Après avoir connu l'amour,
A trois occasions,
Toutes plus blessantes les unes,
Que les autres,
Parsemée de désespoir, de désinvoltures,
Du cœur qui se brise à chaque fois,
Avec cette douleur atroce,
Qui se mélange avec ce fameux sentiment,
De vide intérieur, si profond,
Que je pourrais moi-même y perdre pied,
Dans ce vide, je perçois,
Un manque cruel de quelque chose,
Avec une compression thoracique,
Déposé sur son lit d'amertume,
Puis du jour au lendemain,
Avec une meilleure connaissance de soi,
Après avoir payé le prix fort,
De perdre une amie et une petite amie,
Je n'ai plus envie de rien,
Je me connais mieux,
Je me suis rapproché de mes amis,
Sans qui je serais mort,
Et emporté,
Dans les flots tempétueux et agités,
De l'instabilité émotionnelle,
Je suis perdu, déboussolé, hagard,
Entre craintes de maladresses répétitives,
Ayant causé mon déclin,
Et audace, faim de toi, envie de te reconquérir,
Envie de te prouver mon changement,
Je me perds devant l'immensité de,
Directions autoroutières, de mon cœur,
De la vie sentimentale avec ses accidents,
Et ses routes tranquilles,
Je ne sais pas vraiment quoi penser, quoi faire, à part tenter en vain,
Avec acharnement, de faire renaître une amitié,
Qui j'espère saura déboucher,
Sur un espoir et un avenir commun,
Solide à toutes les épreuves,