Blanche nuit
Que j’aime à caresser ta peau blanche,
Que ton corps se déhanche,
A te serrer dans mes bras,
Oasis de mon Sahara.
Que j’aime à observer ta lune,
En être l’explorateur,
Voyageur dans tes dunes,
Et dans ton fort intérieur.
Que j’aime à caresser ta peau douce,
En effleurer le grain,
Déclencher les secousses,
Nébuleuses en tes reins.
Que j’aime sur mon épaule,
Que ton souffle se meurt,
Et que ma main survole,
Ton pays de langueurs.
Que j’aime quand tu calques
Les allures félines,
Tes griffures se décalquent
Sur ma peau câline.
Que j’aime ces frissons affleurant
De mes doigts effleurant,
Qui, dans leur impatience,
Martyrisent nos sens,
Que tu gémisses « encore »,
Choisissant bien ton mot,
Quand, dans ton cou, je mords,
Excitant placebo,
Quand tes sens s’affolent,
Tes yeux avides de tendresse,
Et qui dessinent l’hyperbole,
D’une nuit blanche pleine d’ivresse.
Et dans notre érotisme,
Eveiller l’émoi,
Suppliant l’exorcisme,
Jusqu’à la prochaine fois.
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