Matt a l’esprit tourmenté par son examen de lieutenant, il ne parvient pas à s’endormir et pourtant il en aurait énormément besoin tellement il est fatigué et à cran.

Il se met à zapper les chaînes télé, à cette heure ci certaines sont interdites au jeune public. Un film érotique passe à la télé, Matt se cale confortablement dans son oreiller et décide de regarder un moment ce film.

Inconsciemment il se met à bander sous son boxer déjà bien dressé il se sent excité lorsqu’il s’en rend compte.
Lélia lui manque beaucoup et cela fait quasiment une semaine qu’il n’a pas fait l’amour avec elle, donc l’envie se fait pressante.

Sa main glisse sous son boxer pour aller caresser son sexe bien dur en regardant le film. Il le prend à pleine main pour le branler longuement. Le bas ventre lui envoie de bonnes sensations. Son gland et ses mains sont trempés de liquide séminal, il est bien excité notre futur lieutenant.

Son gland va et vient entre sa main gauche, de l’autre il se caresse les bourses. Il souffle fort et commence à se masturber bien plus fort. Au bout de quelques minutes son corps est parcouru de sursauts, son sexe frétille jusqu’à lâcher une quantité importante et épaisse de sperme.

Il prend une mini douche et enfile un boxer propre avant de s’endormir.

***

Le lendemain :

Les pompiers partent en intervention sur une voie ferrée : une jeune femme de 23 ans s’est suicidée en se balançant sous un train.

Matt et son équipe se précipite sur les rails. Ils se débrouillent pour passer sous le train.

Les dégâts ne sont pas beaux à voir, je vous laisse imaginer le genre de choses que l’on peut retrouver dans ces circonstances.

Matt et ses collègues doivent récupérer le corps de la jeune femme ou ce qu’il en reste et inspecter les lieux.

Du sang sur les rails annonce la couleur de ce qu’ils s’apprêtent à trouver par la suite.

Un bras dépasse sous le train , Matt le tire délicatement mais celui ci n’est pas rattaché au corps de la jeune femme.

Matt le dépose doucement dans un sac avec un visage horrifié. Il en a vu des choses dans ses différentes interventions mais pas des choses aussi affreuses.

Le suicide d’une personne jeune l’atteint énormément cela lui fait penser que ça aurait pu être un de ses amis.

Plus loin, des restes de viscères, des bouts de jambes, une tête amochée et decapitée, rien de beau à voir...

Il continue de ramasser ce qu’il peut avec ses collègues en prenant énormément sur lui, le ventre tiraillé et la nausée.

Il fouille également le manteau de la jeune femme pour en extraire un portable et des papiers.

Ils ont terminé l’intervention, les pompiers rangent le matériel dans les fourgons.

Matt s’éloigne en direction de la pelouse. Patrick lui jette des coups d’œil.

Il se penche en avant pour vomir en plusieurs fois tout ce qu’il avait dans l’estomac. Cette intervention l’a retourné et il n’est pas toujours évident d’avoir le cœur bien accroché.

Patrick lui tapote dans le dos : - Ça va aller... c’est Normal on y est tous passé.

Il est pris de nouveau par un violent haut le cœur et un rejet de bile, le contenu de son estomac est vide, ce qui lui fait mal en faisant des efforts pour vomir.

Matt regarde Patrick les larmes aux yeux et en s’essuyant la bouche d’un revers de main : - Je suis désolé..... c’est dur.... vraiment......

Patrick : - T’as pas à être désolé, tu es humain, moi aussi j’ai du mal avec ce genre d’intervention car cela me ramène à toute personne jeune de mon entourage. Tu te dis ça aurait pu être ma sœur.

Un gendarme arrive : - Est ce que vous pouvez prendre contact et annoncer la nouvelle à la famille... je ne me sens pas de le faire...

Il est tout aussi jeune que Matt voir même plus jeune. Il a du mal avec les décès.

Patrick : - aller futur lieutenant, c’est à toi de faire la démarche ! Ça sera ta première et tu auras d’autres fois à le faire. J’espère qu’il y en aura pas tant que ça mais ça arrive fréquemment. Je t’accompagne.

Patrick et Matt se rendent au domicile des parents de la jeune femme accompagnée du gendarme.

Matt s’éclaircit la voix avant de sonner.
Une charmante dame blonde ouvre la porte, son visage se décompose lorsqu’elle les aperçoit tous les trois avec leurs uniformes.

Matt : - Bonjour Madame, est-ce qu’on peut rentrer ?

La dame leur fait signe d’entrer le regard plein d’inquiétude. Elle leur propose de s’asseoir mais Matt lui pose la main dans le dos pour qu’elle soit assise sur une chaise confortablement pour la mauvaise nouvelle qui va suivre.

Matt : - Nous avons une mauvaise nouvelle à vous annoncer.... votre fille Maëva s’est donnée la mort... je m’excuse de ne pas trouver les mots... nous avons trouvé son corps sur la voie ferrée, elle s’est jetée sous un train autour des huit heures ce matin. Nous sommes désolés.

La pauvre dame éclate en sanglots : - Ce n’est pas possible !

Matt la regarde tristement : - Voici ce que l’on a retrouvé. (Il lui tend ses papiers et son portable).

Elle se met à hurler à en devenir hystérique, ses cris étaient perçants et pleins de détresse dans les oreilles des pompiers.

Matt lui murmure quelques mots tout en lui tenant le bras. Avec quelques paroles il réussi à la calmer quelques minutes. Il sent les larmes lui monter aux yeux. La dame le dévisage d’un air inquiet.

Matt : - Désolé....

Puis il s’éclipse quelques minutes pour craquer sur le pas de porte. Cette journée est épouvantable pour lui, voir la détresse et le malheur de cette pauvre femme l’a vraiment touché au plus profond de lui.

Le gendarme : - Nous allons procéder à l’inspection du domicile.

Patrick rejoint Matt dehors : - Tu t’es bien débrouillé pour une première, moi je me rappelle que j’avais craqué et je n’avais rien pu articuler, tu as géré comme un chef.

Matt : - Comment peut on mettre fin à ses jours dans de telles conditions ? Comment peut on en finir tout court.

Au bout de quelques heures les pompiers sont rentrés chez eux et les gendarmes ont retrouvé une lettre indiquant que cette jeune femme avait un cancer incurable et qu’elle souhaitait mettre fin à son calvaire car son combat était perdu d’avance.

Matt passe plus d’une heure sous la douche à réfléchir, à se tourmenter, à craquer.

Cette journée, il s’en rappellera.