La grâce de l'enfance
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La magie soudaine d’un geste de tendresse
Porté par le souffle d’un désir de caresse
Une main hésite retombe avec douceur
Attend suspendue l’aveu fragile d’un cœur
Un charme d’amour soutient toute une vie
Invite à l’abandon, ce qui résiste et crie.
Sans condition, le présent gracieux absolu
De soi offert, inonde les enfants perdus.
Le chant de leurs rires vaut toutes les arabesques
Des danseuses, des cygnes, des pétales de roses,
Des flocons de neige en dentelles pittoresques,
Des brises jouant dans les fleurs, les primeroses.
Dodus, adorables, les petits de ma fresque ;
Dans mes bras leurs baisers est seul charme à ma cause.
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