Chapitre 13 ~ Luka

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Je me réveil en sursaut quand j'entend quelqu'un frapper à la porte d'entrée. J'ouvre doucement les yeux et me rend compte que je ne suis pas chez moi. Je souris en repensant à hier, lorsque sans le vouloir, j'ai avoué à Andy que je ne voulais plus le lâcher, quand je me suis séparer de Marc qui m'a foncé dessus pour m'embrasser. J'ai, au début été surpris, par ce baiser, car même si Andrew m'en avait parlé, je n'arrivai pas à m'imaginer notre ami d'enfance devenu par la suite mon beau-frère, amoureux d'un homme, qui lui n'a été en couple qu'avec des filles.

Je secoue la tête, me tourne sur le lit et vois Andrew endormi face à moi.

— Salut, me dit-il en gardant les yeux fermé

— Toi aussi tu a été réveillé par tout ce tapage ?

— Hm, tu ne veux pas aller ouvrir ?

— Chéri, je ne suis pas chez moi, je lui murmure à l'oreille avant de lui embrasser le coup.

— Tu est chez toi ici, tu le sais bien... soupire-t-il.

— Avoue tu as la flemme de te lever du lit, je déclare en riant.

Un sourire né sur ses lèvres, avant qu'il n'ouvre les yeux avoir des les ancrer dans les miens.

— Oui.

J'éclate de rire suivis de près par mon amant avant que je me lève et prends mon boxer pour le mettre. J'aperçois à mes pieds le sien, je me baisse, l'attrape et lui jette dessus.

— Aller debout, si moi j'y vais, tu viens avec moi.

— Et après, nous prendrons le petit-déjeuner au lit avant de faire l'amour comme des bêtes ? me demande-t-il tout à coup très intéressé.

— Marché conclut !

Le temps qu'Andy s'habille, je commence à descendre les escaliers pour ouvrir la porte, sur laquelle, la personne n'a pas cessé de taper. Lorsque j'ouvre, je tombe sur une Marie-Anne hystérique.

— Ah ben enfin ! s'écrit-elle en levant les bras en l'air

— Euh, bonjour à toi aussi ma belle, je rétorque surpris qu'elle ne soit pas choqué que ce soit moi qui l'accueille et non Andrew.

— Bon où est ton homme ? me demande-t-elle.

— Je suis là, enfin a moins que Luka ai un autre homme dans sa vie, répond Andy avec une petite touche d'humour.

— Parfait, dit-elle en me poussant afin d'entrer. JE VEUX TOUS LES DÉTAILS ! crie-t-elle.

— Mais de quoi est-ce que tu parle enfin ? je lui demande complètement perdu.

Je regarde mon amant qui hausse les épaules aussi perdu que moi.

— J'ai eu mon frère au téléphone hier soir. Quand il est rentrer chez lui, après vous avoir vu, il m'a appelé et m'a parlé du baiser qu'il t'a donner avant d'être rejeté comme une chaussette.

Je commence à vouloir me défendre, mais lève ma main pour m'interrompre.

— Je lui ai dit que c'était un crétin, mais après il m'a avouer avoir flashé sur ton mari, dit-elle en pointant Andy du doigt.

— Futur ex-mari ! s'exclame-t-il.

— Mari ou futur ex-mari peut importe. Mon frère a eu le coup de foudre, je veux tous les détails ! s'écrit-elle heureuse, en sautant par tout devant nous.

— Ooh, ces détails là, dis-je un peu plus enjoué que je ne l'aurais voulu.

— Ben oui, les quels pensais-tu ? me demande-t-elle en penchant la tête sur le côté. Ooh ceux-là... ne t'inquiète pas, vous allez y avoir droit aussi, mais je veux d'abord savoir pour mon frère. Vous je sais que vous êtes toujours autant amoureux l'un de l'autre donc c'était, à coup sûr, inévitable que vous alliez vous remettre ensemble.

— Ah ! nous nous exclamons Andy et moi en même temps.

Nous décidons encore à moitié endormie de nous installer autour d'un bon café dans la cuisine. Tasse en main, je commence par raconter l'arrivée de Marc chez moi, furieux de ma conduite pour ma voiture, que j'ai bien évidemment retrouvé, un problème de fuite d'un tuyau d'essence un truc comme ça. Puis quand il a compris ma réaction, j'explique à Marie que j'ai annoncé à son frère être au courant de ce secret garder en lui depuis des années car Andrew me l'avait avoué. Je lui raconte aussi le passage qui a déclenché le fameux baiser.

— Je venais de dire à Marc que je souhaitais réessayer avec Andy afin de nous laisser une seconde chance et c'est à se moment la qu'il m'a dit que je devais peut-être tenter l'expérience avec un autre homme avant de choisir Andrew et m'a sauté dessus. Je me suis retrouvé con sur le moment avant de le repousser.

— Et c'est là que Luka m'a vu avec Mike, termine mon amant.

Il finit par lui raconter le moment où Marc et Mike se sont rencontrés, et plus lâché du regard.

— Et bien... dit ma confidente. Je suis certaine qu'avec tout cela, il va y avoir encore de l'amour dans l'air.

En reprenant son sérieux, Marie-Anne nous regarde puis nous pointe du doigt un à un.

— Vous, vous avez intérêt de vous avouer votre amour ! s'exclame-t-elle, avant de se lever et de se diriger vers la porte d'entrée, mais elle s'arrête, se retourne pour nous faire face. Je vais gérer les histoires de cœur de mon frère parce que je sens que si je n'interviens pas il va rater quelque chose d'extra. Comme sa, à Noël, nous serons tous réunis en couple et nous rendrons hommage à ma sœur bien aimée. Oh et ne croyez pas que j'ai oublié que je veux en détails votre réconciliation au lit, les amis. Bisous...

Andrew et moi, la regardons partir estomaqué. Andy se retourne vers moi.

— Tu savait qu'elle avait quelqu'un toi ?

— C'est notre tornade, tu sais très bien qu'elle aime vivre la vie des autres mais la sienne est un véritable secret, je lui répond en haussant les épaules tout en lui souriant, avant de m'approcher de lui et de le prendre dans mes prends. Tu crois qu'elle nous a dit est vrai ?

— A quel propos ? Elle nous en a tellement dit que si tu ne me précises pas je ne serai pas en mesure de te répondre, me rétorque mon homme en gloussant.

Mon homme ? Plus j'y pense, et plus je me dit que Marie-Anna n'a pas tord dans le fait que je devrais lui dire que je l'aime, que mon amour pour lui n'a strictement pas changé depuis quinze ans même si j'aurais toujours dans mon cœur Maryline...

— A propos de nous, que c'était inévitable...

— Franchement, je ne sais pas, mais j'en ai vraiment envie en tout cas. Lukamour, soupire-t-il en posant sa main sur ma joue en ancrant ses magnifiques yeux dans les miens. Je t'aime, je t'ai toujours aimé et je t'aimerais toute ma vie. Je me suis marié persuadé que je pourrais un jour t'oublier mais je n'ai pas pu. Je suis en partie fautif de ce divorce, parce que je pensais tellement à toi, trop même. La dernière fois que j'ai eu Mike au téléphone, il m'a avoué que je faisais toutes les nuits le même rêve et que je t'appelais.

Je suis estomaqué par ses aveux, stoïque, le souffle coupé, je garde mes yeux plongés dans les siens.

— Je sais que pour toi c'est différent, car tu m'as haï pendant toutes ses années où moi je n'ai fait que t'aimer, continue-t-il a me dire. Mais j'espère qu'un jour tu apprendras à m'aimer...

— Mais je n'ai jamais cessé de t'aimer Andy, je déclare spontanément en lui coupant la parole. Oui pendant longtemps je pensais que cet amour que je ressens c'était transformé en haine, mais que je t'ai vu le jour de ton déménagement, j'ai su, cette je ne voulais pas me l'avouer, mais j'ai su que je t'aime comme au premier jour que rien avait changé. Ça a d'ailleurs été très dur pour moi, à l'admettre, car il y a à peine un an Maryline a disparu et je pensais ne plus pouvoir a nouveau ressentir quelque chose d'aussi... hm.

Andrew ne me laisse pas finir et me saute dessus pour me dévorer la bouche. De surprise, j'ouvre la bouche, il en profite donc pour insérer sa langue ce qui me fait gémir. Nous sursautons d'un coup, lorsque nous entendons la porte s'ouvrir. Nous nous retournons de surprise, et là tout les mauvais souvenirs refont surface lorsque je les vois eux.

— Oh putain ! s'écrit Andrew en se plaçant devant moi afin de me protéger de ses personnes. Mais que fait vous là ?

— Non la question devrait plutôt être que fais-tu avec lui... dis cet homme que je teste plus que tout au monde. Allez vous habillé, nous ne parlerons que lorsque vous serez en tenue descentes, grogne-t-il.

Je suis impressionné, stoïque, apeuré et surpris par ce revirement de situation. Il y a à peine quelques secondes, nous nous embrassions amoureusement, et maintenant, Andrew me pousse gentiment vers les escaliers pour que nous montions nous habillé.

— Ils me font peurs, je j'ai l'impression de redevenir l'adolescent le jour de ton départ, je déclare à Andy à peine la porte de sa chambre fermé.

— Lukamour regarde moi, me demande-t-il avec tendresse en levant mon menton à l'aide de son pouce et indexe. Nos yeux se rencontrent, une de ses mains se pose sur ma nuque, la deuxième prend la direction de ma joue. Je ne suis plus l'adolescent que j'étais, ils n'ont plus de pouvoir sur moi. Je te le certifie, chéri, je t'aime et plus jamais je ne te laisserais, me dit-il en m'approchant de lui afin de m'embrasser avec tendresse, amour et désir, avant de me prendre dans ses bras.

Nous finissons par nous séparer pour vite nous habiller et voir ce que ses personnes font ici. Nous descendons et rejoignons ses parents dans le salon. Je prends une grande inspiration, m'attendant au pire.

— Bien, maintenant que vous êtes près, dit monsieur Rayes en regardant son fils dans les yeux. Tout d'abord sache que je ne veux plus de lui avec toi, c'était le..

— C'est là que je te coupe, Papa, dit mon homme en accentuent sur le mot papa. Je serai avec lui si JE le souhaite et pas comme toi tu veux. Je pense avoir assez souffert quand tu m'as envoyé dans ce putain de centre, rugit-il. Si tu ne veux pas que je sois avec Luka très bien, alors considère dès aujourd'hui que je ne fais plus partie de cet satané famille.

Sa mère hoquette de surprise en mettant ses mains sur sa bouche. Son père par contre, devient de plus en plus rouge de colère.

— Très bien, cela concorde avec notre souhait de te faire partir de cette maison. Nous te laissons une semaine pour partir.

— Quoi ? demande Andrew surpris de cette annonce.

— Tu sais très bien que nous n'acceptons pas le fait que tu aime les hommes, c'est contre nature, nous avons rien dit quand tu t'es marié avec cet homme que nous ne connaissons pas. Mais lorsque tu nous a appelé pour nous dire que tu t'installais dans notre ancienne maison, nous avons pris la décision de la mettre en vente immédiatement. Aujourd'hui, nous avons une visite voici donc la raison de notre présence ici.

Je comprends qu'en réalité leur fils n'est plus rien à leur yeux depuis le jour de leur départ précipité il y a quinze ans. Alors je prends une décision qui va être la plus importante de ma vie future, je m'avance pour faire face à cet homme plus grand que moi avec des cheveux grisonnants et des lunettes sur le nez et de cette femme si petite et fragile à la fois, aux cheveux brun coiffée en chignon avec quelques mèches grises. Je pose mes points sur mes hanches, gonfle mon buste, afin de paraître sûr de moi et confiant.

— Vous mettez votre fils dehors après ce que vous lui avez fait endurer dans ce centre, parfait, cela m'aide à prendre plus rapidement ma décisions. Andrew va venir habiter chez moi ! je déclare.

— Ah bon ? demande Andy impressionné par mon affirmation.

Je me déplace rapidement vers lui afin de le prendre dans les bras et de l'embrasser rapidement.

— Oui, montons prendre tes affaires les plus importante pour les amener chez nous.

— D'accord...

Nous montons sans faire attention à ses parents, préparons rapidement ses affaires avant de redescendre. Nous passons devant ses parents sans leur jeter un coup d'œil, nous sortons de la maison et claquons la porte d'entrée. Une fois chez moi enfin chez nous, je prends sa main libre et l'amène dans ma chambre qui est à présent la notre.

— Tu es sur de toi ? me demande-t-il pas certains de tous ce qu'il se passe.

— Absolument, dis-je en nous dirigeant vers le dressing. Voilà ton côté, je déclare en me collant à lui, et de le prendre dans mes bras. Je t'aime Andrew Rayes.

Il se retourne tout en restant dans les bras, cale sa tête dans mon coup en me déposant un rapide baiser et soupire de bien-être.

— Je t'aime aussi Lukamour.

— J'adore quand tu m'appelle comme ça, dis-je d'une voix rauque en frissonnant de désir.

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