Épilogue ~ Andrew
Déjà trois mois que Luka a annoncé à mes parents que je partais habiter chez lui. Trois mois de pur bonheur. Trois mois ou nous avons réellement appris à nous redécouvrir sous toutes les angles.
— Hey amour ! m'interpelle Jer du haut de notre échelle pour accéder en haut de la bibliothèque.
— Hm ?
— Je sais que tu vie le parfait amour et tout le tralala depuis quelques mois maintenant, et je suis plus que content pour toi, mais... si au lieu de me donner les romans des éditions Juno tu me donnais ceux de Cyplog. Car il me semble, que après « B » il y a « C » et non « J », râle-t-il faussement ennuyé.
Je regarde la pile de livre dans laquelle je pioche et effectivement je devais avoir la tête ailleurs... Je lève les yeux pour croiser ceux de mon ami et lui lance un timide petit sourire.
— Oups, je lui lance en haussant les épaules.
— Raaa... Mon chéri d'amour que j'aime à la folie, s'écrit-il à Toby pour que son amant le rejoigne.
Je me retourne et vois Toby en train de préparer la pile de la maison d'édition Milady. Il relève la tête lorsque son homme l'appelle.
— Oui amour de ma vie, chantonne-t-il en répondant à Jer tout sourire.
— Veux-tu bien prendre la place de notre cher ami ici présent car si nous continuons comme ça, l'inventaire et la réorganisation de notre librairie ne sera pas terminé ce soir mais dans dix ans.
Je m'apprête à rétorquer quelque chose lorsque le son de la cloche de la boutique sonne. Je fronce les sourcils, me tourne vers Toby.
— Tu n'as pas fermé à clé la boutique ?
— Si si mais entre temps, pendant que tu rêvasser, car oui Jérémy n'est pas le seul à l'avoir remarqué, je suis allé ouvrir. J'ai reçu un message d'un ami qui me disait nous rejoindre, répond-il vaguement.
— Un ami ? Lequel, je le connais tous vos amis ! je m'exclame surpris.
— Justement, je suis passé par eux pour te faire une surprise, dit cette voix que je connais trop bien depuis plusieurs semaines. Cette voix qui même devant mes amis me fait frissonner.
Je me retourne vers lui, et le vois tout sourire, resplendissant avec son pantalon à pince gris perle, sa chemise blanche avec les manches retroussées au là moutier de ses avant bras et la veste de costume dans sa main. Je ne calcule plus personne a par lui dans l'instant présent et avant vers lui pour l'embrasser.
— Tu ne m'a pas dit au revoir quand tu es partis ce matin, je râle lorsque nous nous séparons.
J'entends rire mes amis rapidement rejoins par mon amant.
— Quoi, c'est super important les bisous du matin, moi il me donne du courage pour passer la journée avec mes deux collaborateurs insupportables, je leur déclare sérieusement avec ma petite touche d'humour.
— Hey ! s'exclament Jer et Toby faussement contrarié.
— Je suis désolé Andy, mais je devais aller voir mon client très tôt et quand je suis venue te voir ce matin avant de partir, tu étais nu et peu couvert, si je m'étais approché, je ne serai pas parti et donc aurais été en retard.
— Mouais... je répond en plissant mon nez.
Nous entendons à nous la cloche de la boutique sonner, je regarde donc Toby.
— La pour le coup je ne sais pas, dit-il avant que je lui pose la question en levant les mains en l'air.
— Non c'est moi, me dit mon homme.
— Ah, nous disons tous les trois-étoiles cœur.
Je vois arriver là tournage accompagné de son frère et de Mike (Et oui, c'est deux là ne se lâche plus et se cours après, c'est pas gagné mais bon...) et un autre homme, plutôt beau blond, cheveux mi-long attachés en une queue de cheval, des yeux bleu en amande, une carrure de nageur et plutôt grand.
— Salut les gars, dit-elle toute joyeuse, je vous présente Hugo mon fiancé.
Oh ben merde alors, fiancé carrément !
Un blanc s'installe entre nous tous. Marie lève les yeux aux ciel et soupire.
— Désolé mon cœur, ils sont malpolis tous autant qu'ils sont, lui dit notre amie en nous faisant les gros yeux.
C'est à ce moment là que nous réagissons et que nous le saluons tous.
— Vous finissez à quelle votre inventaire ? demande mon homme.
— Normalement en fin de journée vers dix-sept heures, mais nous avons un collègue rêveur qui ne travaille pas comme il le devrait et se trompe même de maison d'édition... déclare Jer en me foudroyant du regard.
Je lui tire la langue et tout le monde rit aux éclats. Je grogne faussement frustré et me cache dans les bras de Luka.
— Nous allons vous aider comme ça se sera plus rapide et en guise de paiement, que direz-vous d'un repas à la maison ? propose Marie-Anne toute joyeuse.
— Ooh mais avec plaisir... s'exclame Toby.
Nous rions tous, puis pendant que tous le monde s’aventure a trier, ranger et regarder les livres, moi je suis toujours coller à Luka. Je regarde mes amis s’affairer à la tâche, puis me tourne vers mon homme. Mes yeux s’ancrent dans les siens, je dépose un léger baiser sur ses belles lèvres si addictives, et commence à le libérer afin de m’activer aussi, mais j’arrête tout mouvement et le regarde à nouveau. Je me souviens d’un coup qu’il est venu me faire une surprise et qu’il a invité avec lui Marié, son frère et mon ex qui cette colle les basques de Marc depuis qu’il l’a rencontré mais tout de même.
Pourquoi ? Je trouve tout ça étrange...
— Tu m’as l’air anxieux ou non... hum... nerveux, je lui dis en l’observant d’avantage. Et puis tu ne m’as toujours pas dis pourquoi tu es venu me faire une surprise, attention j’en suis ravi, mais c’est suspect. Et pourquoi leur demandé de venir ? je lui demande en pointant du doigt nos amis.
Il devient rouge écrevisse, son front commence à perler de sueur et sa respiration commence à s’accélérer.
Ok, j’ai fait une connerie, où il va me larguer. Oh merde, si c’est ça je ne le supporterai pas...
— Lukamour, dis moi qu’est-ce qu’il ce passe dans ta tête car dans la mienne les méninges tournent à plein régime, je lui déclare en stressant de plus en plus.
Il ne m’a pas lâché du regard depuis que je lui es poser ma question. Puis enfin, je le vois bouger. Il met sa main dans sa poche de sa veste, prend une très grand, trop grande, inspiration.
— Chéri, je t’aime depuis que j’ai seize ans nous nous sommes perdus de vu malheureusement pendant quinze longues années mais mon amour pour toi n’a jamais faiblit même si j’en pensais le contraire, même si j’ai tout de même eu la chance de pouvoir avoir à mes côté la seule femme que jamais je n’oublierais. Toi, tu es celui qui je l’espère finira sa vie avec moi. Je sais que ça ne fait que trois mois que nous sommes de nouveau ensemble, mais pour moi c’est comme si cela faisait trois ans...
Il sort sa main de la poche, toujours en me regardant dans les yeux, en sort une petite boîte noire...
Oh.Pu.tain... ce n’est pas ce que je crois ? Si ?
J’arrête de respirer et le regarde ouvrir se petit écrin ou lorsque l’intérieur apparaît, j’y entre voix une bague... Choqué, je pousse un petit cri, si aiguë que je ne pensais pas être capable de faire, en plaçant mes mains sur ma bouche. Les larmes coulent d’elles seules, elles avaient déjà commencé au début de sa magnifique déclaration.
— Chéri, Andy, souffle-t-il. Me ferais-tu l’honneur de devenir l’homme de mes jours, l’homme de mes nuits, l’homme de ma vie, mais surtout mon mari ?
Je ne peux plus parler, je ne respire plus, je pleure comme une madeleine, la seule chose que je peux faire pour lui répondre, c’est de bouger la tête, alors je la hoche de haut en bas sans m’arrêter en espérant qu’il comprenne ma réponse. Je le vois sourire avec de regarder derrière moi.
— Il est en train de le dire oui... cri-t-il de joie en riant, avant de me prendre dans ses bras. Je t’aime amour, murmure-t-il à mon oreille.
Je renifle, oui je sais pas très glamour, et le serre tellement fort que je dois l’empêcher de respirer, mais je m’en fiche.
— Moi aussi, je t’aime Lukamour, je lui souffle.
Je me décolle d’un coup de lui et présent mon doigt.
— Et maintenant que ta demande est faite, ma bague je la veux à mon doigt et non dans une boîte.
Tous le monde éclate de rire, avant de venir nous féliciter. Je sais d’ores et déjà que ce soir je vais lui faire sa fête comme il le mérite, pendant ce temps, je regarde mon fiancé coincé dans les bras de nos amis, et je me dis qu'effectivement tous le monde a le droit à une seconde chance. La mienne, c’est grâce à Mike que je l’ai eu lorsqu’en me trompant, je décide d’emménager chez mes parents. Je même dire que sans le vouloir, mes parents ont permis que tout cela ce réalise... Maintenant, je sais que je serais heureux avec l’homme que j’ai toujours aimé, ainsi qu’avec tous nos amis.
Annotations