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Tu es radieuse, le soleil qui filtre par les stores éclaire ta peau blanche.
"Un peu plus", tu réclames, et tu veux quitter cette vie où tu t’es donnée à moi,
Mais, avidement, je te retiens et murmure "Pourquoi ?" alors que je sais.
Enfin conquise, enfin mienne, tu t’es lassée de cette existence,
Mon amour, mon amie. Il t’attire, l’astre suprême, chatoyant.
A sa portée, rien ne te paraît impossible et
Ni moi ni personne ne sauront te détourner de lui.
Quel accueil fera-t-il à ton teint blême ?
Un grain que je chéris par-dessus tout, qui déjà m’échappe
Et j’ai beau tenter de te raisonner, de t’attraper,
Sans crier gare, tu files vers lui.
Y trouveras-tu ce que tu cherches ?
Je te vois ouvrir les stores et tu es nimbée de sa lumière.
Habilement, il t’enveloppe à mesure que tu m’oublies,
Notre histoire s’achève et la vôtre ne fait que commencer ;
Tu disparais, ses rayons te traversent, te transpercent.
Y oublieras-tu tout ce que nous avons vécu ? Moi, jamais…
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