas. Alain devait avoir quarante-cinq ans. Il avait des doutes.

Les rides avaient surgi sans prévenir sur le visage d'Alain.

— Ma mère est morte, avait-il répondu en se penchant vers une célébrité qui l'entourait.

— Votre mère est morte, monsieur, avait ajouté le père.

Alain avait pris le vin à sa main et bu quelques gorgées d'un air de mélancolie. Il était alors venu s'asseoir près de la table.