Nina a voulu m’emmener en forêt. Surprise, je ne lui ai pas dit non. Mais je soupçonne qu’elle a quelque chose derrière la tête. Nos partiels terminés, nous avons décidé de faire une virée en campagne. J’avais travaillé tout l’été dernier pour pouvoir nous offrir un gîte sympathique. Ma petite amie avait tout de même insisté pour me donner de petits cadeaux et nous faire profiter de moments intimes.
Nous roulons au hasard sur les petites routes de campagne. Les fenêtres sont grandes ouvertes, l’air fouette les beaux cheveux bouclés de ma compagne. Elle est ravissante, détendue et terriblement belle dans un débardeur qui ne couvre presque rien. Pendant les vacances, elle a décidé de ne pas mettre de soutien-gorge hormis pour nos sorties en ville. Ses seins généreux sautent à chaque trou de la route que je ne parviens pas à éviter.
"Arrête-toi là ! s’écrie-t-elle. Nous serons tranquilles pour nous promener."
J’obéis en garant la voiture sur une petite place située non loin d’un chemin forestier. A peine arrêtées que Nina saute déjà hors de l’habitacle pour pénétrer dans la forêt. Impatiente, elle se retourne vers moi.
"Viens, dépêche-toi !"
Je ne peux m’empêcher de trouver son excitation étrange. Nous courons dans la fraîcheur des sous-bois. Le pépiement des oiseaux donne aux lieux une ambiance sereine et paisible. Je ferme les yeux tout en suivant ma compagne. J’écoute les bruits. Nos pas lourds sur la terre meuble, le froissement des feuilles que nous piétinons…puis l’eau qui coule.
"J’ai si chaud, dit soudainement Nina. J’ai envie de me baigner."
"Tu es folle, elle est fraîche ! m’écriai-je."
Têtue, la jeune femme me jette son débardeur, défait les boutons de son short moulant, enlève sa culotte et avance sans hésiter dans la rivière. Le courant n’est pas trop fort, nous ne sommes néanmoins pas à l’abri des regards. Nue, ma petite amie se retourne.
"Viens, tu dois crever de chaud. Rejoins-moi."
Sa voix câline m’oblige à faire de même. J’avance plus doucement, craignant de tomber malade. Un vent tiède souffle tendrement sur les branches d’arbres, me confortant dans l’idée que la température de l’eau est bonne. Nina me prend la main et m’entraîne un peu loin du bord.
"Comment te sens-tu, elle est bonne hein ? C’est encore mieux que la piscine de l’hôtel !"
Elle se met à flotter sur le dos, les bras étendus, le regard dirigé vers le ciel éternellement bleu. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle m’a emmené ici. J’asperge les épaules et la nuque d’eau fraîche avant m'immger complètement. Je nage quelques mètres.
"Je suis sûre que tu as déjà fantasmé de faire l’amour dans une rivière", me lance Nina avec un air de défi.
"Qu’est-ce que tu racontes ?! dis-je faussement offusquée. Ça va faire quelques mois qu’on est ensemble et tu penses déjà tout savoir."
"Tu n’aimerais pas prendre ton pied dans l’eau, te laisser faire ? Il n’y a personne ni pour nous entendre ni pour regarder. Et si c’était le cas ce serait…génial."
Je rougis violemment. Ma petite amie se rapproche de moi, soulève mon menton baissé. Son regard vert azur scintille de malice et déjà elle entoure ma taille de ses mains fraîches. Elles remontent doucement le long de ma colonne vertébrale, atteignent mon visage. Ses lèvres se déposent sur les miennes.
"Arrête ! gémis-je. Nina, on ne peut pas…"
Sa langue vient attraper la mienne, nous emportant dans un ballet enflammé de baisers. Incapable de résister, je me joins à ce jeu risqué. Mes mains viennent agripper son divin fessier que je malaxe en même temps de l’embrasser. Sans doute lassée de nos baisers, la langue experte vient lécher entre les seins pendant que les mains s’occupent de ma poitrine. Nous reculons petit à petit vers le bord de la rivière et je comprends parfaitement ce que veut la jeune femme. J’ai vingt-et-un ans, elle n’en a que dix-neuf mais elle semble tellement plus expérimentée. Elle continue à me pousser vers le bord. Sa langue continue son brûlant chemin jusqu’à mon bas-ventre désireux que l’on s’occupe de lui.
Abandonnant quelques instants nos préliminaires, je m’inquiète de qui pourrait nous voir.
"Nina, arrête, on pourrait…"
"Tais-toi ! grogne-t-elle en fourrant sa langue dans ma bouche. Et profite de ce que je vais te faire."
Convaincue par son discours, je sens ses doigts insister pour accéder à mon antre. Ecartant généreusement les cuisses, je la laisse exciter mon clitoris. Elle se presse contre moi, profite de sa main libre pour me malaxer un sein. Il faut que je gémisse mais elle m’en empêche, elle m’embrasse encore et toujours ! Je me presse contre elle pour l’obliger à accélérer. Elle glousse contre mes lèvres.
"Qu’est-ce que tu fais ? m’écriai-je incapable de retenir ma frustration. Vas plus vite !"
"Je vois que Madame est finalement emballée, ricane ma petite amie. Tu me donnes envie de continuer comme ça. Si c’est comme ça, je ne te ferais plus de bien."
"Pourquoi, on était si bien…"" Fais-le alors."
Elle prend ma place, écarte les cuisses et agrippe mes cheveux pour me contraindre à la lécher. Non sans excitation, je laisse traîner ma langue chaude sur les contours du clitoris en prenant soin de ne pas le toucher. Je caresse ses cuisses pour la faire patienter. Elle aussi commence à trouver le temps long mais j’enfourne l’objet de ses désirs et exécute de langoureux va-et-vient. Contrairement à moi, Nina s’en donne à cœur joie. Ses petits couinements puis ses cris achèvent de m'exciter et de continuer mon travail de sape. Je lève la tête pour découvrir son corps pris de secousses, ses yeux clos et ses mains pressantes sur mon crâne. La nature est témoin de nos actes d’amour et des nombreux orgasmes de ma compagne. Je termine de lécher les dernières gouttes de sa semence puis me lève, un sourire narquois aux lèvres.
« Je suis tout de même mécontente, tu ne t’es pas occupée de moi. »
« Chérie, c’était excellent. Embrasse-moi. »
Je m’exécute. Elle se dérobe rapidement pour plonger dans l’eau, écarter mes jambes et s’occuper de mon cas. Très étonnée, je place mes mains sur la mousse, les fesses presque à l’air et ferme les yeux sous le plaisir qui n’a aucune peine à me submerger. Quel délice, sa langue est fraîche, efficace, je n’en peux plus ! J’ai encore plus d’orgasmes que Nina lorsqu’elle finit en me faisant jouir avec plusieurs doigts en moi. Enfin je me sens vidée. La jeune femme m’embrasse plusieurs fois et ravie, sort de l’eau.
« La prochaine fois, nous le ferons avec de vrais témoins. Les oiseaux sont des êtres adorables mais je suis plus excitée lorsqu’il s’agit d’humains. »