J'ai tant voulu
J'ai tant voulu,
J'ai tant voulu, j'ai tant voulu, (refrain)
Guérir tes profondes blessures
J'ai tant voulu, j'ai tant voulu (refrain)
Je t'ai porté à bout de bras, autant que j'ai pu,
Et, de tes fêlures, quand mon cœur en saigne,
Transpercé, je porte alors ma croix,
Sens-tu son sang, couler en tes veines ?
Autour de mon cou, Saint-Benoît,
Mes mots alors, te viennent-ils, que te disent-ils ?
J'ai tant voulu, j'ai tant voulu (refrain)
Cicatriser tes profondes entailles
Avec la lumière de l'aube du jour
T'aimer plus que le Ciel lui même
Panser ton Âme, ses failles,
Puis, de baisers se noyer, délicat poème,
Sentir, sur mon visage un peu d'amour, soufflé,
Le Soleil est si beau,
Je m'accroche à son plus vif rayon
Pour, traverser ce pont
J'ai tant voulu, j'ai tant voulu (refrain)
Moi, revêtir "Mariale"
Pour Toi, ma robe astrale.
De mon sourire, j'écraserai tout mal,
Mais les anges, tu sais, on ne les loue pas,
Ils servent l'Éternel,
Pourtant,
Je voudrais tant, je voudrais tant,
Un jour, paisible,
Goûter moi aussi, ce fruit de l'Amour
Et, croquer à deux de beaux jours....
A. P.
Musique à apprécier :
Waltz of the rain (Chopin)
Annotations
Versions