52. Etude de cas
Julien
Albane se tortille sous ma bouche, gémissante et haletante, et la satisfaction qui me gagne vaut tout l’or du monde. J’ai envie de la sentir jouir sur mes doigts, mais mon érection est bien douloureuse dans mon jean également. Autant dire que je me trouve à présent face à un dilemme sans égal. Pourtant, je ne peux m’arrêter, excité par ses râles sexy, par sa main qui presse ma bouche plus fort contre son sexe trempé. Quoi qu’il arrive aujourd’hui, hors de question de nous arrêter tant que je n’aurai pas joui dans son antre accueillant. Le monde peut bien être envahi par des extraterrestres, une nouvelle guerre peut être déclarée, un séisme pourra nous secouer, qu’importe, rien ne m’empêchera de m’enfoncer à nouveau entre ces délicieuses lèvres pour enfin retrouver la chaleur de son corps.
Lorsque ses cuisses se resserrent autour de mon visage, je sais qu’elle est proche du gouffre, j’aspire son clitoris entre mes lèvres et poursuis le mouvement de mes doigts, les courbant davantage pour aller stimuler son point sensible.
Albane jure alors que l’orgasme la fauche. Elle se cambre sur le fauteuil en gémissant, prise de spasmes, avant que son corps se décrispe et qu’elle s’affaisse à nouveau dans le siège. Qu’elle est belle, alanguie par le plaisir, un sourire gravé sur le visage, les yeux brumeux, les joues rougies. Mais elle est encore bien trop habillée à mon goût, et moi aussi, en passant.
Je tire sur le nœud sur sa hanche pour ouvrir cette robe qui la moule divinement avant d’en écarter les pans pour découvrir un soutien-gorge dans la même teinte bleue nuit que son tanga. Cette femme est la tentation même, et le pire, c’est qu’elle ne semble pas en avoir conscience. Pourtant, elle est venue ici avec une idée précise, c’est elle qui l’a dit.
Je dépose mes lèvres sur son ventre et remonte lentement entre ses seins, mais Albane reprend ses esprits et attire ma bouche contre la sienne. C’est avec une pointe d’impatience qu’elle m’embrasse, presque sauvagement, continuant à me mettre au supplice, d’autant plus qu’elle glisse ses mains entre nous pour déboutonner mon jean. Une vraie tigresse, qui s’est remise bien trop vite de cet orgasme.
- Ça ne fait pas partie de l’étude, il me semble, Madame, ris-je contre sa bouche alors qu’elle descend mon pantalon sur mes hanches.
- C’est la leçon suivante, et la cliente est reine.
- Très bien, que puis-je pour vous, Madame ?
Albane ne me répond pas mais libère mon sexe tendu avant de l’empoigner doucement, tout en mordillant ma lèvre inférieure, me faisant grogner. Je m’appuie de mes deux mains sur les accoudoirs du fauteuil, profitant de la sensation de sa main qui s’active sur mon membre, de ses doigts qui viennent jouer avec mes testicules, de sa bouche qui cherche la mienne.
Je ne sais combien de temps elle s’amuse à jouer avec mon corps, mais j’en ai les jambes qui flanchent et suis proche de l’orgasme quand je pose ma main sur la sienne pour l’arrêter.
- Albane, dis-je sans reconnaître ma voix.
Si la cliente est reine, à cet instant je n’ai plus qu’une envie, me perdre en elle. Et, bien qu’elle ne l’ait pas clairement exprimé, je sens qu’elle ne demande rien de plus. Je la pousse à se lever et l’attire dans mes bras. Sa poitrine se presse contre mon torse alors que je fais tomber sa robe à nos pieds et dégrafe son sous-vêtement en dentelle, libérant cette généreuse poitrine que je dévore littéralement des yeux.
- On file à la page 47, douce Albane, murmuré-je à son oreille en la retournant pour coller son dos contre mon torse. Nouveau sujet d’étude…
Je pose mes mains sur ses hanches charnues et la fais avancer jusqu’au bureau, sur lequel elle s’appuie alors que mes mains remontent pour venir empaumer ses seins tendus tout en dévorant son cou gracile. Je presse mon érection contre ses fesses alors qu’elle bouge contre moi, et finis par tirer ses hanches en arrière pour un petit remake de notre première nuit, debout cette fois. Cette vision envoie une décharge électrique qui vient se nicher directement entre mes cuisses, faisant tressauter mon sexe bandé. Le dos creusé, la croupe tendue, je crois que je pourrais jouir rien qu’en la regardant, à cet instant.
- L’étude manque d’action, si tu veux mon avis.
- Albane !
- Ben quoi ? rit-elle.
Son rire est étouffé par un gémissement alors que je viens frotter mon gland entre ses cuisses, le long de ses lèvres trempées.
- Il y a toujours deux étapes dans une étude, Madame, murmuré-je contre son oreille. L’observation en est une…
- A ce rythme là, je vais finir flétrie avant que tu ne me pénètres enfin ! Arrête l’observation, bon sang !
Madame semble bien impatiente… Honnêtement, je ne sais pas comment j’arrive à me contrôler alors que j’ai eu envie de la prendre à la seconde où j’ai découvert ces jolies jambes et ce corps moulé dans un fin tissu, ce décolleté tentateur et ce sourire coquin.
- On est bien là, non ? dis-je en mordillant son épaule.
- Julien ! rit-elle en montrant tout de même une pointe d’agacement.
Je m’enfonce en elle d’une poussée franche, venant me nicher dans cette intimité trempée qui me fait tant envie et que je retrouve avec plaisir. Je reste un moment comme ça, sans bouger, au plus profond d’elle et je la sens qui se contracte autour de moi pour me faire craquer, mais je résiste. Je me penche en avant et lui mordille le lobe de l’oreille, lui fais des bisous dans le cou et lui masse ses seins en ne bougeant pas mon bassin. J’adore la voir réagir à la pression que j’exerce sur ses tétons durcis. Elle gémit et s’impatiente de plus en plus, tant et si bien que je cède et commence de lents va-et-vient au fond d’elle. J’ai l’impression que nos corps s’entendent et sont à l’unisson du plaisir. J’admire la courbure de son dos lorsqu’elle ondule sous mes assauts que j’accélère petit à petit.
Albane accompagne mes mouvements, venant à ma rencontre, impatiente, et j’avoue que toute la frustration de ces dernières semaines me rend tout aussi fébrile qu’elle. J’ai envie d’elle comme jamais je n’ai eu envie d’aucune femme. J’ai envie de jouir au fond d’elle et de me laisser submerger par le désir. Je m’accroche à ses hanches et commence à me déchainer au plus profond d’elle, excité par les gémissements qu’elle exprime de plus en plus vocalement. Ses mouvements de hanches deviennent plus saccadés, plus brouillons, alors qu’elle semble approcher, à nouveau, de l’orgasme, sous mes coups de reins appuyés. Bon sang, qu’il est bon de faire l’amour à cette femme, de tout oublier au profit de nos deux corps imbriqués l’un dans l’autre !
Je maintiens la cadence autant que possible, me contrôlant pour ne pas jouir. Je serre les dents, on ne peut pas dire que ce soit la chose la plus facile à faire mais quand je la vois passer un bras entre ses jambes et se mettre à se caresser, je perds le peu de raison qu’il me restait. J’atteins un point de non retour et je commence à voir des étoiles. J’entends Albane qui gémit sans arrêt et je sens mon sexe se tendre au fond d’elle. Quand elle jouit en gémissant mon prénom à plusieurs reprises, son sexe se contractant autour du mien, et m’inonde de son plaisir, je me laisse aller, donnant les derniers coups de reins qui me permettent de me répandre en elle en jouissant à mon tour. J’adore ce moment où l’instinct primaire et bestial reprend le dessus et où nos fluides se mélangent dans un instant qui nous fait entrevoir l’éternité.
Je reprends doucement mon souffle et finis par tirer le fauteuil derrière moi pour m’y asseoir, entraînant Albane sur mes genoux. Elle se love contre moi, nichant son nez dans mon cou, et le sentiment d’apaisement qui a pris possession de mon corps et de mon esprit est une sensation que j’aimerais ne plus jamais voir me quitter. Ses mains caressent mon torse et ma nuque, quand les miennes se promènent sur ses cuisses, dans son dos, et je finis par rire sans pouvoir me contrôler.
- Qu’est-ce qui t’arrive ? me demande-t-elle sans pour autant bouger, d’une voix traînante.
- Oh rien, il a juste fallu que tu viennes à mon boulot pour qu’on puisse enfin faire l’amour, alors qu’on se voit tous les jours au tien. Normal !
- Oui, rit-elle doucement. Et Victorine va me tuer si elle sait que je dévergonde son employé.
- Ah oui, je confirme. Je suis innocent, moi. J’allais préparer une petite commande et me voilà à devoir répondre à tous les désirs d’une cliente à laquelle il est impossible de résister ! Je suis sûr que je serai acquitté par ma patronne !
- Hum… Tu lui coûtes de l’argent, je lui en rapporte… Et pas qu’un peu, si tu as vu mes commandes. Qui elle va engueuler, à ton avis ?
- Moi, elle m’aime trop pour m’engueuler… Je ne crains rien de ce côté là. Et si elle râle trop, je crois que j’ai les arguments pour la convaincre !
Je lui dis ça en montrant mon corps nu, pour la provoquer un peu. Elle ne manque pas de me donner une petite tape sur le torse et je ne résiste pas à la tentation de l’embrasser à nouveau. Cette femme me rend fou de désir et partager ces moments d’intimité et de tendresse, je ne sais pas si je pourrai un jour m’en passer. Pas question d’éduc ou de résident, ou de cliente et employé ici. Juste deux êtres qui se sont cherchés et se sont trouvés. Et je ne sais pas comment c’est possible, mais je suis heureux. Et ce n’est pas une joie post-coïtale, non. J’ai l’impression que c’est plus profond que ça et ça me fait peur.
- On n’a jamais vraiment… Parlé de ce qui se passe entre nous, dit-elle, hésitante. Je sais que vous, les mecs, c’est pas trop votre truc, mais… Enfin, on couche ensemble sans capote quand même, je crois que je peux te dire que je n’ai pas trop envie de partager… Même si j’adore Victorine.
- Alors, pour commencer, Victorine était là avant toi ! rétorqué-je en riant. Alors, si tu dois me partager avec quelqu’un, ce sera elle !
J’essaie de faire une blague pourrie pour cacher mon trouble. J’ai peur de lui avouer tout ce que je ressens pour elle mais quand je vois son doux regard posé sur moi, je ne peux m’empêcher de me sentir encore plus perturbé. Et j’enchaine donc plus sérieusement :
- Tu sais Albane, ce que j’éprouve pour toi, je ne peux le partager avec personne. Tu es la seule femme dans ma vie et jamais auparavant, je n’ai connu ça. C’est incroyable. J’ai l’impression que jamais je n’ai…
- Tu n’as jamais fait quoi, Julien ? me demande-t-elle doucement.
- Jamais je n’ai joui comme avec toi. C’est incroyable comme mon corps répond à la moindre de tes sollicitations. J’ai un peu l’impression d’être dans un rêve quand tu es dans mes bras. C’est fou, Albane… Et je ne veux partager ça avec personne ! Même pas avec Victorine !
- Même pas avec… Asma ?
Je la regarde, amusé et intrigué. Pourquoi pense-t-elle que je couche avec Asma ? J’ai pourtant bien montré dans la cuisine que j’essayais de fuir… Et que je ne pensais pas à elle.
- Asma aimerait bien profiter de mes charmes comme tu viens de le faire, je pense. Mais ce n’est pas du tout mon genre. Pas assez flicaille pour moi ! Je n’ai envie d’être qu’avec une seule femme, et c’est la plus jolie de la ville. Et tu sais quoi ? J’ai une chance monstre car elle est en ce moment nue dans mes bras !
- Je crois que c’est elle la plus chanceuse des deux, tout le monde n’a pas la chance de profiter du Papa Ours plutôt que de l’Ours tout court, dit-elle en glissant sa main dans mes cheveux.
- L’Ours a trouvé son bonheur en tous cas. Il a quand même envie de grogner encore un peu.
Et pour prouver mes dires, je me mets à grogner directement dans son cou, juste en dessous de sa gorge, comme un ours en colère. Elle éclate de rire et ce son cristallin me remplit d’une joie immense.
Une fois calmée, Albane se lève de sur mes genoux et me regarde avec une moue que je commence à connaître. Le genre plein de promesses… Elle se réinstalle sur moi, à califourchon, et m’embrasse tendrement, faisant palpiter mon petit cœur d’Ours qui n’en est absolument pas un à cet instant. La tendresse de ses lèvres contraste avec les mouvements de son bassin, niché juste là où il faut pour attiser mon envie d’elle.
- J’ai encore envie de t’entendre grogner...
- Grogner ? Moi ? Tu as dû rêver… Je ne grogne pas, je râle…
Je sens mon sexe durcir à nouveau sous l’effet des mouvements de bassin d’Albane qui se fait un malin plaisir de le faire coulisser entre elle et moi, ses mains nouées derrière ma nuque, le regard empli de désir. Comment je peux faire pour résister à une telle séductrice ? Cette femme est la tentation incarnée ! Un plaisir à regarder ! Une joie à toucher ! Un enchantement à combler.
Je passe lentement mes mains le long du dos de la splendide amazone qui est en train de me chevaucher. Je caresse ses longs cheveux dénoués, laisse mes doigts la faire frissonner en la touchant à peine, parcourant sa peau chaude pour la faire chavirer. Puis, je me saisis du galbe de ses fesses que j’empaume afin de la soulever un peu. J’ai encore envie de me retrouver entre ses jambes, au fond de cette intimité qui épouse si bien la mienne.
Albane relève un peu la tête et j’en profite pour déposer dans son cou de petits baisers tout tendres. Mais rapidement, sous l’effet du désir que je ressens pour elle, ma bouche dévie et descend pour s’emparer d’un téton que je fais passer entre mes lèvres gourmandes. Toujours les mains sur ses fesses, j’accompagne ses ondulations du bassin tout en mordillant son téton qui durcit sous l’effet de l’attention dont il fait l’objet. Pour ne pas que l’autre soit jaloux, je m’en occupe à son tour et Albane se cambre sur moi pour m’offrir un accès plus facile à sa magnifique poitrine. La vue est réellement aphrodisiaque et je sens que je ne vais pas résister longtemps à l’envie de retourner au chaud.
Albane se montre tout aussi impatiente que moi, ondulant contre mon membre tendu alors que lui comme moi n’attendons qu’une chose : une plongée dans les profondeurs. Il semblerait qu’elle ait décidé de jouer, un peu comme moi tout à l’heure, mais je n’ai pas dit mon dernier mot.
- Je ne sais plus de quelle page il s’agit, mais j’aime beaucoup ce poème-là, murmuré-je alors que ma main vient se glisser entre ses cuisses pour partir à la découverte de son clitoris.
Albane se fige en sentant mes doigts se saisir de son bouton de plaisir, mais j’agrippe sa hanche de ma main libre et la pousse à continuer ses mouvements.
- Ne t’arrête pas, ou passe à l’étape suivante, à toi de voir, Albane, mais ne t’arrête surtout pas.
- Seriez-vous en train de me supplier, Monsieur Perret ?
Je continue mes caresses sur son clitoris et glisse un doigt entre ses lèvres humides. J’adore la sentir essayer de me résister.
- Je me demande qui va supplier qui, Madame Morel…
- Tu me cherches, je rêve ? rit-elle en glissant sa main derrière elle pour venir attraper mes testicules doucement.
- Mmm. Je crois que tu as trouvé quelque chose alors que c’est moi qui te cherchais, a priori…
Elle me sourit et vient m’embrasser dans le cou tout en massant ses trouvailles, me faisant râler de plaisir.
- Dis-moi ce que tu veux, là, tout de suite, Julien, murmure-t-elle à mon oreille, parce que moi, j’ai envie de te sentir en moi.
- Albane, je pensais que tu n’allais jamais demander ! Moi aussi, je veux te pénétrer, retourner dans cet endroit magique qui me fait fantasmer et que j’ai encore envie d’honorer !
Ses lèvres se posent brusquement sur les miennes et je la sens se soulever alors qu’elle empoigne mon sexe tendu avant de se laisser glisser dessus lentement. Albane s’enfonce lentement jusqu’à ce que ses cuisses rejoignent les miennes. Elle gémit doucement et plonge son beau regard dans le mien. Mes mains se posent sur son dos pour la coller contre moi. J’enfouis ma tête dans son cou et laisse mes lèvres goûter à la douceur de sa peau, dans cet endroit si sensible qu’elle gémit encore plus fort.
Elle entame alors un mouvement lent de haut en bas qui me pousse à plonger à nouveau mes yeux dans les siens. Albane se relève doucement jusqu’à faire sortir mon gland totalement puis revient brusquement s’asseoir sur moi, provoquant un sentiment de plaisir immense à chaque retour au plus profond d’elle. Ses yeux ne quittent pas les miens, créant ainsi une tension érotique et sensuelle qui me fait croire que le paradis existe et qu’il se trouve juste là, dans les bras de cette brune qui me rend fou de désir. Je bouge mes fesses et l’attrape par les hanches pour lui imposer un rythme que j’essaie de contenir, mais je ne parviens qu’à faire monter de plus en plus le plaisir ressenti dans cette étreinte magique.
Albane saisit ma main et la positionne sur son ventre, puis d’une légère pression me fait comprendre ce qu’elle veut. Je ne me fais pas prier et caresse son bouton d’amour, m’adaptant à ses mouvements pour ne pas le lâcher et toujours le titiller. J’ai l’impression que ça la rend folle de désir car elle ferme les yeux et ouvre la bouche en haletant. Elle pose sa main sur la mienne pour accentuer la pression que j’exerce sur son intimité. Je sens mon membre aller et venir au fond d’elle et buter au plus profond. Elle se contracte de plus en plus sur moi, rendant impossible toute retenue.
Elle penche sa tête vers la mienne et vient m’embrasser, ses mains contre mon torse pour se retenir dans la fougue de notre étreinte. Je ne peux plus retenir ma jouissance et me laisse aller au plaisir, sentant une nouvelle fois tout mon sperme jaillir au fond d’elle. Elle doit ressentir que je suis en train d’exploser car elle crie mon prénom en jouissant à son tour. Nous nous unissons à nouveau et je voudrais que ce moment dure toujours. Je suis fou de cette femme. Elle est faite pour moi, nous pouvons envisager un avenir ensemble. Je le sens, je le sais. Il ne peut en être autrement.
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