La Licorne
Leïla courait dans l'herbe verte de la prairie. Il faisait beau et bon, comme souvent. L'herbe était douce sous ses pieds nus...
Au loin, un ruisseau chantaient sa chanson d'eau, il y avait quelques arbres, verts et feuillus, dans lesquels des oiseaux colorés chantaient et gazouillaient.
Aucun nuage dans le ciel.
C'était une sorte de paradis.
Leïla courait, folle de joie et de bonheur vers sa licorne.
Un cheval d'un blanc immaculé, un crinière bleue et blanche, une corne torsadée de même couleurs... Le plus bel animal au monde...
La petite fille carressa le doux pelage de la créature fantastique. Elle l'aimait tant, sa licorne !
La Bête plia lègèrement ses pattes afin que la petite puisse monter sur sont dos.
Ensemble, elles galopèrent dans la vallée, longtemps, longtemps... Jusqu'au ruisseau.
Et pendant que la Licorne se désltérait dans l'eau fraîche, Leïla courait sur les rochers.
Soudain, elle glissa, tituba et tomba dans l'eau.
Elle pataugea un peu tentant de revenir au bord de l'eau...
La licorne l'attrapa par sa tunique et la tira sur le sol.
Toussant et crochotant, la petite fille rejeta en arrière ses longs cheveux noirs trempés qui s'étaient collés à son visage.
La licorne, elle, lui nettoyait doucement le visage à grands coups de langue, comme elle l'aurait fait pour un poulain.
Remise de sa surprise, Leïla éclata de rire. Un rire doux et frais. Joyeux. Libre.
Puis elle joua à cache-cache avec la licorne. C'était son préféré, car la licorne avait le pouvoit de se rendre invisible.
Leïla la trouvait tout le temps, grâce à son sixième sens super développé.
Puis, la nuit tomba sur la plaine.
Allongée dans l'herbe de la prairie, près de la licorne, la petite fille peinait à garder les yeux ouverts. Mais elle ne voulait pas dormir ! Non ! Il n'y avait pas encore beaoucoup d'étoiles...
Mais courir, sauter, nager... C'est fatigant.
Pourtant, si elle dormait, elle ne verrait plus la licorne !
La créature lui donna tendrement un coup de tête, comme pour lui montrer qu'elle était là ?
La brunette voulu se lever pour jouer à nouveau, mais la licorne la poussa avec autorité. Tout en elle disait : dors !
Vexée, la petite fille croisa les bras et parti. La licorne sur les talons.
Rapidement, la course-poursuite devint un jeu. Jeu auquel la petite perdait toujours, face à la rapidité de l'équidé.
Il faisait bien sombre, maintenant, fatiguée, Leïla se coucha et ferma les yeux, blottie contre sa licorne.
Bip ! Bip ! Bip ! Biiiiiiiiiiiip !
- Docteur ?
- Navré madame, mais votre fille vient de nous quitter.
Annotations
Versions