Etre sage
Le temps est extrêmement long. Un mois qu’on vole et on s’est poser deux fois pour se ravitailler. Garance comme il préfère qu’on l’appel comme ça, est peiné de nous perdre.
En effet, en contactant déjà deux amis, ils n’arrivent pas à les joindre par le messarapids.
Je reste toujours fasciner par ce modèle derrière génération qui permet uniquement d’écrire.
Une tablette flexible en argile de la taille de la poche de pantalon avec son propre étui, qu’on déverrouille avec son empreinte digitale sur le côté droit.
C’est effaçable au fur et mesure. Si on reçoit un message alors que la machine est en veille, on reçoit une notification en étoile à cinq branche qui s’affiche sur la tablette. C’est un objet très rare et très cher.
Une fois, j’avais demandé à mon grand père pourquoi on avait pas gardé les mêmes modèles que nos ancêtres. Il m’a répondu par une simple explication d’écologie et de manque de ressources pour les fabriquer.
Et que cet objet fut inventé par les Telmorims. Vivant dans l’entre deux mondes, invisible pour les mortels. Pour y vivre, il faut où mourir ou être né par exemple d’un parent. Nous les humains et d’autres races, les appelons les Dieux.
Je suis resté sans voix jusqu’à réussir à demander comment il sait tout ça. Il m’a raconte qu’il connait l’actuelle cheffe, Kalis. Un mi- mortel qui a écrit ses mémoires et accepte de rencontrer qui le désire.
C’est en repensant à ça, que je file voir les autres. On raconte qu’elle est très puissante. Et contre tout attente, ils acceptent un nouveau détour.
Pendant que mon grand-père est aidé Hant, Garance me rejoint dans la salle quand je suis entrain de le lire enfin l’histoire de Kalis.
— Je te dérange peut être ?
— Non. J’ai a peine commencé.
— J’aimerais te parler de tes parents. Si tu le veux bien sûr.
— Je.. Avec plaisir. J’oser pas vous questionner ces dernières semaines.
— Tutoie moi. C’est plus simple. Et je comprends.
— D’accord.
— Que veux tu savoir.
— Ils étaient pas si souvent là. Plein d’amour, pleins d’angoisses à ne jamais sortir au-delà du jardin, mais je ne les connaissais pas si bien que ça.
— C’est triste. En tout cas, on a finis par devenir de bons amis. Voici ce que je peux te raconter.
Je pose le livre avec le marque page et je m’installe plus confortablement sur le pouf.
— Déjà, dès notre première rencontre, ils m’ont parlé de toi.
— Ha oui ?
— Tu étais leur bijou. Ils voulaient à tout prix te protéger. Tu sais comment ils se sont rencontrés ?
— A sept ans, j’ai questionner papa. Il m’a dit dans un restaurant. Maman, pareil. À l’âge de seize ans.
— Exactement. Ils étaient serveurs pendant deux ans encore, jusqu’à leurs recrutements. Ils en avaient marre de ce boulot. Enfin bref, tes parents étaient quand ont été proche, au-delà d’aimer leurs prochains, des gens très cultivés, curieux et très intelligent. Ils avaient commencé à formater des plans pour tuer leur parton
— Je pense que je tiens d’eux. Pour occuper mes journées, je lisais. Tu as des enfants ?
— Non et pas marié. La vie est déjà trop dangereuse pour mettre en danger ses proches.
— Je suis d’accord.
— Tu veux faire quoi plus tard quand tout ça sera finis ?
— Je ne sais pas. L’avenir me fait peur.
— Pourquoi ?
— On ne connaît pas toutes les techniques du Grand Ordre. Et je ne suis pas une criminelle.
— Tu es bien sage mais surtout naïve. L’univers entier est cruel comme la vie en général. Se battre, se défendre c’est la clef malheureuse pour ni subir ni mourir.
Je réfléchis à ses mots et veux trouver quelque chose à répondre quand on l’appel.
— Une dernière chose. On t’a trop surprotéger pour t’éviter de subir de plein fouet tout ça. Tes parents ont répondu à l’appel de la mort. Ils ont accepter leurs sorts comme d’autres. Ce n'est pas une faiblesse, juste un sacrifice de leur amour pour toi, ton grand-père et des belles valeurs. Je te demande pas de mourir, ni de tuer. Juste de comprendre, que chacun de nous depuis l’origine du GO, se bat pour une paix meilleure entre tout les peuples. Je connais l’histoire de Kalis. Une jeune de douze ans qui ne savait rien de ses origines, de ses pouvoirs. À qui on cherche un des derniers bracelets d’invincibilité. L’ennemi cherchait à vaincre la mort au lieu de l’accueillir comme une amie. Kalis, pouvait décider de ne pas suivre son destin. De laisser le pouvoir en place. Sauf qu’elle s’est battu pas pour elle, pas parce qu’on ne la laisser pas en paix, mais la justice, la paix, la liberté. Ta vie t’appartient mais tes conséquences peut avoir un effet papillon. À tout à l’heure.
Encore de sages paroles. Je met du temps à retrouver mes esprits. Je veux toujours me battre mais en vérité, je n’ai pas peur de l’avenir, juste de moi. Serais-je comme mes parents ? Jouant un rôle pour ne pas perdre ? Aimer t’ils au fond réellement ça ? J’ai oublier de questionner plus.
Est-ce nécessaire au final ? Je tourne la fiole en pleurant un peu. Ils m’ont protéger, fait des erreurs, je leur pardonne par amour. Je dois construire ma propre route et décider. Ils auraient accepté mon envol, mes choix.
Je reprend ma lecture et m’imagine déjà écouter les conseils de cette femme déjà âgé de deux cents ans. Elle, qui peut apparemment mourir si elle décide. Dernière fille du créateur de l’univers et de leur monde.
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