Dans les bois
Regardez la, ma chère, cette nature
Belle, pleine de vie et de mélodies !
Respirez cet air pur,
Apaisez-vous et ressentez la douce vie.
Quel horreur, gisant là par terre !
Ne résistez pas, observez la,
Et, enfin, étudiez la.
Si vous ne le voulez pas, alors laissez-moi faire:
Corps pâle, froid, où est passée ta couleur ?
Ta jeunesse et ta beauté ont été comme enlevées.
Os voyant, tripes errantes d'une immense puanteur,
Chair arrachée, grignotée, foudroyée...
Que s'est-il passé, ô majestueuse créature ?
Tes yeux, qui n'ont plus leur sens,
Montrent que ton âme a été transpercée par sa lance.
La mort t'a laissé telle une véritable pâture.
Repose-toi bien car, de l'autre côté,
Tu seras redevenue l'être à qui la vie
A donné une incroyable beauté.
Vois-tu, ma belle, comme Dieu est juste et bon !
Il recueille notre âme et laisse notre corps qui pourri.
Viens et profite, le chemin de la vie est encore long !
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