Chapitre 46. Armageddon
La ville était très calme.
Cela faisait maintenant deux ans que le calme était revenu, le calme après l'apocalypse, l’Armageddon planétaire », comme les médias l'avait baptisé. D'ailleurs il n'y avait plus de média. Personne n'avait vraiment compris ce qui était arrivé ! Certains experts avaient évoqués le bug de l'an 2000, qui aurait agit à retardement, d'autres un complot des multinationales qui aurait mal tourné. Un informaticien a même évoqué un point de départ au Japon, dans la ville de Yokohama, ou une jeune fille aurait prophétisé tous les événements, avant de se faire Hara-kiri. Mais personne n'y a cru. De toute façon, il n'y avait maintenant plus d'informaticien, plus d'expert, ni de scientifique sur cette planète maudite.
Valérie Gilbert était l'une des rares, des très rares rescapées, et elle arpentait les rue de Paris, avec Alberto, un touriste Brésilien qu'elle avait rencontré trois mois avant. Leur histoire se ressemblait, et ils passaient leur journée à chercher des vivres dans les magasins dévastés. La pluparts étaient inondés, car presque tous les égouts de la ville avait débordé.
Les morts étaient partout, mais avec le temps, la puanteur s'était atténuée, et les cadavres, quand ils n'était pas à moitié dévorés par les rats ou les chiens errants s'était momifiés sur place. Alberto reconnu ainsi dans une ruelle Gabriella, sa femme qui s'était jeté par la fenêtre de son hôtel. Héléna lui avait raconté comment elle avait réussi à échapper à son patron, avant qu'il ne se suicide, pour une histoire de revenge-porn, qui l'avait rendu fou. Alberto, ne pouvant oublier Gabriella, s'était décidé à dévaliser une pharmacie, et avait vidé le stock de chlorpromazine pour se suicider. Mais au lieu de le tuer, le médicament l'avait plongé dans un coma d'une semaine. Heureusement qu'Héléna l'avait trouvé et pris soin de lui. A son réveil son délire avait disparu, et il avait décidé de poursuivre son traitement!
Hier Héléna et Alberto avaient tous les deux aperçut au loin un couple, et tenter de le rattraper ! Mais ils s'étaient échappé !
La survie quotidienne avait remplacé la vie quotidienne, car il fallait sans cesse surveiller ses abords. Quelques bandes de zombies sévissaient encore avec leur armes, des couteaux et des marteaux le plus souvent. Mais ils étaient faméliques et de moins en moins nombreux, incapables de s'alimenter correctement, et s'agressaient très souvent entre eux !
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