Il est enfermé, et moi, je suis là, libre, à essayer de comprendre ce que je ressens vraiment. Il me manque. C'est insupportable à admettre, mais c'est vrai. Il y a un vide, un trou béant là où il était, là où il aurait dû rester, peut-être. Mais en même temps, je le déteste. Je déteste ce qu'il est devenu, ce qu'il a fait, ce qu'il a détruit sur son passage.

Je me souviens des nuits passées à parler, à rire, à refaire le monde. De ces instants où il était simplement lui, sans masque, sans colère. Il y avait quelque chose d'unique, quelque chose qui me retenait, même quand j'aurais dû partir.

Mais il y a aussi tout le reste. Les mots tranchants, les actes inexcusables, la toxicité qui s'infiltrait partout. La façon dont il nous a fait du mal, dont il a fait du mal à elle. Je n'arrive pas à oublier. Et pourtant, malgré tout ce qu'il a brisé, malgré cette colère qui brûle en moi, il me manque.

C'est absurde. C'est injuste. Mais c'est là, et je ne sais pas comment m'en débarrasser.