Bon.

4 minutes de lecture

Bon.

Pour commencer, je dirai ceci: ce texte n’est pas un sermon ou un coup de gueule. Je tiens à le préciser car on ne combat pas l’agressivité par l’agressivité. Il n’est pas question ici de tolérance, même d’exemple à suivre ou je ne sais quoi d’autre. Si j’écris, là, maintenant, c’est seulement pour discuter avec vous.

«La vie peut être cruelle» dit-on. Et pourtant, si elle l’est, on ne peut pas le nier, c’est de notre seule faute, les humains. On sera toujours le monstre ou la personne à éviter pour quelqu’un d’autre, c’est inévitable et c’est ainsi: La vie en société est difficile. La solution à ce problème ? Sûrement aucune.

Certains pensent pourtant que si. Ces mêmes personnes se pensent parfois supérieures, voyez-vous. Et par conséquent, notre vie n’a aucune importance en comparaison. Bien sûr, j’exagère les traits. Mais prenons des exemples concrets. Est-il normal d’entendre, selon vous, des absurdités comme «Si mon fils est gay, je le tue». Et si ces personnes avaient raison ? Après tout, le meurtre est une pratique bien courante ! Pourquoi ne pas instaurer aussi une politique de contrôle des naissances ? «Cet enfant est hétéro ? C’est bien ! Cet enfant est gay ? Quelle horreur, tuons-le !». «Attendez, j’ai mieux ! Et si on faisait un sondage universel pour savoir qui est homosexuel ou non ? Et comme ça, on les extermine tous d’un coup !»

Certaines personnes n’ont pas retenu la leçon de la deuxième guerre mondiale j’ai l’impression.

C’est à se poser des questions. Est-ce vrai qu’il n’y a aucun remède à la stupidité ?

Bref, est-on à l’abri de l’homophobie ? La réponse est non bien sûr.

Et est-on à l’abri du racisme ?

Pourquoi le serait-on ?

Prenez une feuille. Pas une vraie, mais prenez-en une mentalement. Si on fait un point noir dessus, dans le but de dessiner, je ne sais pas moi, un rocher. Notre dessin sera-t-il gâché ?

L’art ne peut pas se décrire seulement par les couleurs qu’il utilise.

Et c’est encore plus vrai chez l’être humain. On ne peut se définir par notre couleur.

Ma comparaison est peut-être débile, mais je pense qu’on peut faire plus idiot.

Le racisme est un concept qui m’est abstrait…

Le Front national, par exemple, a plusieurs membres juifs, arabes, noirs…

Je ne sais pas si c’est un bon exemple, d’ailleurs, ceci n’est que mon avis, mais peut-on être perdu politiquement à ce point ? Même moi, je suis moins perdu ! Et pourtant, quand j’aurai dix-huit ans, je ne saurais pas pour qui voter.

Après, sûrement pas le FN.

Pour continuer sur le plan politique, je m’exprimerai ainsi: si le coronavirus est la chose la plus horrible qui soit arrivée au vingt-et-unième siècle, suivi de près par les attentats, on peut aussi ranger avec l’élection de Donald Trump à la présidence.

Pour moi, il y a plusieurs niveaux dans le racisme. D’un côté, il y a ton oncle raciste et les vieux qui échangent des messes basses sur les bancs publics, et de l’autre, y a Trump. Il atteint tout simplement un point de non-retour. Car ce type n’est pas seulement raciste, il est odieux. Je dirais même plus, il est odieusement odieux. Et bien qu’il soit vraiment c**, il est affreusement dangereux. Le racisme ne se propage que parce que les gens y croient. Les gens comme Trump essaient de faire rêver sur un plan financier. Ils font miroiter une vie meilleure, sans troubles, sans soucis. Pour l’individu, mais alors surtout pour le pays ! «Les étrangers dehors ! Ça fait plus de fric pour nous !» Et tout ça à coups de «Make America great again !»

Je ne parle que de l’Amérique, mais il y a des c**s partout. Et c’est à cause d’eux que des «accidents» comme l’attaque du Capitole peuvent avoir lieu. Si le raciste a un pouvoir, c’est bien de répandre la haine.

Le racisme est aussi dans l’éducation. Attention, je ne dis pas qu’on naît forcément raciste de parents racistes. Ce n’est pas héréditaire, voyez-vous. L’éducation ne passe pas que par la famille. C’est avant tout l’environnement dans lequel on évolue. Des gens voudront une identité en s’appropriant celle d’un autre. «Ce qu’il dit a l’air cool, je pense comme lui.»

Et puis après, on ne différencie plus ce que l’on pense de ce que pense un tel. Parce qu’il a dit ça, il faut faire ça, c’est sûrement vrai. C’est un long apprentissage que de penser par soi-même.

Et jeter des pierres au racisme n’est pas une solution. Aussi, je jette des pierres dans l’océan de vos pensées non pas pour vous faire mal, mais pour qu’elles ricochent, que vous les reteniez bien et que vous les preniez en considération. La meilleure façon de combattre la discrimination est de répandre un message de tolérance. «Hé ! Une trêve, ça vous dit ?»

Et puis je retire ce que j’ai dit, ce texte est sûrement un coup de gueule.

J’ai des grands-parents juifs, je suis d’origine étrangère, hétérosexuel mais je suis avant tout humain. Et voir que d’autres humains se font traiter de manière inhumaine, ça me remplit d’une rage indicible.

Que faut-il faire pour changer le monde ?

En parler, y réfléchir, aider, tout cela ensemble.

J’ai dit ce que j’avais à dire, j’ai pensé ce que je pensais devoir penser.

Merci d’avoir pris la peine de lire ce texte,

Quelqu’un qui se soucie de l’avenir du monde.

Annotations

Vous aimez lire Magical Magical ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0