Chapitre 43. Gabriella

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Gabriella avait trouve refuge dans sa chambre d'hôtel. De là, elle pianota inlassablement sur son portable, à la recherche de son mari Alberto, et d'informations capables de lui expliquer les événements. Curieusement, seul les contacts de sa famille et de ses amies, faisant du tourisme actuellement à l'étranger, étaient accessibles. Elle appela Josepha qui terminait un périple dans le grand Canyon aux USA, pour comprendre qu'elle n'avait, elle, aucun problème. Puis elle appela Sophie sa fille à Pékin, qui répondit de même. Par contre Ursula qui venait juste de rentrer de Moscou se plaignait d'avoir été empêtrée, pendant tout son séjour, dans des bouchons de voitures interminables provoqués par une gigantesque panne de feux de circulations. Mais ces pannes étaient fréquentes en Russie.

La télévision de l'hôtel fonctionnait très bien, et elle apprit avec elle que le métro parisien était complètement bloqué, et que la circulation des voitures commençaient à se paralyser. De plus, de nombreux dysfonctionnements se faisaient jour, certains passagers, d'autres permanents, et rendaient paradoxalement la vie des parisiens beaucoup plus facile. Les digicodes de porte ne filtraient plus les entrées, les distributeurs de monnaie distribuaient sans demander de code bancaire, et de nombreux sites internet étaient maintenant en accès libre. Puis vint le journal télévisé : les images et les vidéos défilaient et montraient de nombreux individus qui se rassemblaient en bandes, et profitant de l'absence de contrôle, rentraient illicitement dans les bâtiments administratifs et les entreprises privées. Heureusement, ils ne se livraient aucunement à des activités de pillage, et étaient facilement évacués par les vigiles et les forces de polices. La caméra s'attarda ensuite sur une bouche d'égout de la rue Saint Martin. Une passante était interviewé et parlait affolée au micro :

- J'en ai vu deux, des vrais « zombies » je crois, entrer dans les égouts par cette bouche, un homme et une femme je crois ! J'ai averti la police ! Ils sont certainement dangereux ! Mais ils m'ont rassuré et m'ont dit qu'ils seront bientôt obligé de sortir ! A cause des pannes d'ouverture des vannes de régulation, le niveaux d'eau allait monter, et il risquaient la noyade.

Gabriella perçut un léger bruit à la porte d'entrée, inhabituel, et angoissant dans cette ambiance. Elle s'approcha doucement, et regarda par l'oeilleton. Sa surprise fut grande d'apercevoir son mari Alberto, entouré par plusieurs personnes, tous débraillés, et échevelés. Ils lui rappelaient les « zombies » de la télévision. Alberto frappait à la porte de la main droite. Dans sa main gauche il portait un marteau ...

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