janvier 2015
Il faudrait pouvoir dire voilà : j'ai rangé la maison, balayé, aéré la chambre, fait le lit, la vaisselle, préparé les légumes pour midi, lancé une machine, rentré le linge qui séchait, prévu la liste de courses à faire avant demain, et il me reste juste à sortir chercher le pain, poster une lettre urgente, répondre au courrier en attente, payer les factures, faire les comptes, prendre un ou deux rendez-vous indispensables…. Non rien de tout çà ! J'ai juste lu ici ou là sur des blogs amis les quelques mots qui me sont nécessaires, et ouvert quelques livres salutaires !
Il me faudrait un mot pour désigner. Cela se situe juste dans cet instant où tu n'es pas réellement endormi mais pas non plus vraiment éveillé, ce moment que je dirais de miroir, où on buterait contre soi, le visage entre le verre et la réalité de la peau que l'on peut caresser, toucher, palper. Il y a quelque chose qui embrume l’œil, qui blanchit petit à petit le regard - cela va même assez vite - et l'on se retrouve orphelin, presque infirme de quelque chose qu'on n'arrive pas à rejoindre, qui est resté enlisé dans les songes. Cette faille sans nom qui désunit.
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