Un vendredi comme un autre
Je me réveille ce matin déjà fatiguée… Je sais que la journée va être longue. Je vais me promettre de ne pas faire l'erreur de consommer trop de café, de me coucher tôt ce soir. Et pourtant, comme d'habitude, au saut du lit je vais prendre un premier café. Avant de partir au travail je vais en reprendre un.
En arrivant au travail, ce sera mon troisième. Je vais commencer à faire mes tâches, une, puis, deux, puis trois et comme j'aurai bien avancé, je m'octroie une petite pause… Café ! Le quatrième, je suis toujours autant fatiguée, mes paupières brûlent, ma concentration est partie faire un tour. J'essaie de m'y remettre mais la moindre distraction me perturbe et j'enchaîne les tâches sans les finir.
Je débauche cinq minutes avant l'heure du déjeuner pour essayer de reprendre des forces. Mais avec la digestion c'est pire. Je reprends un café pour ne pas m'endormir. J'ai juste envie d'aller me caler dans le fauteuil du bureau et me laisser aller pour une micro sieste. A peine les yeux fermés, je sens des palpitations. Et zut, c'était le café de trop. Je me redresse d'un coup et essaie de marcher un peu, d'inspirer et expirer.
Mes yeux brûlent toujours autant, mais je reprends un peu d'énergie. Je me remets au travail, enchaîne les appels, lis et classe mes mails. Je me rends compte que ce matin, j'ai laissé deux trois trucs en suspens, je les reprends et les boucle. L'heure de la débauche arrive, je dis bonne nuit aux collègues et rentre enfin à la maison.
Ma cafetière me regarde, m'attire. Elle me dit "allez un petit dernier pour finir la journée"… J'essaie de lui résister, mais après tout, je n'en ai pas bu cet après-midi… Et puis vu mon état de fatigue, c'est sûr que celui là ne va pas m'empêcher de dormir. Je lui cède encore une fois. Posée sur mon canapé, je déguste mon sixième café. Et j'enchaîne ma soirée… Energiquement, avec un peu de musique, je range, je cuisine, je plie le linge...
Je regarde l'heure, il est déjà l'heure du film… Je n'ai plus sommeil même si mon corps est fatigué, alors je m'installe sous mon plaid et suit le générique. A la première pub, mes paupières sont lourdes, je me mets à bailler toutes les trois secondes. Mais je résiste pour connaître la suite. Je me réveille à la seconde pub par mes ronflements... Je décide de ne plus lutter… Je traîne des pieds jusqu'à la chambre… Je m'installe confortablement remonte la couette jusqu'aux oreilles, m'enfonce dans mon lit moelleux et m'endors. Cette nuit, je rêve juste de dormir…
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