Ruines brûlantes
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Et il s’est établi sur les ruines de ce royaume désolant,
Sa couronne lourde de sang,
Observant les fumées percer mon cœur,
D’un regard méprisant, bien que conduit avec lenteur.
Je tremblais, faisant tomber une énième fois les gravats
Sous la douleur que procurait le trône qu’il plaça,
Sur ma chair brûlante d’amour et parsemée
De multitudes de souffrances et de baisers.
Ô, comme j’aurais voulu détruire ce semblant de bonheur qu’il m’avait donné !
Avant qu’il ne puisse y mettre un terme de ces fallacieux baisers.
Il y a bien longtemps qu’on me chantait les délicatesses de l’amour
Et déraisonnable, je me suis confronté jour pour jour
En pensant que dans ses yeux, je pourrais y trouver un trésor caché
Qui s’est avéré être un mortel baiser.
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