Première balade

7 minutes de lecture

Le soleil accompagnait avec sa chaleur estivale cette promenade dominicale. Ils profitaient de l'un de ces rares week-end où ils pouvaient être ensemble, seuls, à ne rien faire d'autre que jouir de l'instant présent. Ils avaient fait un peu de route avant de s'arrêter au bord de cette rivière serpentant à travers champs. Les arbres qui la longeaient amenaient un peu d'ombre sous ce soleil écrasant. La fraîcheur de l'eau créait une brise tout à fait agréable. Ils prirent un pique-nique à l'ombre d'un arbre, les pieds dans l'eau, dans un cadre idyllique. Ils avaient ouvert une bouteille de vin rouge qu'ils auraient du ne pas finir, mais l'euphorie de l'instant passé ensemble en fit s'évaporer le contenu plus vite que de raison.

Il s'allongèrent après ce repas assez léger, tentant de dés-embrumer leurs cerveaux avant de continuer la promenade. Elle posa sa tête au creux de son épaule. Elle était juste bien. L'ombre s'était déplacée, et ses jambes se trouvaient désormais au soleil. Sa robe légère dansait doucement au gré du vent, faisant naître des vagues lentes et harmonieuses dans le fin tissu, laissant parfois apparaître une paire de jambes dénudées appelant à de douces caresses. Chaque rayon se posant sur sa peau la chauffait délicieusement. Elle sentit la paume de son amant se poser sur ses jambes, profitant d'un courant d'air pour s'y aventurer. L'ambiance, le soleil, la brise, le bruit de l'eau... Elle ne manquait de rien. Tous ses besoins primaires étaient satisfaits, et aucune mauvaise surprise n'était venu gâcher ce moment si rare. Ce mélange d'émotions, comme souvent, fit naître en elle un désir attisé par cette main, affairée à d'innocentes caresses. Il s'était mit sur le côté et suivait ses doigts du regard avec un sourire en coin. Elle comprit assez vite ce qu'il avait en tête. Elle regarda autour d'elle en faisant mine de déplacer sa tête, pour ne pas paraître trop inquiète. Elle voulait voir ce qu'il ferait en ce lieu, qui semblait certes peu fréquenté, mais non loin d'une promenade malgré tout. Elle décida finalement de se livrer à lui, en partie pour découvrir ses intentions, mais également pour se laisser porter par l'instant.

...

À la vue de ces jambes se dévoilant peu à peu grâce à une brise d'autant plus plaisante, il ne put se retenir de commencer à les caresser. D'abord du bout des doigts, remontant des chevilles au genou, redescendant par l'intérieur du mollet, pour remonter à peine plus, aidant comme il le pouvait le vent à continuer de la découvrir. Il profita d'un moment où elle avait les yeux fermés pour regarder rapidement s'ils étaient bien seuls. Il tenta de voir par où pourrait arriver quelqu'un en suivant la rivière au loin, sans vraiment y parvenir. Le vent s'engouffra d'un coup sous cette longue robe presque gênante, laissant apparaître une culotte blanche, sous laquelle on devinait une toison foncée. Il profita de l'instant pour remonter par l'extérieur des cuisses, passer un doigt sur la frontière entre cette peau chauffée par le soleil et ce tissu trop serré, pour redescendre par l'intérieur des cuisses. Il savait ce qu'elle aimait, et tentait de provoquer en elle un désir suffisant pour qu'ils puissent se faire plaisir en ce lieu désert mais public. Elle ne réagissait pour le moment pas à ses caresses, mais il n'avait pas non plus essuyé de refus. Elle semblait détendue, arborant un léger sourire. Elle était si proche de lui, si accessible, si désirable. Il sentait monter en lui une ardeur de plus en plus pressante.

...

Qu'il était agréable de sentir ses doigts parcourir sa peau. Le coup de vent lui avait permis de remonter jusqu'à ses hanches, provoquant un frisson sur toute la partie gauche de son corps. Il venait jouer à frôler sa vulve, pour l'instant encore protégée. La sensation était malgré tout délicieuse. Elle se força à ne pas réagir, pour ne pas l'inciter à être trop rapide, souhaitant profiter de chaque caresse, de chaque frisson. Elle somnolait pourtant avant le début de ces caresses, et aurait très bien pu dormir dans cette position, mais cet appétit naissant en bas de son ventre la tenait éveillée, désireuse. Ou bien était-ce le soleil qui venait chauffer sa peau ? Sa poitrine ? Elle ne pu réprimer un subtil mouvement de bassin, tant ses caresses devenaient frustrantes. Il ne réagit pas dans l'immédiat, continuant ses caresses, passant ses doigts sur ses cuisses, remontant sur ses hanches, suivant toujours les contours de sa culotte. C'était délicieusement excitant.

...

Quand il la senti bouger, il osa aller à peine plus loin. Un nouveau coup d'œil. Toujours personne. Il passa délicatement ses doigts sur son sexe, sans trop appuyer dans un premier temps. En passant ainsi plusieurs fois, il avait dessiné les contours de sa vulve dans le tissu. Il savait maintenant où commencer à appuyer subtilement en continuant ses caresses. Elle ne réagissait toujours pas, mais il sentait la chaleur qui se dégageait d'entre ses cuisses. Il sentait ce tissu devenir à peine humide par endroits. Il se décida enfin à jouer avec son clitoris, d'un seul doigt, ce qui la fit malgré tout réagir.

...

Elle se serait mordue la lèvre si elle avait eu à résister à ça. Autant, ses doigts passant entre ses lèvres, descendant doucement jusqu'à ses fesses, et remontant jusqu'à son ventre, c'était très bon mais elle pouvait ne pas bouger, feinter l'indifférence. Mais résister à ce doigt qui savait comment la faire jouir, c'en était trop. Elle relâcha sa respiration dans un gémissement bien plus bruyant qu'elle ne l'aurait cru, tout en remontant son bassin dans un étirement déjà teinté de plaisir. Ce fut manifestement le signal qu'il attendait. Il glissa deux doigts toujours sur sa culotte entre ses lèvres, de part et d'autre de son clitoris, et commença à la caresser d'abord doucement. Le manque provoqué par l'absence de ce contact direct avec la peau, jumelé avec le plaisir ressenti était divinement frustrant. Elle ne pû s'empêcher de regarder autour d'elle, à peine rassurée, et elle chercha d'une main l'entre jambe de son prétendant. Elle enleva rapidement deux boutons et entoura de sa main son sexe déjà grand, mais encore loin d'être à sa convenance. Elle le replaça délicatement pour mieux s'en occuper, restant au dessus de son caleçon.

...

Sentir une main enlever quelques boutons et venir enserrer son sexe était la meilleure des sensations. Elle annonçait, déjà, que la suite ne pouvait qu'être agréable, et provoquait systématiquement une envie bouillonnante en lui. Elle commença à le caresser à son tour, ce qui lui fit perdre sa concentration à l'égard de ses caresses. Un simple coup de rein évocateur suffit à le lui faire comprendre. Il passa sa main sous sa culotte, sentant immédiatement l'excitation qu'elle tentait de garder cachée. Ses doigts étaient parfois trop peu lubrifiés mais à cet instant, ils glissèrent avec tant d'aisance qu'il en fut surpris. Elle vit son étonnement, et eut ce regard auquel il n'avait jamais pu résister. Un mélange de désir ardent, de sentiments profonds, de bienveillance, et de désirs de sexe. Il l'embrassa sauvagement tandis que ses doigts apparaissaient et disparaissaient entre ses lèvres. Il l'entendit gémir à travers ses lèvres. A la fin de ce baiser fougueux, elle passa à son tour sa main dans son caleçon. De nouveau cette sensation si grisante. Elle commença ses va-et-vient quelques instants, et plongea sa tête vers son sexe. Ils eurent deux secondes pour trouver une position acceptable et continuèrent les préliminaires ainsi. Sa langue allait et venait sur son sexe, remontant en même temps que sa main, à un rythme rapide. Elle savait où lécher, comment lécher, quand changer sa façon de lécher. C'en était divin. Il ne pu s'empêcher de placer sa main sur sa tête et d'attraper une poignée de cheveux pour imposer son rythme, tant la voir dans cette position faisait naître un sentiment de pouvoir, de toute puissance. C'était comme si elle s'offrait à lui. Et il savait qu'elle appréciait ça, parfois.

...

Elle le sentait grossir doucement sous ses caresses maintenant qu'elle l'avait pris à pleine main. Son baiser à peine trop violent l'avait encore un peu plus excitée. Ses doigts bougeaient magnifiquement bien. Voir son homme la regarder avec tant de désir, un bras plongeant vers son sexe, lui donna envie de faire plus. Elle se glissa jusqu'à lui pour le prendre avec sa bouche, entièrement, au prix de quelques contorsions. Il était enfin excité comme elle le souhaitait. Elle le sentait en elle, dur et grand. Elle savait reconnaître du bout de sa langue l'extrémité à s'occuper. Elle se donna quelques instants, ajoutant à son désir l'érotisme de la scène. Quand il posa sa main sur sa tête pour qu'il puisse lui imposer le rythme et la profondeur souhaités, elle se sentit jouir. Elle avait réussi, quelque part, à lui imposer de se lâcher avec elle. Ce qu'il semblait faire, sans vraiment se soucier du bruit qu'ils faisaient désormais. Elle jouit avec son sexe en bouche, tentant de ne pas lui faire de mal avec ses dents, ne souhaitant pour rien au monde lui interrompre ce plaisir. Il l'avait senti, et calma le rythme, mais il continua malgré tout à jouer avec son sexe. Elle sentit une seconde vague arriver lorsqu'il bougea sa tête de plus en plus vite...

...

Il l'avait vue se tendre de plus en plus, ses gémissements se faisant plus aigus, malgré ce qu'elle avait en bouche. Puis d'un coup, ses mouvements de bassin furent plus violents, plus rapides, pour finalement diminuer petit à petit, sans qu'elle n'arrête sa fellation. Il ralentit ses caresses, mais comme attiré par son sexe trempé, il ne pu retirer sa main. Il adorait cette sensation, simplement procurer du plaisir en remuant deux-trois doigts. Mais la voir jouir était trop, et il ne pouvait plus se retenir non plus. Sentant l'orgasme arriver, il accéléra les mouvements de sa tête, sans vraiment se rendre compte qu'il faisait de même avec ses doigts. Ce n'est que lorsqu'il éjacula en elle qu'il se rendit compte qu'elle jouissait encore sur sa main. Elle le repoussa à la fin de ses spasmes comme saturée d'un trop plein de plaisirs. Il s'assit sur le sol, vidé. Un sourire niait sur leurs visages, ils profitaient pleinement de ces secondes d'extases suivant un orgasme puissant.

Annotations

Vous aimez lire HerBiVoRe ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0