Contenu sensible, vous êtes prévenus.

Regarde-moi, détaille-moi, dévisage-moi, découvre-moi, déshabille-moi, dénude-moi, matte-moi, lorgne-moi, reluque-moi, juge-moi, imagine-moi sale et à toi, convoite-moi, bave-moi dessus, je suis là pour ça, je me suis maquillée, j’ai mis une jupe et omis mon soutif juste pour toi, oui, rien que pour toi.

Hèle-moi, aborde-moi, accoste-moi, dis-moi que je suis belle, sexy, bonne, bandante, foutrement baisable, explique-moi que mon père est voleur, glacier ou biscuitier, parle-moi des vrais hommes que je n’ai jamais connus, propose-moi un verre, une chambre d'hôtel, des toilettes publiques, j’adore ça, je dirai non juste pour que tu insistes et continues, oui, continue.

Si je fuis, suis-moi, poursuis-moi, pourchasse-moi, traque-moi, levraude-moi, talonne-moi, rattrappe moi, agrippe ma main, mon bras, mon sac, ma veste, accroche-toi, tire-moi, insulte-moi, menace-moi, étouffe mes cris de ta main, j’aime sentir tes pas derrière moi, ton souffle courir dans ma nuque, tes doigts sur ma bouche, ta force virile qui me bouscule, oui, bouscule-moi.

Accule-moi, plaque-moi contre un mur, contre une porte, contre une grille, colle-moi, bâillonne-moi, musele-moi, dévore-moi du regard, secoue-moi, gifle-moi, serre ma gorge, marque ma peau, tatoue-moi ton désir et ta force, hématome-moi, ecchymose-moi, immobilise-moi, souffle dans mon oreille tes mots doux, tes insultes excitées, détaille-moi le menu des festivités, oui, dis-moi comme je vais déguster.

Frotte-moi, pelote-moi, palpe-moi, tâte-la-marchandise-moi, tripote-moi, malaxe-moi, chiffonne-moi, pétris-moi, triture-moi les seins, compresse-moi les fesses, soulève-moi la jupe, apprends-moi que j’aime ça, froisse la dentelle de ma lingerie, traite-moi de salope, tire sur les poils que j’ai oublié de raser pour te plaire, oui, fais-moi mal.

Mets ton genou entre mes cuisses, écarte-les, glisse ta main dans ma culotte, force-moi du bout de l’ongle, si je suis serrée c’est juste que je fais du vaginisme, insiste, mets-moi un doigt, sec, brut, c’est comme le champagne, c’est comme ça que je les préfère, griffe-moi les lèvres, érafle-moi l’anus, renifle ton doigt, crache dessus avant d’y retourner, étale ta salive sur mon intimité, badigeonne-moi de ta bave, oui, humecte-moi.

Retourne-moi, écarte mes fesses comme un abricot, claque-les, tire mes cheveux, déchire ce qui te gène, tu ne peux plus attendre, je t’ai trop allumé, sors-le, frotte-le contre mon cul, contre ma chatte, taloche-moi les cuisses avec, j’ai été si vilaine, enfonce-le moi, bien profond, défonce-moi, emboutis-moi, accidente-moi, laboure-moi le jardin, ravine-moi, pioche-moi, terrasse-moi, marteau-pique-moi, fore-moi jusqu’à la giclée, te retiens pas surtout, ensemence-moi le sillon, refile-moi l’oïdium et la moniliose peut-être, oui, gâte-moi.

Essuie-toi sur mes fesses, sur ma jupe, rengaine et rebraguette, tire encore un peu mes cheveux, pince encore mes lèvres de pute trop maquillées, caresse une dernière fois mes joues zébrées de fard, j’ai l’air d’avoir trop pris mon pied, je ne tiens plus sur mes jambes, improvise-toi médecin, prescris-moi de fermer ma gueule, une dernière gifle pour la route, abandonne-moi maintenant, détourne-toi, éloigne-toi, évanouis-toi dans la nuit comme s’il ne s’était rien passé, il ne s’est rien passé, oui, rien que je n'ai mérité.