Dans le bureau du directeur. Le directeur, l’infirmier chef, et Mlle Gilbert l'assistante sociale, tous devant le poste de télévision.

Le directeur Général RATP–RER répondit aux questions du préfet – Monsieur le préfet, nous sommes actuellement confronté à une catastrophe en série sur nos rames de métro, nous obligeant à interrompre en extrême urgence l'ensemble du trafic RATP et RER. Certaines rames se sont trouvées bloquées entre deux stations, nous obligeant à dépêcher des agents de sécurité pour évacuer les voyageurs. Puis d'autres rames se sont littéralement téléscopées, entraînant de multiples accidents parmi les voyageurs. Il faut alerter les secours de toutes urgences.

- Je viens d'alerter le gouvernement, répondit le préfet. - Il va activer les différentes cellules de crise nationales. Mais pouvez vous me donnez plus détails ?

- Le point de départ semble être une gigantesque panne informatique. Pour le moment nous ne savons pas s'il s'agit d'une simple panne, ou d'une attaque terroriste.

- Nos informaticiens sont sur la brèche. Une analyse rapide des procédures de contrôle nous a permis de mettre une évidence ... une anoma .... hormis ... le fait que ... vraisembla ... La communication devint hachée, puis se noya dans un crachotis, et s'interrompit complétement !

- Allô! Allô! Répondez moi ! Monsieur ! Monsieur le Préfet !

- La transmission est coupée, admit l'infirmier chef. L'équipe toute entière attendit quelques minutes, et Mlle Gilbert pianota frénétiquement sur la télécommande, changeant de chaîne sans succès .

Le directeur blanc comme un linge, reprit la parole. - Bon, plus de transmission du tout ! Nous n'avons plus grand chose à faire ici maintenant. Le mieux serait de rentrer chez nous, et de rester au telephone ! Mlle Gilbert, je vous reconduis, si vous le voulez, vu que le métro est en panne .

- Je vais rester un peu ! Dit l'infirmier. Je vais utiliser l'ordinateur de la secrétaire, pour envoyer un mail à tous nos patients, en esperant qu'il regardent encore un peu leur ordinateur!

Tous les autres se dirigèrent vers la porte d'entrée automatique, et le directeur présenta son badge dans le lecteur du digicode.

Quelques minutes plus tard, toutes les lumières de l’établissement s'éteignirent , puis se ralumèrent une heure après.