A coeur ouvert
« Rire aux éclats pour soigner les blessures de notre amour. Rire aux larmes pour tromper celles de mon chagrin. Rire jusqu’à couvrir l’écho de mes pleurs dans la nuit. Rire parce que tu ne mérites pas de savoir combien je souffre depuis ton départ. Tu as perdu tous les droits, même si tu possèdes mon cœur jusque dans les abysses de l’amour. Et si le temps fait son travail, un jour je t’oublierai, et j’en guérirai. » Tyrasow
Je voudrais pouvoir te détester autant que je t'aime. Ou te détester suffisamment, pour ne plus t'aimer autant. Te détester d'amour, pour t'aimer d'amitié. Mais tout compte fait, c'est presque impossible. A chaque fois que je te vois, j'ai cette étrange sensation d'incapacité, je deviens faible, et j'y renonce. C'est comme un jeu en fait, tu fixes les règles, et plus encore tu gagnes à chaque fois. Normalement, quand on parle d'amour, on se dit plus fort et patati patata, mais que dalle, pour moi c'est le contraire (je suis anormale). Je perds tous mes moyens, tout ce qui me définit se mêle à l'abstrait, et c'est dans un état second que je suis. Tu gagneras à chaque fois, et depuis le début c'est comme ça.
Parait que quand on est amoureux, on est heureux. Alors j'ai supplié le ciel de me donner l'amour. Mais où est le bonheur? J'ai jamais été aussi triste, désemparée et dépossédée de moi même. Les amoureux mentent ils au monde pour nous tromper à ce point? J'y ai cru, et c'est devenu vital pour moi de te garder. Peut être que tu as raison, je suis devenue accro. Accro à quoi, à qui? Mais merde, j’peux pas être accro, pas comme ça, pas aussi vite!
Mais meuf l'amour c'est comme les drogues, t'y deviens accro, et t'en démords pas pendant des mois, voire des années. T'entames la désintox' mais au moindre faux pas, c'est la rechute fatale. C'est pareil, tu te punis, tu t'interdis d'aimer, tu luttes contre tous tes sentiments, puis c'est plus fort que toi, tu te jettes dans ce gouffre sentimental, s'en est fini. T'es jamais calmée, t'en as jamais assez.
Mais ça fait mal, mal comme le verre brisé dans le pied, mal comme l'aiguille dans la veine, mal comme les coups que tu reçois. Ce mal est "doux" et précis, il te prend aux tripes, resserre le coeur, noue la gorge, et rend les yeux humides.
Mais comme on est amoureux, bah ça a l'air bien, et tu t'en plains jamais.
Tellement de choses changent quand tu risques l'amitié pour de l'amour. Il y a des choses que tu dis moins, des choses que tu ne fais plus. T'as beau troquer les câlins et les mots doux. On a arrêté de se dire les choses, on a même commencé à se mentir.
Non, non je ne t'empêcherai jamais de réaliser tes rêves et encore moins de vivre ta vie.
Un mot de toi, et je m'en vais, je m'efface, 10 ans, 20 ans ou toujours!
Un mot de toi, et je te rends toutes tes libertés, sans même regarder en arrière. Qui sait, peut être que je passerai le reste de mes jours à te penser, et à te pleurer un peu la nuit. Mais qu'importe, je ne te volerai pas ta vie.
Un mot: Cap ou pas Cap?
Aujourd'hui, assise sur cette plage, tu es la première personne à qui j'ai repensé.
Tout était si calme, si apaisé, alors que tout en moi se déchaînait encore malgré le temps. Je t'ai vue partir sans pouvoir rien y faire, et il m'arrive encore d'en pleurer.
Ce n'est pas de ta faute, tu es mon 1er chagrin d'amour, malgré toi. Et je ne sais pas comment te détester, parce que paraît que j'ai toutes les raisons pour. Et je ne sais plus comment t'aimer d'amitié alors que tout en moi veut bien crier, encore une fois tout l'amour que j'ai.
Quand je tourne le regard vers les étoiles, tout ce que j'espère c'est voir l'éclat de ton Bonheur, et de tes sourires. Parce que c'est tout ce que je souhaite : ton bonheur sans condition.
Certains nous saignent jusque dans l’âme quand d’autres nous éraflent à la surface. Il est difficile de comprendre qui peut s’accaparer tel ou tel rôle, difficile de contrer les sentiments les plus profonds, et plus encore de s’avouer nos blessures qui ne cicatrisent pas.
Je n’ai pas choisi d’être la damnée de cet amour, pas choisi d’être la vagabonde de cette histoire. Je n’ai pas choisi de l’aimer corps et âme, au point de m’être vendue au diable. Et je suis au bord de la route, à ne plus savoir avec qui voyager. J’ai voyagé à ses côtés, je l’ai embrassée, j’ai appris chacun de ses baisers, de ses désirs, j’ai tout aimé. J’ai parfois son parfum qui me revient, et ses baisers ont souvent le souvenir des embruns. Aujourd’hui, je dois recommencer, effacer tout ce que je sais, et réapprendre. On ne cesse jamais d’apprendre dans la vie, mais cette fois ci j’aurais vraiment aimé n’avoir qu’elle à comprendre.
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