Le phare où nous nous étions promis l'éternité

Une minute de lecture

J’ai ouvert les yeux mais n’ai rien vu,

« ça y est, ai-je pensé, il t’a eu. »

M’a-t-il laissé seule dans la rue ?

Qu’avais-je fait qui ne lui avait plu ?

Je voulais juste qu’il se remémore,

Les moments passés sur ce port,

Où aucun de nous n’avait de torts.

Pourquoi voulait-il tant ma mort ?

Alors que je lui avais offert mon cœur.

Je sens l’eau sous ma joue.

Il m’a pris par la main, m’a appelé son « bijou »,

Avant de me jeter sur le sable, de me mettre à genoux.

J’ai voulu me défendre, le laisser,

Mais il a insisté, il s’est acharné.

Le phare, où nous nous étions promis l’éternité,

Illumine la scène comme pour l’arrêter.

Il n’en a rien à faire, il a tout oublié,

Et mes cris effrayés ne semblent pas le troubler.

La lumière s’éloigne, encore un instant de clarté !

Le noir a envahi l’espace au moment où il m’a tué.

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