15. Rupture
Alain ouvrit la porte sans frapper et découvrit Opale et Alice.
— Salut! s'exclama-t-il, affable.
— Salut, répondit Alice en lui tendant la main.
— Que vous arrive-t-il?
— Qu'est-ce qu'il y a? s'enquit Opale.
— C'est elle qui vous dit, mec!
— C'est vrai, dit-il d'un air perplexe, puis il leur raconta tout.
Un peu plus tôt...
Dans la chambre, Laurent et Alain se tassent dans leur lit. Leurs mains se sont fermées sur leurs corps, avec leur visage à quelques centimètres de celui de leur compagne. [Kuroneko s'était glissée entre eux...]
Laurent : Alain, je suis désolé...
Alain : Oh mon Dieu, laisse-moi me débarrasser de tes cendres.
Laurent : Ce n'est pas grave.
Alain : Oui, c'est grave. Je ne veux plus être avec toi.
Laurent : Alain...
Alain : Non, je ne peux pas être avec toi. Je ne veux plus vivre. Je ne veux pas que tu sois toujours là.
Laurent : Je ne veux pas être seul. Je ne veux pas que tu sois seul.
Alain : Alors, je m'en vais.
Laurent : Non, Alain, non.
Laurent était désespéré. Il cria à Alain : « Qu'est-ce que tu fais?
– Rien. J'attends de toi.
– J'ai peur.
– Que tu sois détourné par des affaires.
– Oui.
– Alors, reste tranquille. »
L'après-midi, ils se promenèrent dans le parc de Sèvres, l'un à côté de l'autre, sans se parler.
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