Chapitre 1
Depuis le jardin, je pouvais entendre les chants des oiseaux et le bruissement du vent ; je pouvais voir les feuilles colorées par l'automne et le soleil tirant sa révérence à l'horizon ; je pouvais sentir les odeurs de la nature et les gouttes de pluie sur ma peau. Pourtant, je n'enviais à rien le "monde extérieur". Les barreaux de ma cage étaient pour moi un bouclier protecteur, contre la menace que mon tortionnaire représentait.
En parlant de lui, le bruit lourd de son pas parvint à mes oreilles. Je me recroquevillais au fin fond de ma prison. Cela ne servirait à rien, je le savais. Il allait s'emparer de moi, étudier le fonctionnement de mes muscles pendant des heures. Puis il me laisserait pour mort des jours durant, avant de revenir, encore et encore...
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