À demi mot
À demi-mots
À demi-mots, je chante une prière que le vent emporte
Loin de mon esprit indécis et de mes désirs inavoués.
Un amour si immense, de mon cœur de chair s’exporte
Mais pour chanter mon intérieur endolori, je reste moins doué…
Mourir le doigt pointé vers un reste de rêve poussiéreux
Chéri toute une vie en n’en étant qu’un nécessiteux…
Mon âme à moi se tourmente pour crier cet amour-mal…
Mais de ma bouche ne sortent que des phrases sans point final…
Ouvrez-vos yeux et sondez mes mots et mes rimes,
Ma poésie, ce lyrisme est la belle preuve que je me brime
À extirper de mon cœur des restes de gloire et de foi.
Pour ma raison, ma passion demeure cet antiroi…
Ultime espoir de ma vie, ô belle inconnue
Cette poésie jetée au vent vers vos oreilles afflue.
Je nourris un espoir aussi immense que mes désirs :
Combler au plus grand le dernier de mes plaisirs…
Relisez, les premières lettres de chaque strophe
Et voyez dans cette belle et timide apostrophe
Que je transcris mes ivresses avec plus grand détour
En lettres grasses la plus belle expression d’amour
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