J’ai perdu la tête et puis mon destin

Dans un café crème au petit matin.

Un arabica un peu trop serré

Sa rude amertume a su libérer

Dans mon rêve rose en douceur satin.

J’ai senti la brouille envahir mon teint.

Le chemin tracé de mon existence

Dans un expresso un peu trop intense

Pourrait me laisser comme un orphelin ?

Quand la destinée connaît un déclin,

Pour un mot de trop, une courte absence,

Elle devient vite un lacis d’errance.