C'est la sensation que je déteste le plus.
C'est quand vous êtes présent et que vous avez une plétore de possibilité mais qu'il est impossible de choisir quoi faire, ou au contraire vous n'avez aucun choix mais le résultat ne vous plait pas.

C'est quand je suis là devant mon bureau avec une liste de chose que j'aimerais faire, que je dois faire, que quand je ne peux pas les réaliser j'ai envie de les réaliser, mais qu'une fois libre je ne peux pas.

Je suis là, libre et je me sens enchaînée, impossible de faire quoique ce soit.

Se sentir bloqué, c'est ressentir une incapacité de se mouvoir tant sur le plan intellectuel que physique. C'est à dire que vous n'arrivez pas à faire et vous ne pouvez pas physiquement faire.

Un des résultats de cette facheuse sensation qu'est le syndrôme de la page blanche, vous voulez écrire, mais vous ne pouvez pas et vos mains ne tapent rien, ou que vous voulez dessinez, mais qu'aucune idée ne vient et que vos doigts se sentent incapables.

Au contraire des autres sentiments ou sensation, vous ne pouvez vous en libérez. La tristesse se fait écrasé par la joie, la peur par quelque chose de rassurant, mais le blocage ne peut être résolu que pas nous-même.

Le blocage me lit les mains et me sape le moral.

Le blocage est physique, je le sens raidir tous mes muscles et affaiblir mes articulations.

Le blocage est moral, je le sens gommer toutes mes idées et mettre du vide partout.

le blocage est un flux qui traverse tout mon corps pour l'immobiliser et qui me laisse frustrée.

Le blocage, je le provoque moi même en m'obligeant à faire des choses amusantes au moment où mon esprit n'y est pas ce qui provoque d'autant plus de frustration.