Chapitre 50 : Le piège se referme

13 minutes de lecture

Gabi est partie depuis une heure, son départ matinal marqué d’un baiser furtif qui m’a laissée à moitié réveillée, et l’appartement est plongé dans un silence pesant, presque étouffant. Je traîne dans son t-shirt large, un vieux truc gris qui frôle mes cuisses, rien dessous, la sensation du tissu contre ma peau nue amplifiant ce vide qui s’installe sans elle. Mon téléphone vibre sur la table basse, un bourdonnement incessant qui me vrille les nerfs – Marc, encore, ses messages s’accumulant comme une menace sourde, "Tu m’appartiens" clignotant dans les notifications que je n’ose pas ouvrir. Je me force à bouger, attrape un verre d’eau, mais mes mains tremblent légèrement, l’écho de ses mots me suivant comme une ombre.

Un coup brutal résonne à la porte.

Je sursaute, le verre m’échappe presque, l’eau froide éclaboussant mes doigts. Mon pouls s’emballe, un battement sourd dans mes tempes. Gabi a ses clés – elle ne frapperait pas, pas comme ça. Personne ne vient ici sans prévenir. La pièce semble rétrécir, l’air s’alourdissant autour de moi. Je repose le verre, mes pieds nus glissant sur le parquet glacé, chaque pas vers la porte alourdissant ma poitrine d’une angoisse diffuse. Mes doigts effleurent la poignée, moites contre le métal, et j’entrouvre à peine, un mince filet de lumière révélant l’extérieur.

Marc.

Son regard noir me percute à travers l’entrebâillement, un éclat glacial qui me fige, mon souffle se bloquant dans ma gorge. Une décharge de panique me traverse, et je pousse de toutes mes forces pour refermer, un gémissement rauque m’échappant alors que mes paumes s’écrasent contre le bois. Mais il est plus rapide, plus fort – son pied bloque la porte, son épaule la heurte avec une violence sourde, et elle s’ouvre en grand, me repoussant en arrière. Je chancelle, mes talons glissant sur le parquet, et il entre, imposant, sa silhouette bouchant la lumière du couloir. La porte claque derrière lui, un bruit sec qui me fait tressaillir, et il tourne la clé dans la serrure, le cliquetis métallique résonnant comme un verrou sur ma cage.

Il s’immobilise, son regard me balayant – le t-shirt trop grand qui dévoile mes jambes nues, mes bras croisés sur ma poitrine dans un réflexe vain, ma respiration hachée qui soulève le tissu. Un sourire mince étire ses lèvres, mais ses yeux sont durs, tranchants, une promesse de danger dans leur éclat.

— T’as cru que tu pouvais me fuir, Cloé ?

Sa voix est un grondement bas, chargé de colère contenue, et il avance, ses boots claquant sur le parquet avec une lourdeur qui fait vibrer le sol. Mon dos heurte le mur, le froid mordant ma peau à travers le t-shirt, et je sens mes jambes fléchir sous moi, mes ongles s’enfonçant dans mes paumes alors que mon cœur cogne à me déchirer la poitrine. Il s’arrête à un mètre, son ombre me surplombant, son souffle rauque emplissant l’espace.

— T’as rien répondu, t’as fait la morte pendant des jours, grogne-t-il, ses poings se serrant, ses jointures blanchissant. Tu crois que tu peux me balancer comme une merde et jouer les princesses avec elle ?

Ses yeux me transpercent, brûlants de rage, et je vois ses épaules se tendre, prêtes à bondir. Mon esprit s’emballe – il est trop près, trop fort, et je suis seule, coincée, Gabi à des heures de revenir. Crier, frapper, ça ne servirait à rien. Une idée désespérée surgit : le calmer, rentrer dans son jeu, gagner du temps. Je force un souffle tremblant, relâche mes bras, et penche la tête, ma voix douce malgré la peur qui me tord les tripes :

— Marc, attends… T’as raison, OK ? J’ai dépassé les bornes, je reconnais. J’ai merdé, je savais pas comment revenir vers toi.

Il plisse les yeux, un éclat de suspicion traversant son regard, mais il ne bouge pas, ses poings toujours serrés. Je continue, jouant la séduction, mes mots hésitants mais calculés :

— T’es important pour moi, tu le sais. J’ai paniqué, c’est tout. J’avais besoin d’un moment, mais je voulais pas te perdre, pas vraiment.

Je fais un pas timide vers lui, laissant le t-shirt frôler mes cuisses nues, un sourire crispé aux lèvres, mes yeux cherchant les siens pour le convaincre. Son visage se durcit, et il penche la tête, son regard glissant sur ma gorge, puis remontant avec une intensité qui me glace.

— Où est le collier ? demande-t-il, sa voix tranchante, un reproche à peine voilé. Pourquoi tu le portes plus ?

Mon cœur manque un battement, et je sens la panique remonter, mais je la ravale, improvisant une excuse bancale :

— Je… je l’ai enlevé pour dormir, c’est tout. Il est dans la chambre, je vais le remettre, promis.

Il ricane, un son sec et amer, et avance d’un pas, réduisant l’espace entre nous. Son odeur – tabac, sueur, rage – me heurte, et je dois me forcer à ne pas reculer.

— Tu vas le remettre ? répète-t-il, sarcastique, puis sa voix baisse, dangereusement douce. T’as intérêt. T’es à moi, Cloé. Tu le sais, hein ? Dis-le.

Mon regard dévie une fraction de seconde – mon téléphone, sur la table basse, à trois mètres à peine. Si je peux l’atteindre, prévenir Gabi… Je hoche la tête, jouant encore, ma voix plus assurée, presque mielleuse :

— Oui, Marc, je sais que je suis à toi. Je vais te le prouver, tout ce que tu veux.

Mon esprit tourne à toute vitesse – le distraire, l’éloigner de la porte, glisser vers la table. Il me fixe, ses yeux sondant les miens, et je retiens mon souffle, espérant qu’il morde à l’hameçon. Il ricane, un son rauque qui me fait frissonner, et décroise les bras, son regard tombant sur ma bouche puis plus bas, une lueur sombre dans ses prunelles.

— Prouve-le alors, grogne-t-il, sa voix basse, tranchante. Montre-moi que t’es toujours à moi.

Mon ventre se noue, mais je n’ai plus le choix. Je hoche la tête, mes jambes tremblantes, et me redresse, le parquet glacé mordant mes pieds nus. Il me fixe, ses yeux noirs brûlant d’une exigence muette, et je fais un pas vers lui, mon cœur cognant si fort que je l’entends dans mes tempes. Je me penche, hésitante, mes lèvres s’approchant des siennes, mais avant que je puisse l’effleurer, sa main s’abat sur ma nuque. Il m’attire à lui d’un geste brusque, sa poigne me broyant presque, et sa bouche s’écrase sur la mienne.

Le baiser est dur, vorace, sa langue s’enfonçant sans ménagement alors que ma bouche reste sèche, râpeuse, incapable de répondre à son rythme. Mes mains s’accrochent à ses épaules par réflexe, mais je suffoque sous son assaut, l’air me manquant déjà. Il grogne contre mes lèvres, un son rauque qui vibre dans ma poitrine, puis s’écarte d’un coup, son regard me perçant comme une lame.

— Désolée… je… je suis nerveuse, bredouillé-je, la voix cassée, ma gorge brûlante de panique.

Ses yeux se plissent, un éclat de mépris traversant son visage. Sans un mot, sa main libre glisse jusqu’à mon menton, le serrant fort, et avant que je puisse réagir, il enfonce deux doigts au fond de ma gorge. La pression est brutale, implacable, et un haut-le-cœur me secoue violemment. Un bruit guttural, humide, m’échappe, presque un râle, et je sens la bile remonter, mes yeux s’embuant alors qu’un filet de salive s’écoule sur mon menton. Je tousse, pliée en deux, mais il ne me laisse pas reprendre mon souffle.

Ses doigts quittent ma bouche, et dans le même mouvement, il m’attire de nouveau contre lui, sa langue plongeant encore plus profondément, envahissant chaque recoin. Ses mains descendent, s’emparent de mes fesses à travers le t-shirt, les agrippant avec une force qui m’arrache un gémissement étouffé. Ses doigts s’enfoncent dans ma chair, serrant si fort que je sens mes jambes fléchir, le tissu remontant sur mes cuisses nues sous la pression. Le baiser dure, interminable, une minute entière où je suis prisonnière de son souffle, de sa rage, de son emprise, mes poumons hurlant pour de l’air.

Enfin, il se retire, ses lèvres luisantes, et me dévisage, son regard scrutant chaque détail de mon visage – mes yeux humides, ma bouche tremblante, ma respiration saccadée. Un rictus amer tord ses lèvres.

— Je sens que t’es pas sincère, Cloé, lâche-t-il, sa voix basse, tranchante comme un couperet.

D’un geste brusque, il me repousse en arrière. Mes pieds glissent sur le parquet, et je m’écrase sur les fesses, la chute résonnant dans un bruit sourd qui fait vibrer le sol. La douleur irradie dans mon dos, mais mes yeux dérivent instinctivement vers la table basse – mon téléphone, à quelques mètres à peine. Il suit mon regard, un éclat de colère traversant ses prunelles, et en deux enjambées, il s’en empare.

— De toute façon, t’as pas l’air de t’en servir, grogne-t-il, sarcastique.

Sous mes yeux, il le plie entre ses mains, un craquement sec retentissant alors que l’écran se fend et que le plastique se brise en deux morceaux tordus. Il les jette au sol, les débris s’éparpillant près de moi, et se retourne, son ombre me surplombant de toute sa hauteur.

Il plante ses yeux dans les miens, ses narines frémissant comme un animal prêt à bondir, et sa voix siffle entre ses dents serrées :

— C’est cette pute blonde qui t’a lavé le cerveau, hein ? Dis-le !

Je secoue la tête, la panique me tordant les tripes, les mots jaillissant en un filet tremblant :

— Non, Marc, je te jure, pas du tout ! Gabi, elle… elle m’héberge, c’est tout, juste un toit !

Il éclate d’un rire rauque, un son qui grince comme une lame sur du métal, et s’approche, son haleine chaude et âcre me frappant le visage.

— Si elle se met entre nous, je la fais disparaître, Cloé, susurre-t-il, ses poings se crispant jusqu’à faire craquer ses jointures. Je l’ouvre en deux s’il le faut.

Mon cœur cogne si fort que je le sens pulser dans ma gorge. Je force un sourire tordu, ma voix chevrotante mais désespérée :

— Non, attends, c’est pas ça ! Gabi, c’est rien, juste une collègue… elle sait même pas pour toi, pour nous !

Il me scrute, ses pupilles rétrécies en deux pointes acérées, puis il relâche un souffle sifflant, comme si ma peur l’apaisait un peu. D’un geste brusque, il m’attrape le poignet et me tire vers le haut, mes pieds dérapant sur le parquet, mes jambes flageolant sous son emprise.

— Fais ton sac, aboie-t-il, son ton tranchant comme un ordre militaire. Tu viens avec moi, maintenant.

J’acquiesce, la bouche sèche, et titube vers la chambre, ses pas lourds résonnant derrière moi comme un tambour de guerre. J’empoigne un sac sur le lit, mes doigts maladroits jetant des vêtements à l’aveugle – un jean déchiré, un t-shirt froissé –, chaque mouvement surveillé par son regard qui me brûle la nuque.

— Remets ton collier, grogne-t-il depuis l’encadrement, ses bras croisés tendus comme des cordes prêtes à claquer.

Je hoche la tête, la gorge nouée, et ouvre le tiroir de la commode d’une main tremblante. Le collier gît là.

. Je le saisis, et en le passant autour de mon cou, une vague de dégoût me submerge. Il m’étrangle, son cuir mordant ma peau comme des crocs, une brûlure qui s’infiltre jusqu’à mes os. Je le hais, ce foutu collier – cette relique d’un amour tordu que j’ai porté comme un trophée, un serment que je me suis infligé. Comment ai-je pu l’adorer, ce poids qui me ligote à lui ? Chaque souvenir où je le caressais du bout des doigts me revient comme une gifle, un écho de ma propre faiblesse. Maintenant, il me tue à petit feu, un nœud coulant que je m’impose sous ses yeux.

— Bouge-toi, aboie-t-il, ses doigts tambourinant contre le bois.

Je ferme le sac, les mains moites, et il pivote vers la porte d’entrée, la déverrouillant dans un claquement sec qui fait vibrer mes nerfs. Je m’arrête net, ma voix s’échappant dans un murmure rauque :

— Marc… je peux pas sortir comme ça, juste en t-shirt…

Il se retourne, ses yeux glissant sur mes cuisses nues avec une lueur froide, presque animale, puis il grogne un vague assentiment.

— Fais vite, ou je te traîne dehors à poil.

Je retourne dans la chambre, son souffle dans mon dos comme une menace palpable. Mon regard accroche le PC portable sur la commode, à moitié ouvert, un espoir minuscule dans ce chaos. Je m’approche, feins de fouiller un tiroir, et ouvre l’écran d’un geste furtif. Mes doigts volent sur le clavier, j'ouvre les mails, tape "SOS" pour Gabi, le cœur battant à m’en déchirer la poitrine. Mais un craquement derrière moi me fige avant que je ne puisse appuyer sur envoyer.

Marc m’a vue.

Il rugit, un son primal qui déchire l’air, et arrache le PC de mes mains. Il le fracasse contre le sol dans une explosion de plastique et de verre, les éclats jaillissant autour de nous. Son visage devient écarlate, ses veines saillant sur ses tempes, ses yeux noirs luisant d’une fureur démente.

— Espèce de sale pute ! hurle-t-il, sa voix faisant trembler les murs. Menteuse ! Petite garce manipulatrice !

Sa main s’abat sur ma joue, une gifle si violente que ma tête bascule sur le côté, un éclair blanc traversant ma vision. Une deuxième suit, encore plus brutale, et je m’effondre, le parquet heurtant mes côtes avec un craquement sourd. Il se jette sur moi, ses genoux écrasant mon ventre, son poids me clouant au sol. Ses mains s’enroulent autour de mon cou, ses doigts s’enfonçant comme des griffes, et il serre, serre jusqu’à ce que mes poumons hurlent en silence.

L’air disparaît. Ma gorge se déchire sous la pression, un feu liquide brûlant mes veines. Mes ongles raclent ses avant-bras, laissant des traînées rouges, mais il ne cille pas, son visage tordu par une rage inhumaine. Ma vue se voile, des ombres dansant au bord de mon champ de vision, et je sens mon corps lâcher, mes forces s’évanouir dans un abîme noir. Le visage de Gabi surgit alors, éclatant, presque irréel – ses cheveux blonds encadrant son sourire, ses yeux doux brillant comme un phare dans cette tempête. Une chaleur m’enveloppe, apaisante, au milieu de cette agonie. Ces quelques jours avec elle – ses rires, ses caresses légères, cette liberté qu’elle m’a donnée – valent tout ça. Je murmure un merci silencieux, prête à sombrer, reconnaissante pour cette lueur avant la fin.

Mais soudain, ses mains relâchent ma gorge, un spasme étrange traversant son corps. Ses yeux s’écarquillent, un éclat de confusion brisant sa fureur, et il bascule sur moi, son poids écrasant mes côtes dans un râle étouffé. L’air revient par vagues brutales, mes poumons sifflant, ma gorge râpant comme du papier de verre. Je cligne des yeux, désorientée, et la vois.

Gabi.

Elle tremble, debout au-dessus de nous, ses joues ruisselantes de larmes, ses mains crispées sur un couteau de cuisine dégoulinant de sang. La lame est enfoncée dans le dos de Marc, une tache rouge s’élargissant sur sa chemise comme une fleur obscène. Il ne bouge plus, son souffle s’éteignant dans un gargouillis humide contre mon épaule. Le sang coule sur le parquet, un filet écarlate rampant vers moi, et Gabi lâche l’arme, un sanglot déchirant sa poitrine alors qu’elle tombe à genoux à mes côtés.

Ses mains, encore rouges du sang de Marc, s’agitent dans l’air, tremblantes, comme si elle ne savait plus quoi en faire. Elle hoquette, les mots jaillissant en un torrent désordonné, sa voix brisée par la panique :

— J’ai essayé de t’appeler, Cloé, encore et encore, mais ça tombait direct sur la messagerie ! J’ai… j’ai couru ici, je savais pas quoi faire d’autre, et quand je suis arrivée, tout est allé si vite, je… je l’ai vu sur toi, j’ai pas réfléchi, j’ai pris le couteau et…

Ses larmes coulent à flots, ses joues luisantes, et elle secoue la tête, ses cheveux blonds collant à son visage. Elle parle trop vite, sa respiration hachée, au bord de l’hystérie. Je tends une main vers elle, mes doigts effleurant son bras, et ma voix rauque perce le chaos :

— Gabi, stop. Tu m’as sauvé la vie. Il allait me tuer, tu comprends ? Il allait me tuer !

Elle me regarde, ses yeux écarquillés, brillants de peur et de douleur, puis un sanglot étouffé lui échappe. Je me redresse malgré la douleur qui pulse dans ma gorge, ignorant le corps de Marc qui gît à côté, et l’attire contre moi. Nos bras s’enlacent, désespérés, au milieu de la flaque de sang qui s’étend sur le parquet, tiède et poisseuse sous nos genoux. Ses tremblements secouent mon corps, mais je la serre plus fort, mes lèvres trouvant les siennes dans un baiser brûlant, amoureux, chargé de tout ce qu’on n’a pas eu le temps de se dire. Sa bouche est salée de larmes, douce malgré le chaos, et pendant un instant, le monde s’efface – plus de Marc, plus de peur, juste elle et moi, vivantes.

Elle s’écarte doucement, ses mains encadrant mon visage, et son souffle ralentit, ses sanglots s’apaisant contre ma peau.

— Il faut appeler la police, murmure-t-elle, sa voix encore fragile mais plus ferme. Tout leur raconter, tout…

Je hoche la tête, puis mes yeux tombent sur le couteau, abandonné dans la mare rouge. Je le ramasse, mes doigts glissant sur le manche poisseux, et le porte à ma gorge.

La lame tranche le cordon du collier, d’un coup sec, et il tombe, s’écrasant sur le torse immobile de Marc. Je la regarde s’enfoncer dans le sang, ce poids qui m’a étouffée pendant longtemps, enfin brisé.

Je relève les yeux vers Gabi, mon regard débordant d’amour, de gratitude, et je murmure, la voix tremblante mais sûre :

— Tu m’as sauvé la vie, Gabi. Pas seulement aujourd'hui… mais depuis le début. Depuis le jour où tu m’as souri, où tu m’as tendu la main.

Elle me fixe, ses larmes revenant mais plus douces cette fois, et un sourire fragile éclaire son visage. Nos fronts se touchent, nos respirations se mêlant, et dans ce silence taché de sang, je sais qu’on a survécu – pas juste à lui, mais à tout ce qu’il représentait.

FIN

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Petite Poire ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0