Le baiser
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Ô vaste océan qui ébranle tout mon cœur !
Quand feras-tu couler les vagues de mes larmes,
Ces grands flots déferlants sur mon visage pâle ?
Mon âme est troublée par de puissants malheurs.
Mes yeux sont aveuglés par des voiles brumeux;
Mes pensées suffoquent, mon corps entier trépasse;
La Mort se baisse et laisse un baiser sur ma face.
Ma triste vie s'achève et me voilà heureux.
Sur ma face candide, un délicat sourire;
Libéré du poison qui ne peut plus me nuire...
Je rejoins les astres, les anges et les saints !
Mon âme est reposée. Douce et belle agonie.
Mon corps est parfumé des senteurs de la vie
Paisible, tranquille et sans aucune fin.
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