Mercredi 15 juillet
Je crois que je n'ai jamais connu de journée aussi calme que celle-ci.
C'est à peine si j'ai travaillé maximum trente minutes depuis le matin jusqu'au soir. Au moins, j'ai encore une fois bien avancé mon livre...
Mais, pas d'inquiétude ! Pour remédier à ce calme plat, les enfants allemands de la maison de vacances d'à côté ne ménageaient pas leurs efforts : entre les cris, leur langue et les pommes... Eh oui, ils nous ont balancé leurs pommes pourries les gamins ! Fort heureusement, j'avais suffisamment de temps pour m'engager dans la guerre, et je me suis fait un plaisir de leur renvoyer leurs fruits.
Il faut rendre à César ce qui appartient à César, après tout !
Chose qui n'aidait pas du tout à accélérer le temps : dès que des vacanciers arrivaient et se rendaient compte que la plage était payante, ou que le snack était fermé (pour cause de « météo triste »), pouf ! Ils s'enfuyaient.
J'aurais bien voulu leur courir après, mais j'étais bien trop occupée à discuter ou lire mon livre :)
Annotations
Versions