La fresque
Elle est vraiment magnifique cette fresque. Elle emplit un mur de ma chambre, celui face à mon lit. Heureusement qu’elle est à cet endroit d’ailleurs. Si elle avait était dans le salon, j’imagine la tête des amis qui viennent de tant à autre. J’imagine surtout la tête de mon pote Marc.
Il y en en une qui sait, et pour cause.
Le mur est blanc, la fresque gris bleue. Elle me rappelle… C’était il y a quinze jours, un samedi.
J’avais décidé de me lancer dans des travaux de décoration. Je voulais refaire celle de ma chambre. Tout était prêt, la chambre vide de meubles, le sol couvert d’une grande bâche. Au centre, une table sur laquelle étaient déposés les pinceaux, les rouleaux, la peinture. Je voulais aussi changer les contours de le la porte et de la fenêtre, remplacer les moulures par de simple baguettes, plus sobres. Donc scie, marteau, petit clous, bref, j’étais équipé pour passer la journée à bosser.
Et j’allais attaquer quand la sonnette à retentie. Agacé d’être interrompu avant même de commencer, je suis allé ouvrir.
- Salut mon beau, besoin d’aide ?
- Caro ? Mais, qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas partie avec Marc ?
Caro, s’est la femme de Marc, mon ami. Je l’adore, Marc, mais elle aussi. Toujours souriante, enjouée. Et puis elle est belle comme un cœur. Blonde, les cheveux longs, fine, des jambes à couper le souffle. Nous nous entendons très bien.
- Ben non, il a été appelé pour le boulot, une urgence. Alors je me suis dis que j’allais venir de donner un coup de main pour ta chambre.
- Et bien merci, avec plaisir.
- Cool, ça va être amusant de bricoler tous les deux. J’ai apporté de vielles fringues, juste le temps de me changer et on attaque ?
- Ca roule, je te prépare un thé en attendant.
Caro est partie se changer dans la salle de bains, elle est revenue habillée d’un vieux jogging et d’un vieux tee-shirt. Même ainsi, elle est superbe. On a papoté quelques minutes, en buvant elle son thé, moi un café, et nous avons attaqué les travaux.
On a bien bossé au début. On a peint et changé les baguettes, puis on a voulu commencer à peindre. La, ça a dégénéré un peu. On riait pas mal, et, « malencontreusement », mon pinceau dans un geste « incontrôlé » lui a fait une grande trainée sur le tee-shirt. Bien entendu, elle a réagit, et c’est mon nez qui a prit. Ensuite ben ….
Et donc, la fresque. Celle-là même que je regarde en ce moment, allongé sur mon lit, me masturbant lentement. Celle-là même que personne, et surtout pas Marc, ne devra jamais voir.
La partie de droite, c’est l’empreinte du corps nu de Caro. Ses fesses, sont dos, ses épaules, ses cheveux. On ne voit pas ses cuisses, elles étaient autour de ma taille alors que j’étais profondément enfoncé en elle.
Sur la partie de gauche, elle était face au mur, collée à celui-ci. On y voit le haut de ses cuisses, la trace de sa toison (c’est une vraie blonde Caro même si la trace est gris bleue). On y voit son ventre, ses seins, on devine même les tétons. Et on voit son visage, du moins son front, son nez, et sa bouche, ouverte sur le cri qu’elle a émie quand je lui pris son petit trou.
Il y a la trace de mes mains autour de chaque empreinte de son corps.
Le troisième morceau de la fresque, c’est moi, mes fesses, mon dos, mes épaules. Pas mes cheveux, j’avais la tête penché en avant et je la regardais me sucer. Elle m’a bu jusqu’à la dernière goutte.
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