Chapitre 11 ~ Luka
Après ma pseudo dispute avec Marc et ma conversation avec Marie, je me suis concentré sur le projet de décoration, pour Monsieur Lenglais, de sa superbe maison. Mais le soir quand je rentrais chez moi, je n'ai fait qu'à penser à Andy... et tout cela durant près de deux semaines.
Mais impossible de penser à autre chose que les baiser que j'ai échangé avec lui, du contact de son érection contre la mienne, que j'en frissonne encore. Et puis je repense aussi à notre orgasme si brutal, si parfait !
Cet après-midi, cela fait deux semaines, que nous nous croisons simplement les matins lorsque nous partons au travail. Alors, étant impossible de me décider sur quoi faire avec Andrew, j'ai appelé ma seule confidente qui me reste.
— Oui, Allo ! dit-elle d'une voix très sérieuse, et professionnelle.
— Salut tornade...
— Oh chéri, désolé j'ai décroché sans regarder qui m'appelle, rétorque-t-elle plus enjoué.
— Je te déranger, tu dois être en train de bosser ? je demande mal à l'aise de la déranger.
— Amour, tu ne me déranges jamais, et puis j'avais besoin d'une pause. Que puis-je pour toi ?
Je lui parle de mes pensées constante concernant Andrew, de mes doutes à cause de ma dispute avec son frère et la disparition de Maryline.
— Amour... soupire-t-elle. Je sais que ma sœur te manque autant qu'à nous, mais Andy a toujours été ton grand amour. Même si mon frère te le reproche, moi je suis persuadé que votre vie vous devez la vivre ensemble et non séparément.
— Je ne sais pas, Marc à peut-être raison après tout, c'est sûrement trop tôt pour penser à vouloir être avec Andrew, après tout Maryline a disparu il y a seulement un an.
— Ah non ! Ça, je ne suis pas d'accord avec toi. Dis moi ce que tu penses réellement avant d'écouter ce que t'a dit mon frère.
Avant de lui répondre, je réfléchis à tout ceci, car effectivement, je n'ai fait qu'écouter ce que pense mon entourage, et non mon opinion.
— Je pense que lorsque nous étions jeunes, nous devions nous rencontrer pour apprendre à nous aimer, mais que nous n'étions pas encore disposés à vivre ensemble. Je pense aussi que si le destin nous a réuni à nouveau quinze ans plus tard, c'est que nous pouvons enfin vivre cette vie que nous voulions des années plus tôt.
— Alors, chéri, tu as ta réponse...
Je souris.
— Merci Marie, tu es la meilleure.
— Si tu continue avec tous ses compliments et ce romantisme je vais réellement finir par pleurer. File le voir au lieu de parler avec moi. Oh et Luka ?
— Oui ?
— Met le, enfin, dans ton lit, bon sang ! finit-elle par crier.
J'explose littéralement de rire avant de lui dire au revoir et de raccrocher. En réfléchissant, elle n'a pas tord, je décide donc de partir m'habiller et de l'attendre à sa porte.
***
Après, un bon repas chez Roberto et une discussion très intéressante en tout point, me voilà maintenant chez moi, tenant sa main dans la mienne et le guidant jusque dans ma chambre.
Lorsque nous atteignons enfin la pièce, j'ouvre la porte et le laisse entrer avant moi. Je profite de ce petit moment pour regarder son petit cul bombé. Une fois tous les deux dans la chambre, je ne résiste plus à l'appel de sa bouche pulpeuse, et me rue dessus. Nous gémissons à l'unisson, et nous prenons dans les bras l'un de l'autre, en nous collant le plus possible. A bout de souffle, nous nous séparons haletant, en essayant de reprendre un bon rythme de respiration. J'en profite pour lui enlever son pull et t-shirt blanc que je jettes derrière moi par dessus mon épaule.
Je recule d'un pas, pour admirer son évolution corporelle dues aux années. Un torse sublime et parfaitement imberbe, seulement une petite ligne de poil partant du nombril jusqu'à sous le pantalon, j'aperçois également le V que forme sa taille.
— Tu es magnifique, dis-je en levant les mains, et m'avançant de nouveau, afin de toucher ses pectoraux.
Nos yeux se croisent avant qu'il ne les ferment se délectant de mon toucher.
— Hm, gémit-il lorsque je descends mes mains sur son ventre plat.
Je continue ma lancée vers le bas afin d'arriver à mon but ultime : les boutons de son jean, que je déboutonne un à un. Une fois libre d'accès, je passe ma main à l'intérieur sur son boxer noir et malaxe avec envie son impressionnante érection.
— Luke... soupire-t-il en faisant tomber sa tête en arrière.
J'en profite pour baiser son coup, le lécher, le mordiller... je le sens frissonner ainsi que sa chair de poule sur sa peau. Je tiens les reines un petit moment ainsi jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Il me pousse gentiment, pour être à distance raisonnable, ses yeux débordant de désirs ne lâche pas les miens.
— A ton tour, maintenant, me dit-il d'une voix soufflée et rauque.
Après ses mots, il entreprend le même sors que je lui ai réservé. Me laissant au bord de l'orgasme à chaque fois. Ne tenant plus, je baisse son pantalon et boxer jusqu'au cheville, il m'aide en levant ses pieds pour que ses habits rejoignent les autres derrières moi à l'autre bout de la pièce. Je reste à genoux relève la tête et fait face à son superbe érection. Je me laisse désirer en posant mes mains sur ses jambes musclées et les fait remonter jusqu'à à ses hanches. Je snobe sa queue qui me le fait comprendre a laissant apparaître une petite perle de sa fente, que je m'empresse de lécher.
— Oh merde, couine-t-il en posant ses mains sur ma tête et en tirant quelques mèches de cheveux me faisant grogner de plaisir.
Je prends, enfin, en main la malmené et lèche sa veine à partir de la base jusqu'au gland. Je répète plusieurs fois l'opération avant de prendre en bouche seulement le bout, et de sucer comme si c'était une sucette.
— Luuuke, gémit Andrew en ne me lâchant pas des yeux.
Je le relâche en faisant un pop avec ma bouche, avant de légèrement me redresser.
— Sois indulgent avec moi cela fait quinze ans que je n'ai pas touché à une queue, je déclare en riant légèrement.
Il grogne en appuyant sur ma tête pour m'inciter à reprendre ce que j'étais en train de faire. Je rigole, avant de ne pas le faire patienter trop longtemps, mais surtout affamé de lui. En le reprenant en bouche, je fait plusieurs aller-retour en allant de plus en plus bas, afin de l'entendre gémir de plus en plus fort. Je pose mes mains sur ses fesses parfaites en appuyant légèrement dessus pour me permettre au fur et à mesure de réaliser une gorges profonde facilement. Après plusieurs tentative, j'y arrive enfin je déglutis lorsque celle-ci touche le fond de ma gorge.
— Meeeerde, grogne-t-il. Luke si tu continue comme ça, je ne vais pas tenir longtemps, me souffle-t-il en gémissant.
Je répète donc mon action en aspirant, avant de déglutir, ce qui provoque son orgasme.
— Ouii, crit-il sous la puissance de son plaisir.
Je sens son sperme glisser tout le long de ma gorges, je continue de pomper jusqu'à la fin. Il me relève de suite après et s'emparer de mes lèvres gonflées, tout en déboutonnant et baissant la fermeture éclair de mon pantalon.
— Oh bon sang, je gémis contre sa bouche, avant de la reprendre, lorsqu'il passe par dessous mon boxer pour attraper mon sexe dur comme de la roche.
Haletant, au bord du gouffre, je me décolle, baisse mon pantalon et boxer les laissant au sol. Enfin tout les deux nus et excité comme des puces, je le pousse délicatement à s'allonger sur le lit. Lorsque nous étions jeunes, nous étions versatiles tous les deux, nous prenions donc plaisir à prendre autant qu'à être pris, mais qu'en est-il de maintenant ?
— Lukamour...
Je relève les yeux lorsque j'entends le surnom, n'ayant pas pris pris conscience de les avoir baissé.
— Prends-moi, ne te pose pas de question, me dit-il comme s'il avait entendu mes réflexion interne.
Je lui souris, l'embrasse, avant de me diriger vers ma table de nuit pour prendre un préservatif et du lubrifiant.
— Tourne toi, je lui ordonne avec ma voix rauque du au désir.
Il se positionne donc sur le ventre droit la tête posée sur les bras, se délectant déjà de ce qu'il va lui arriver. Je me positionne complètement sur lui, et lui embrasse la nuque, avant de descendre et de suivre le chemin de sa colonne. Lorsque j'arrive au niveau de ses fesses, je prends ses globes dans chaque mains, les malaxe puis, les écarte. Je ne perds pas de temps et donne un coup de langue à son entrée. Il gémit et relève son cul et pousse vers moi pour que je continue. Je lèche à nouveau son petit trou, plusieurs fois et décide en suite de commencer par lui faire l'amour avec ma langue. Au moment où je pénètre son sillon, Andy pousse vers moi en gémissant.
— Oh putain, oui...
Je me décale et me pose sur lui réclamant un baiser, avant de me relever afin de mettre le préservatif.
— Attend, me dit Andrew en se retournant. Laisse moi faire...
Il me prend la capote des mains déchiré le petit papier métallisé, la sors, avant de me la dérouler lentement, très - trop - lentement sur moi. Je ne le lâche pas du regard durant cet délicate opération qui me fait frissonner d'impatience et de désir. Une fois en place, je m'empare du lubrifiant en met un peu sur ma main, ainsi que sur ma queue protégée.
— Mais toi sur le dos Andy, je veux pourvoir te voir dans les yeux et t'embrasser.
Il ne perd pas de temps et s'installe immédiatement, écarte les jambes. Avec ma main lubrifiée, je touche à nouveau son petit muscle et le pénètre de deux doigts étant déjà préparé, je ne souhaite simplement lubrifier son entrée.
— Luke, prends-moi... gémit-il.
— T'es désir son des ordres Andy, je souffle avant de l'embrasser.
Je positionne le bout de ma queue contre son petit trou et commence à le pénétrer doucement.
— Putain ! grogne-t-il en jetant sa tête en arrière et en cambrant son dos.
Une fois entrée jusqu'à la base, je ne bouge plus pour lui laisser le temps de s'y habituer, mais ce n'est pas l'envie qui me manque.
— Andy tu es si serrer, dis-je en gémissant.
Je me baisse pour être coller, entièrement, contre lui et passe mes bras sous ses épaules et pose mes mains sur ses épaules. Tout en déposant pleins de petits baiser sur son coup, je commence à bouger en faisant de petits aller-retour. Nous gémissons tous les deux en même temps.
Après plusieurs aller-retour lents et tous transpirant, autant lui que moi, mes coup de boutoir se font de plus en plus fort et rapide. Je passe ma main entre nous deux et branle Andy au même rythme que mes mouvements souhaitant jouir en même temps.
— Andy je ne vais pas... hm... tenir longtemps, dis-je en gémissant.
— Moi non plus, rétorque-t-il.
Je change l'angle de mes pénétration et entend mon amant crier, et le sens se cambrer.
— Aurai-je trouvé la petite boule magique ? je lui demande en souriant avant de l'embrasser sauvagement.
Je décide de ne pas changer et de touche sa prostate à chaque coup. Nous sommes tous les deux trempés de transpiration, nous nous embrassons jusqu'à perdre notre souffle. Je sens son sperme sur ma main et son anneau de muscle se resserrer autour de moi ce qui déclenche mon orgasme.
À bout de souffle, je m'allonge sur lui, après avoir rapidement retiré le préservatif et jeté au sol après y avoir fait un noeud, il me prend dans ses bras, et cale ma tête contre se coup.
— Hm ce sont ces câlins post-orgasme qui m'ont le plus manqué... je murmure.
Il sourit, me serre plus fort.
— Oui j'ai crus comprendre, le soir où je t'ai ramené complètement sous chez moi.
— Sérieux je t'en ai parlé ? je demande surpris.
— Oui... En réalité tu m'as demandé si nous allions faire des câlins comme avant.
— Oh ! Je le pensais sûrement, même si tu me manquais, nos câlins me manquaient énormément...
Il ne me répond pas, me serre et tournant sur le côté, comme il faisait autre fois, nous nous embrassons une dernière fois avant que je sombre dans les bras de Morphée. Avant d'être complètement endormi, je crois entendre :
— Je t'aime, Lukamour...
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