Chapitre 1
Nous voilà situé en Amérique, où la richesse d’une famille faisait vivre les plus grandes entreprises du pays. De génération en génération, la famille Sprigan avait réussi à étaler leur commerce sur tout le continent faisant connaître leur nom partout. Le dernier héritier de la famille, Adam, dirigeait l’une de ses entreprises familiales. C’était un jeune homme qui était doté d’une beauté sans pareille et malgré tout son argent, d’une grande bonté d’âme. Brun, les cheveux courts et les yeux marron, il faisait tomber les femmes comme des mouches mais il avait déjà choisi celle qui partageait sa vie au quotidien.
Ils s’étaient rencontrés au lycée, tous les deux dans le clan des populaires du bahut. Elle, meneuse des cheerleaders et lui, quarterback de son équipe de football américain, ils étaient faits pour être ensemble. Après le diplôme, ils s’étaient mariés. Sophie, sa femme, était une femme charmante au charme sulfureux. Elle avait une longue tignasse aussi noire que l’ébène et un regard bleu comme les abysses de l’océan. Plus jeune, elle avait vécu dans une famille assez pauvre et ses parents, pour lui donner un meilleur avenir, l’avait poussé dans les études et donc n’avait pas beaucoup profité de son adolescence. Aujourd’hui, elle travaillait dans la médecine, en tant que dentiste précisément, à la clinique de son oncle en tant qu’assistance pour le moment. Elle s’était rarement amusée jeune et son manque se répercutait aujourd’hui.
Sophie avait vingt-six ans et ne perdait plus une minute pour s’amuser et profiter de sa vie. Adam ne disait rien, il savait ce qu’elle avait vécu et ne voyait aucun inconvénient à ce qu’elle sorte voir des amis. Sauf que ce n’était pas ce que pensait son meilleur ami, Victor. Un jeune homme aux cheveux blond comme les blés et les yeux bleu clair. Ils se connaissaient de la petite école et ne s’était jamais quitté. Victor lui a toujours été de bon conseil, bien qu’il n’ait pas été très favorable à ce qu’Adam se marie avec cette femme. Dans le temps, le jeune blond sortait avec la meilleure amie de Sophie, Brittany, mais malheureusement, voyant que celle-ci montrait de l’importance seulement à ce qui était matériel, telle que l’argent, les bijoux et les voitures de luxes. Victor avait vite coupé à sa relation dite toxique et avait peur pour son meilleur ami. Le brun comprenait la crainte de son ami mais il avait confiance en sa femme. Sa gentillesse le perdra, lui avait-on souvent dit.
Cela fit aujourd’hui plus de sept ans qu’ils étaient ensemble et Adam comptait bien agrandir sa famille et ainsi engendrer un descendant et un héritier à sa famille. Ça faisait déjà un petit moment qu’il y pensait, après tout, ils avaient tous les deux une bonne situation, une maison alors pourquoi en faire profiter un enfant de leur amour. Durant son trajet de retour dans sa Chrysler noir, il essaya de bien formuler ses phrases ainsi que le moment parfait pour envoyer le sujet sur le tapis sans brusquer sa femme. Le jeune homme hésita beaucoup à emmener sa belle au restaurant pour lui faire sa demande particulière ou bien rester dans le confort de leur grande maison. Ce n’était pas vraiment l’endroit qu’il le préoccupait le plus mais la réaction de Sophie, il connaissait son caractère et quand elle ne voulait pas une chose, elle savait le faire savoir.
Plusieurs minutes plus tard, alors qu’il comptait se garer dans sa cour, il vit sa femme habillée d’une sublime robe bleue légèrement pailletée au dos nu et des talons hauts de même couleur. Il prit juste le temps de s’arrêter qu’elle entra dans la voiture avec un grand sourire orné d’un rose mat sur ses lèvres pulpeuse.
- Enfin te voilà, j’ai failli attendre, lui dit-elle lui embrassant la bouche chastement.
Sans réellement comprendre ce qu’il se passait, la jeune femme regarda son mari avec un petit sourire amusé.
- Je vois que tu as oublié, tu dois vraiment être occupé au bureau pour oublier notre soirée en amoureux.
Tout à coup et en fixant le tableau de bord de la voiture, son esprit fit vite le rapprochement et prit un air désolé en regardant sa femme.
- Je suis désolé chérie, ça m’était complètement sorti de la tête.
- Heureusement que je suis là, j’ai réservé dans notre restaurant habituel pour vingt heure trente.
- Tu ne veux pas que j’aille me changer d’abord ?, dit-il surprit par une heure si tôt.
- Mais non, on va en retard et plus tu es très mignon comme ça.
Son petit sourire le fit rire et actionna la première pour sortir de leur domaine. Bon, la question de l’endroit ne se posait plus, sauf qu’il devra se la jouer fine s’il ne veut pas que le brune fasse une crise de nerf en plein restaurant. En y repensant, il avait vraiment zappé leur soirée du quinze du mois. Tous les deux mois, ils avaient décidé qu’ils se feraient une soirée rien qu’à eux sans penser à rien, seulement leur amour en symbiose total. Sauf qu’il voulait vraiment lancer le sujet le plus vite possible, il fallait qu’il lui dise. Il y a quelque temps, il avait furtivement amené le sujet d’un enfant dans une conversation mais Sophie n’avait pas réagi à son idée et l’avait laissé en suspens depuis, il n’avait jamais réessayé. Et puis sa mère ne l’aidait pas à s’enlever cette idée de la tête. La grande diva Marianne Sprigan, la mère d’Adam, était une femme magnifique avec une personnalité unique. Elle était d’une gentillesse à toute épreuve et était une vraie mère poulet envers sa famille. Elle aussi, voulait voir sa descendance s’agrandir pour pouvoir gâter ses futurs petits enfants. Quand Adam allait voir ses parents, Marianne ne pouvait s’empêcher d’assommer son seul fils de question comme : « Quand me feras-tu des petits enfants ? », « Je ne veux pas être grand-mère trop vieille » ou encore « Tu fais bien ton boulot au moins ? ». La dernière question l’avait quelque peu gêné venant de sa mère.
Un léger rire sorti de sa gorge, ce qui attira l’attention de Sophie qui refaisait son chignon dans le petit miroir du pare-soleil.
- Qu’est-ce qui te fais rire ?, demanda la brune, curieuse.
- Oh juste un truc sans importance.
Alors que le brun se stationna devant un grand bâtiment illuminé, ils sortirent de l’engin et un voiturier prit leur place pour aller garer la voiture. Adam et Sophie, bras dessus dessous, entrèrent dans le restaurant et furent emmener à leur table habituelle. Pendant le repas, les deux amoureux s’amusaient bien, ils riaient et se lançaient parfois de doux regards. Lorsqu’ils arrivèrent au dessert, le jeune homme pensait que c’était le bon moment pour lancer la bombe. Il posa sa tasse de café dans sa soucoupe adaptée et se racla la gorge pour se l’éclaircir.
- Chérie, je voudrais te parler de quelque chose.
- Je te les déjà dis, on ne parle pas boulot durée notre soirée, dit-elle du tac au tac sans relever les yeux vers lui.
- C’est pas du boulot que je voudrais te parler mais de nous, enfin de notre avenir.
Perplexe, la brune leva un sourcil en le regardant cette fois-ci, après avoir posé sa tasse de thé.
- Comment ça de « notre avenir » ?
- Et bien, depuis un moment, je pense à notre futur. Tu nous vois pas, encore plus uni qu’aujourd’hui avec un bébé dans tes bras, un enfant né de notre amour…
Adam rêva de ce moment en s’imaginant la scène dans sa tête sans attendre une réponse de sa femme. D’ailleurs, en parlant de la jeune femme, elle avait regardé son mari avec une certaine appréhension. En fait, dans le point de vue de son avenir elle ne voyait pas d’enfant. Seulement elle et son homme dans leur grande maison. Elle connaissait l’affection d’Adam pour la famille et il s’en tiendra à son idée d’avoir un enfant, mais pas elle.
- Quand dis-tu alors ?
Se réveillant de ses pensées, elle eut le regard fuyard et mordait sa lèvre nerveusement.
- Et bien… Je pense qu’on peut toujours essayer..., dit-elle avec très peu de confiance en elle.
Malgré que sa réponse fût vague, un grand sourire apparut sur le visage du brun pensant que c’était une réponse positive. Sans grande joie à l’idée de devenir parent, Sophie parti du restaurent en compagnie de son mari et repartirent chez eux pour finir la soirée. Même si pour elle, son homme avait gâché la soirée. Elle avait caché sa frustration durant tout le trajet derrière un masque, qu’elle garda jusqu’au soir. Du côté du brun, il avait le cœur gonflé par le bonheur sachant que sa femme était enfin en accord avec lui, enfin, c’est ce qu’il aimait penser. Et il lui montra tout son amour le soir même, il lui avait fait l’amour avec tellement de passion qu’elle se sentait mal à ce moment-là. Sophie regarda son mari qui dormais paisiblement à ses côtés, son dos se relevait calmement et sa respiration régulière. Maintenant qu’il avait cette idée en tête, elle ne pouvait plus lui faire oublier malheureusement pour la brune. Elle ne voulait pas d’enfant, Brittany lui avait toujours dit que la grossesse changeait le corps en un corps avec des vergetures, la peau du ventre qui se détend ou encore les seins qui deviennent ramollos avec l’allaitement. O grand jamais, elle n’aimerait perdre son corps de rêve qu’elle s’efforçait de garder. Et avoir un enfant veut dire plus de liberté, prisonnier d’un poids. Sa liberté était précieuse et comptait bien la chérir pendant encore un long moment. La brune lança un dernier regard à son homme avant de lui tournait le dos tout en se mordant la lèvre. Elle prit une bouffée d’air avant de murmurer pour elle-même :
- Si il y a un dieu qui existe, je vous en supplie, faite que je ne tombe jamais enceinte et que mon mari et moi restons ensemble et heureux pour toujours…
Sans vraiment y croire, elle dirigea son regard bleu vers la fenêtre où le rideau n’était pas fermé et admira le ciel sans étoile quelque seconde avant de rejoindre Adam au pays des songes.
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Alors voici ma première oeuvre original, elle n'est pas corriger et vos avis et annations pour améliorer le chapitre est toujours bien venu !
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