Sa peau
Allongé lascivement sur le lit défait,
Il reste dans ses limbes et leurs oripeaux
Je caresse le délicat velours de sa peau.
Je ne sais rien de ce qui le satisfait.
Je pars donc pour un long périple.
J’estime de sa terre nue, chaque lopin.
Je veux y jouer des œuvres de Chopin.
Je me sens son prosélyte disciple.
Son corps est offert, sa tête inclinée,
Sa nacre déjà adorée se déroule.
Ses exquises odeurs me soûlent,
Faible homme, je me sens décliner.
J’apprécie de la pulpe, la fermeté,
J’y roule chaque sorte de poils,
Mes cheveux lui font un voile,
Je décompte chaque grain de beauté.
J’effleure ses solides cuisses poilues
Du plat de mes longues mains vilaines.
Dessine de fluides serpentins jusqu’à l’aine,
Et progresse voluptueusement sur son talus.
Là, se trouve un altier pieu
Plus dur qu’une loi d’airain.
Je prends fermement en main
Le trés bel engin si soyeux.
En bon caudataire amoureux,
Je soupèse ses deux énormes roustons.
Je les suce tels de gros bonbons.
Rien au monde ne me rend plus heureux.
J’aime à sentir ses exhalaisons intimes.
J’aime à ressentir les douceurs de son pelage.
Ma chanceuse langue en goûte le salage.
J’aime qu’il soit ma consentante victime.
L’ayant longuement et fougueusement branlé,
L’ayant délectablement et goulûment sucé,
Je prends en gorge son beau vit tant aimé,
Et gourmand, j’engloutis sa semence fruitée.
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