Un début de soirée intense

3 minutes de lecture

 C'était sa première nuit dans ce manoir lugubre aux allures de maison hantée. Terry, le nouveau majordome des lieux s'installa sur son lit et s'apprêtait à dormir lorsqu'il repensa soudainement aux histoires racontées par les habitants du petit village qu'il avait entendu. Des histoires à faire froid dans le dos. On racontait que le personnelle de la battisse se faisait rare car l'endroit était victime d'une malédiction, malédiction qui consister à tuer toutes personnes se m'étant au service des propriétaires. Il se rendit compte que depuis son arrivée ce matin, ils n'étaient que deux à servir le couple qui habitait les lieux. Lui, et une vieille dame, bonne de la maîtresse de maison qu'il n'avait pu rencontrer. Le mari avait expliqué à Terry que sa pauvre femme était malade et qu'il n'avait aucunement le droit d'entrer dans la chambre de celle-ci qui refusait qu'on puisse la voir dans cet état. Seule Madame Dominique pouvait s'y rendre pour lui apporter à manger et la soigner.

Terry tenta de s'assoupir et ferma les yeux. L'homme eut du mal à les garder fermés, à l'extérieur, il pouvait entendre le sifflement glauque du vent qui faisait tapotait à sa fenêtre un arbre aux branches mortes et sèches. Il pouvait très bien distinguer sa forme décrépie grâce à la lumière de la pleine lune qui éclairait les environs. Il tâcha de ne pas repenser aux histoires de monstres en tout genre que ceux qui l'avait vu dans la journée lui avaient raconté. Une seconde fois, après avoir expirer comme pour se rassurer, il ferma les yeux. Une minute ne s'était même pas écoulait qu'il entendit un cri aiguë empli de terreur raisonner dans tout le manoir. Il se redressa en sursaut. Qui avait bien pu hurler à la mort de cette manière ?

Monsieur Belair, n'était pas ici ce soir, il était donc seul avec Madame Belair et sa femme de chambre.

Apeuré, il ne bougea pas d'un pouce, et tendit l'oreille un instant. Avait-il bien entendu ? Quelques secondes plus tard, un second cri perçant arriva jusque sa chambre. Il sauta du lit, plus par peur que par courage. Il trembla sur ses maigres jambes, attrapa sa lampe de chevet en la serrant des deux mains prêt à attaquer.

Il entendait à présent des bruits de pas qui faisaient craquer tout le plancher de la maison. Quelqu'un courait. Pourquoi courir ? Cette personne fuyait-elle quelqu'un ? Ou peut-être, quelque chose ? Terry se figea, le cœur battant. Et si ce qu'il avait entendu était vrai ? Y avait-il vraiment des fantômes prêts à se débarrasser de tout le personnel de l'endroit ?

« Au secours » Entendit-il. C'était là la voix de Madame Dominique qui semblait affolée. L'homme, toujours terrifié s'engagea à la recherche de la femme, une petite voix au fond de lui lui ordonna de le faire, même si lui n'avait qu'une envie, fuir. Il s'avança, hésitant à travers les couloirs de la grande bâtisse, toujours armé et prêt à frapper.

Un nouveau cri se fit entendre, il provenait d'en bas. Terry se retourna en sa direction lorsqu'il hurla à son tour, terrifié par le meuble qui se dressait maintenant face à lui, sur lequel était posée toute une collection de masques effrayants représentant des visages de monstres et créatures issue de légendes inquiétantes.

« Je vous en prie, aidez-moi ! » Cette phrase prononcée par la servante le fit reprendre ses esprits, il descendit enfin les marches pour se rendre dans le hall d'entrée. Il en était sûr, les cris venaient de la cuisine. Il respira un bon coup, avant de hurler à son tour tout en fonçant vers le cuisine comme un fou, prêt à sauter sur quiconque s’attaquerait à lui. Il enfonça la porte de la cuisine et vit, perchée sur la table sa collègue apeurée. Terry, ne voyant finalement aucune menace imminente se tu brusquement avant de regarder la dame.

-Madame Dominique ? Mais qu'est-ce que vous faites là-dessus ? Fit-il en abaissant lentement la lampe qu'il avait dans la main.

La femme tremblota en pointant du doigt derrière lui. Le sang de Terry ne fit qu'un tour. Il se retourna, l'air inquiet vers là où elle lui avait indiqué, redoutant ce qu'il pourrait y trouver.

Elle poussa un nouveau hurlement lorsqu'un rat sortit du coin sombre de la cuisine derrière lui. Il la regarda, surprit, et compris que la femme devait simplement avoir peur des rongeurs.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire JooLau95 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0