Présence féminine

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L'apéritif fait fureur, tout le monde semble content de discuter et ma maman montre beaucoup d'intérêt à parler avec Amandine. Lorsque finalement on passe à table, tout le monde semble heureux de partager cet instant. Maman trouve à nouveau un présence féminine à table en la personne d’Amandine. Vu les absences quasi systématique de Marie, je la comprend.

Ma mère n’a que rarement la chance d'être là lorsque Marie l’est aussi. L’une des dernière fois où j’ai vu cela ça devait être lorsque je suis revenu de ma captivité. Et cet “événement” n’a pas duré bien longtemps.

La voir si contente de la présence d’Amandine me remplit de joie, je ne pensais pas présenter Amandine avant un moment mais l'enlèvement a fait que mes parents l'ont découvert, et naturellement on ne s’en cache plus.

La découverte de notre relation par mes parents a simplifié les choses pour nous. Je redoutait le sujet avant même de l’avoir envisagée. Je n'avais pas vraiment envie de leur en parler, c’est quand même mes parents se ne sont pas des sujets qu’on aime aborder étrangement. Finalement on aura été percé à jour avant de se demander comment leur dire.

Le repas est bien sympathique également Maman et Amandine papote beaucoup. Maman est vraiment heureuse de connaître Amandine , ça me réchauffe le cœur de les voir parler avec un sourir. Je suis le plus heureux des garçons de mon age j’en suis persuadé.

- Maman : En tout cas Amandine, je suis vraiment heureuse de t'accueillir.

- Amandine : Merci c’est gentil.

- Maman : C’est normal, d’ailleurs si tu veux passer quelques jours ici dès demain c’est possible.

- Amandine : Demain malheureusement j’ai l’anniversaire d’une copine.

- Moi : Ah bon ? Mince alors.

- Amandine : Je viens de m’en souvenir en fait.

- Maman : Bah le lendemain si tu le veux.

- Amandine : Avec joie, je demande juste a ma grand mère.

- Maman : Pas de problème.

Je suis triste d’apprendre que je vais être seul demain. Il faut quand même pas qu’on soit tout le temps les deux ensemble, je me dit qu'on risquerait de se lasser l’un de l’autre. Je me marre en me faisant la réflexion qu’il faut que j’apprenne a me passer d’elle, en réalité j’en ai aucune envie.

- Amandine : Merci Catherine pour ce délicieux repas, vous avez du talent

- Maman flattée : Je te remercie.

- Amandine : Et merci d'être gentille comme vous l’êtes, je comprend pourquoi Pierre est comme il est.

- Maman flattée : Merci, et merci pour Pierre.

Tant de compliments, je suis entrain de rougir, devant ma mère qui plus est. Je suis un peu gêné mais flatté. Je ne sais pas ou me mettre, mais je préfère ma situation à celle de Jean tout à l’heure avec Alan.

Le repas s'achève avec une bonne part de tarte, maman a vraiment un don en cuisine. Que se soit en dessert ou en en plat salé j’adore tout ce qu’elle me fait. Pourtant il y'a des fois où elle me fait des plats avec des ingrédients que je n’aime pas mais le plat est tellement bon que je récure l’assiette jusqu’au bout.

Les seules fois ou je me rappelle ne pas avoir fini c'était lorsque j'étais malade. Ou les jours qui ont suivit le décès de mamie, j’étais tellement triste que j'avais simplement pas faim. Je me remémore un peu cette instant et essaye de me recentrer sur l’instant pour ne pas sombrer dans la mélancolie.

Le repas arrive finalement à son terme, tout s’est passé comme dans un rêve. Malheureusement comme tout rêve il doit se finir par un réveil. La fin de ce repas signifie le départ d’Amandine, une légère tristesse m'envahit, je n’ai absolument aucune envie de me séparer d’elle.

Lorsque finalement je me suis résigné à la laisser partir. Je lui roule une pelle devant la porte et devant ma mère. Elle est émue de me voir ainsi heureux et Amandine n’est pas insensible non plus. Tout le monde salue Amandine et j’en profite pour l’embrasser à nouveau.

- Maman : Hé bien mon Pierrot il en fait beaucoup des bisous.

- Moi amusé : Je fais le stock vu que demain Amandine n’est pas là.

- Amandine souriante : Menteur, tu en fait toujours beaucoup.

- Moi souriant : Je crois qu’ils te plaisent autant qu'à moi.

- Amandine : En effet.

Amandine se retourne et s’en va alors ainsi.

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