Encens

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Encens

Les cieux sont loin de mon être tâché de boue

Mes yeux sont pleins de la lèpre, ce mal de l’homme

Je sèche peu à peu sous le soleil aux rayons durs et doux

Je prie à voix basse : « pitié qu’on me pardonne ! »

Des peines, des luttes et des pleurs pour ma pitance

Que je tienne pour t’offrir l’essence de mon existence.

Blanchis-moi, ô cieux, corrobore mon âme,

Écoute cette prière que pour ton nom je déclame

Elle monte légère semblable à une timide brise

Osant atteindre l’immense puissance qui loge l’infini.

Fumée disparate et blanche que la peine égrise

Qui porte la timide prière des hommes impies

Et qui monte poussée par les pleurs et les cantiques

De ces cœurs séchés, ces cœurs aréiques.

Ô cieux, vous qui siégez hors du mal, écoutez-moi !

Voyez en moi ce dernier petit bout de foi

Blanchissez-moi, corroborez mon âme,

Écoutez cette prière que pour ma lèpre je déclame.

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