La solitude
Je recus un coup de téléphone provenant de celui de ma meilleure amie, Annie. On étaient comme des soeurs toute les deux étant donné que j'était fille unique on passait presque toutes nos journées ensembles à bavarder. Je décrochai alors aussitôt mais ce ne fut pas sa voix que j'entendis à l'autre bout du fil, c'était sa maman.
- Bonsoir Amélia, c'est moi Corrine. Sa voix était faible et tramblante.
- Oui, Qui a-t-il ?
- Et bien... Je... Annie a eu un grave accident en vélo et... Elle n'a pas survécu. À cette annonce sa voix se décomposa et elle pleura. réalisant ce qu'elle venait de dire, je me mis à pleurer moi aussi.
- Je suis tellement désolée...
- Tu n'y est pour rien Amélie. Je mexcuse mais je vais racrocher, j'ai besoin de repos.
Sur ces paroles, elle coupa court à la discution.
Un jour, après l'annonce de la mort de ma meilleure amie, j'entendis sonner à la porte. Personne n'alla ouvrir alors je m'en occupai. J'ouvris la porte et vis une fille au beau visage, mais inexpréssif. Elle ressemblait légèrement à Annie, ce qui fit remonter mes larmes. Elle ne parlait pas mais je la laissai entrer. Je ne parlais pas non plus mais cela me convenais. Elle avait un tatouage dans le cou, il y était marqué "Loneliness" Ce qui signifie solitude. Elle était la solitude. J'étais la seule à la voir, elle était invisible aux yeux des autres.
Cela faisait maintenant 4 ans que la solitude m'acompagnait partout ou j'allais. Elle ne parlait jamais mais au moins elle m'écoutait lorsque j'avais besoin de me confier. J'aimais bien réster avec elle, je me sentais en sécurité quand j'étais à ses cotés.
Puis j'entrai à l'université et là, je fus intégrée dans un groupe de filles mais la solitude était toujours présente. Elle ne disait rien mais elle était là. Quand un jour, je fus invitée dans une boite avec mes amies. Nous nous préparâmes ensembles. La solitude m'accompagna jusqu'à l'entrée de la boite de nuit, mais au moment d'y entrer, elle resta dehors, immobile, et me regarda avancer tout en rigolant et en chantant puis, elle me tourna le dos et repartit, me laissant là avec mes nouvelles meilleures amies. Je ressentis un bonheur immense m'envahire et tout le poid qui pesait sur mes épaules me quitter. Je n'étais plus seule.
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