Le Grand Ordre
Le paysage et la météo équivaut effectivement à la définition du paradis. Cependant, il n’y a qu’une grande ville enclavée entre deux montagnes à la forêt luxuriante. Il y aussi des plages mais elles sont plus loin, en prenant un bus.
On déjeune d’abord dans un café servant tous les traditions culinaires et je m’essaye à un plat typique des Nol. Une race d’homme-chien se nourrissant le matin de fromage de chèvre au chocolat avec du jus de Lis, une plante originaire de là-bas qui ressemble à de la tomate.
Mon grand-père préfère son habituel café, croissants et voyant que je n’aime pas trop mon essaie, il me donne avec plaisir un pain au chocolat. Une fois, l’addition payé par mon désir, on continue la visite. Dans une modernité totale sauf le centre. Un immense dôme au style antique tout en mosaïque bleu et orange avec sur le fronton en lettre d’or « Le Grand Ordre ». Deux hommes armés d’un sabre, habiller en rouge et portant un casque en or, en garde l’immense porte en bois.
— Excusez-moi Messieurs, mais, je peux rentrer pour enregistrer ma petite-fille ?
— Vous avez une convocation ? Questionne celui de droite professionnel
— Du gardien à la frontière, tenez.
— Merci, entrez. Mati ? Reste à ton poste, j’en ai pas pour longtemps.
— Pas de soucis Frik.
Il ouvre l’un des battant en tournant la poignée en forme de serpent. L’entrée est encore plus immense par l’effet des colonnes sculptées et la mosaïque qui représente des hommes que j’imagine puissant, reste magnifique.
— Attendez-moi là.
Le garde monte l’escalier derrière l’accueil vide à gauche et on patiente dans un silence religieux. Je décide quand même de questionner mon grand-père, en chuchotant :
— C’était comme ça quand tu l’as connu ?
— Ils ont déménager donc non. Avant, c’était plus petit et il y avait pas des représentations comme ça au sol.
— Ce sont qui ? Pourquoi tu es allé ? Comment ça marche ?
— Je ne peux te répondre à tous, ça sera après. En tout cas, pour la première, je t’avoue que les puissants changent énormément. Tiens, il va nous expliquez, c’est lui au centre.
Je compare le vrai avec sa représentation et je trouve cela angoissant. Rien que le nom du centre ne rassure pas, même grand-père le ressent. L’homme en silence intime au garde de partir et vient nous saluer.
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