De manière générale une certaine altération du signal est inévitable. Alors avec des paramètres qui sont régulièrement endommagés, la distorsion prend place accompagnée d'une hyperacousie. Une cacophonie au rythme de crispations m'envahie. Elle m'envahie à en rendre fou, à vouloir se mettre les mains sur les oreilles et à se recroqueviller. La saturation fait son entrée. Mon champ de vision se transforme en un écran cathodique mal réglé sur lequel on voudrait taper pour réussir à capter.

La bibliothèque s'affole et ce sont toutes ses particules-débris et ses reliures-poussières qui transmettent des signaux au rythme de mes vaisseaux qui se dilatent. La pompe à injection se délite, le dosage n'est plus efficient. Une opression au tempo de la pression, le métronome artériel s'accélère. 90 BPM.100 BPM.

Amputée de l'interface brumeuse, la collision infernale entre les deux mondes s'approchent. Non par une fusion mais telle une fission, c'est mon esprit qui se désintègre.

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200 BPM.

C'est mon myocarde qui se désintègre.

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