Chapitre 10 : Un prétendant ?

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Evy se tenait là, dans le temple de Seth, en compagnie de pharaon et observé le premier rituel de la journée avec attention. Elle suivait alors les prêtres jusqu'à deux grandes portes scellées par un cachet d'argile. Le grand prêtre le brisa alors avant de les ouvrir.

A l'intérieur de la grande salle, ce tenait une immense statue de Seth assis sur une espèce de trône. Les prêtres, pieds nus entrèrent alors. Elle retira donc les sandales en papyrus qu’elle portait pour y entrer à son tour. Tout en restant en retrait, elle put alors voir le grand prêtre se tenir devant un autel au pied de la statue, pied nu également il tenait le sceptre Kherep de consécration, la massue hedj, qui étais utiliser traditionnellement dans ce genre de cérémonie d'après les explications de pharaon. Le prêtre levait alors les mains vers la statue du dieu, ce geste signifiait que le prêtre, serviteur du dieu, rendais son âme à ce dernier tout en prononçant une formule consacrée.

- Éveille-toi, grand dieu, éveille-toi en paix !

Les autres prêtres vinrent alors disposer sur l'autel les offrandes de nourriture préparer spécialement pour le dieu, le grand prêtre étendait donc la main au-dessus de ces aliments dans lesquels on pouvait trouver du pain, des oignons, de la salade, de la viande de bœuf ainsi que de la bière et du vin.

Evy restais là a observé, le rituel qui lui avais fait oublier les tourments de sa nuit et l'avais plongé dans un univers fascinant. Ramsès qui se tenais près d’elle, la regardait avec un grand sourire et caressa son dos avec tendresse.

A la fin du rituel, lorsque le dieu eut consommé l'offrande, du moins la matière invisible de ces derniers, la nourriture était alors répartie entre les autres dieux du temple. Ils seront ensuite consommés par les prêtres. Lorsque les prêtres sortirent de la salle du dieu, deux d'entre eux balayé le sol derrière leurs passages.

- C'était assez impressionnant comme rituel. Et c'est une atmosphère vraiment différente des cérémonies religieuses que je peux voir chez moi.

- Ta religion d'où tu viens et si différente ?

- Euh ... eh bien ... c'est compliqué... mais oui. Et je préfère mille fois la tienne.

Elle souriait alors et tout en posant la pomme de sa main contre la sienne, elle venait l'embrasser tendrement. Un véritable baisé égyptien. Le grand prêtre vint ensuite les saluer en s'inclinant respectueusement devant le pharaon.

- Mon pharaon je ne pensais pas vous voir aujourd'hui.

- J'ai entendu dire que vous aviez invité Evy à venir passer la journée ici. Donc je l'ai accompagné.

- C'est toujours un honneur de vous recevoir Majesté.

Il souriait et la regardais alors.

- J'espère que vous trouverez la journée divertissante ou du moins ... A la hauteur de vos attentes.

- Oh euh ... oui c'est fascinant je vous remercie de m'avoir invité.

Il s'inclina alors et s'éloignait ensuite pour retourner à ses devoirs. L'entretien du temple faisait partie d'une grande partie du travail des prêtres, ils retournaient auprès du dieu le midi et le soir, pour les repas. Et s'occupé à l'extérieur à l'aspersion d'eau autour du temple et à la fumigation d'encens. En effet il faut servir le dieu mais sans le déranger dans sa méditation. Cela était un point très important pour les prêtres.

À la fin de la journée après le dernier rituel, les portes de la salle du dieu était refermé et scellé par un nouveau cachet d'argile afin que rien ne vielle perturber le sommeil du dieu.

De retour au palais, Evy se rendait directement à la salle de bain afin de prendre un bon bain. Ramsès lui était allé faire de même dans une salle de bain plus loin bien qu'il aurait surement préféré le prendre avec sa belle favorite. C'est après ce petit moment de détente que la jeune femme le retrouvait devant sa chambre pour lui dire bonne nuit. Ils ne dormaient pas tous les jours ensemble bien que cela elle avait du mal à s'y faire, il avait également son épouse qu'il ne pouvait négliger et elle refuser qu'il mette de la distance entre eux à cause de son histoire avec pharaon. Elle l'embrasser alors et rentra dans sa chambre repérant sur le lit un étrange petit coffret.

- Tiens ... Qu'est-ce que c'est ?

Elle s'approchait donc et le pris dans ses mains. Le secouant très légèrement en la rapprochant de son oreille, elle put entendre un léger bruit à l'intérieur. C'était visiblement quelque chose de solide. Tenant le coffret dans ses mains elle se dirigé alors vers la petite table près de son lit et s'asseyais sur une chaise en posant ce fameux coffret sur la table.

Lorsqu’elle l’ouvrit, très lentement, elle aperçut alors de magnifiques bijoux, ses yeux s'écarquillèrent de surprise alors qu’elle attrapait dans sa main un bracelet en or, sertie d’émeraude.

- C'est magnifique... Je me demande pourquoi Ramsès ne m'a rien dit pour ce cadeau ...

Avec les bijoux se trouvait un petit morceau de papyrus sur lequel était annoté un message.

- ‹‹ Pour la belle dame de mon cœur. ››

‹‹ La belle dame de mon cœur ? ›› étrangement elle savais que Ramsès n'était pas responsable de ce présent. Il ne l’avait jamais appelé ainsi et généralement les cadeaux il les faisait en direct et sans attendre.

- Qui m'as envoyé ça ? ...

Elle rangea le bracelet dans le coffret et refermé ce dernier mettant le mot de côté.

- C'est un assez beau présent mais ... Je ne pense pas qu’il soit pour moi. Quelqu’un a du visiblement commettre une erreur.

Elle se prépara alors pour aller dormir, ne pensant plus à ce présent qu’elle ne voyait visiblement que comme un malentendu. Après tout elle n’était pas la seule femme à vivre ici, au palais. Epuisé par sa journée et n’ayant pas eu de nouveau de sensation étrange depuis un moment elle s’allongea et soupira légèrement en affichant un sourire. Elle était persuadée qu’elle était sur le point de passé une nuit agréable et reposante. Pourtant au moment de s’endormir une angoisse la pris soudainement. Sans savoir pourquoi elle repensa à ces sensations étranges et tourna la tête vers la table sur laquelle était encore posé le coffret. « Non cela ne peut pas être lié … ce cadeau n'est qu’une erreur … » Ces questionnements qui couraient dans son esprit lui fit perdre le sommeil, elle rester là, allongé à tourner encore et encore afin de réussir à s’endormir. Mais rien à faire.

Finalement elle n'aura pas dormi plus de deux heures cette nuit aussi. La fatigue commençait à se faire sentir mais après avoir pris une profonde inspiration, elle se levais, passé une robe et se maquilla avant de se rendre à la salle où était servis le repas comme elle avait l'habitude de le faire depuis maintenant plus de 4 mois. Alors qu’elle marchait dans le couloir, elle se figea soudain et se tournais vers sa chambre.

- Je devrais peut-être le prendre …

- Prendre quoi ?

Au son de la voix qui retenti derrière elle, elle sursauta en se tournant d’un coup. Là, elle aperçut Akim qui lui souriais.

- Oh Akim, bonjour…

- Vous avez l’air pensive aujourd’hui. Tout va bien ?

- Oui, je … je pensais remettre un objet à Ramsès mais … je le ferais plus tard quand, nous serons seul.

- Je vois, pharaon a déjà pris son repas, il est avec le vizir et son fils.

- Le fils du Vizir ?

- Oui, il est arrivé de Thèbes hier dans la matinée.

La jeune femme resta debout à le fixé s’étant encore égaré dans les pensais qui la submergé. Elle se contenta alors de sourire a son ami et de le salué avant de reprendre le chemin vers la salle ou ne se trouvait désormais que quelques domestiques qui l’attendais pour la servir.

En arrivant, elle regardait alors autour d'un air perplexe. Pour qu’un tel présent soit envoyé de la sorte, il devait sûrement s'agir de quelqu'un d'important ou du moins d'assez riche pour offrir des bijoux d'une tel valeur. Ce matin-là elle était donc seule dans cette salle, du moins autour de la table, quelques domestiques étaient là pour la servir mais elle ne semblait ne même pas les voir ni les entendre. Une domestique voyant son air pensif, pencha la tête sur le côté et se mis à la fixer.

- Êtes-vous souffrante dame Evy ?

Sa voix sortie la jeune femme de ses pensé et tourna machinalement la tête vers elle en souriant pour lui répondre.

- Non du tout, tout va bien ne vous en fait pas.

Elle s'inclina alors qu’Evy se lever après avoir grignoter simplement quelques fruits. Durant la journée, elle ne cessa d’essayais de se changer les idées mais rien n’y faisait et lorsqu’elle put enfin voir pharaon, l’idée de lui parler de ce coffret avais complètement disparu. Non pas qu’elle ne faisait pas confiance a son royal amant mais elle craignait plutôt qu’il puisse le prendre mal ou encore que cela ne déclenche un quelconque conflit au sein du palais. Pourtant elle finit rapidement par se dire qu’en parler aurais été une solution plus simple que le silence.

Pendant près d'une dizaine de jours, soit une semaine et demie selon le calendrier égyptien de l'époque, elle avait continué de recevoir de nouveau présent. Robe, bijoux, maquillage, huile parfumée. Tous ces cadeaux elle les entassés dans un coin et soupirais en les voyant ainsi se multiplier. Chacun d'eux avais été accompagné de petit mot tendre dans lesquels, l'expéditeur de ces présents lui déclarer sa flamme.

Debout dans sa chambre, les bras croisés elle fixait ce tas de cadeaux d'un air pensif.

- Il faut que je me débarrasse de ça ... Ou Ramsès va finir par remarquer quelque chose. Ou devrais-je lui en parler ….

Alors qu’elle tourner le problème dans son esprit quelques coup se firent entendre à la porte de sa chambre. Elle fixé alors cette dernière un instant avant de se décider à aller ouvrir. Devant elle ce tenais le charmant et séduisant fils du Vizir, Khay dont elle avait pu faire la connaissance durant la semaine qui s’était écouler. Pharaon l’avais ajouté à sa garde rapprochais s’étant inquiété de son changement d’attitude. Il avait de plus toute confiance en ce garçon et était persuadé qu’il saurait la protéger de tous les dangers.

- Khay, bonjour, que fais-tu là ?

- Eh bien je me demander si vous aviez prévu quelque chose aujourd‘hui. Auquel cas je me tiendrais prêt a vous accompagné.

- C’est gentil mais … je n’ai pour le moment pas prévue grand-chose.

- D’après ce que pharaon ma dit de vous, vous aimez apprendre la culture égyptienne, vous n’avez vraiment rien de prévu ?

- Non rien …

Elle détourna le regard de son interlocuteur un instant pour fixais les nombreux cadeaux qui se trouvais dans un coin de la chambre. Cela ne manqua pas de mettre la puce a l’oreille au jeune homme qui tenta de jeté un coup d’œil.

- Je vois bien que quelque chose semble vous pesé sur l’esprit. Etes vous sur que tout va bien ma dame ?

- Oui ce n’est pas grand-chose …

- Vous savez, je sais que nous nous connaissons peu mais sachez que je sais parfaitement être une oreille attentive et, bon conseiller si besoin. De plus je sais garder un secret.

Evy le fixais sans un mot durant quelques seconde, semblant visiblement réfléchir. Puis elle ouvrit la porte un peu plus pour le laisser entrer. A peine avais t’il fait un pas dans la pièce qu’il observait autour de lui cherchant ce qui pouvais bien avoir attiré le regard de la jeune femme quelques seconde plus tôt.

- Eh bien, il est vrai que j’ai un petit problème.

- De quel genre ?

- De ce genre là …

Elle lui montra les cadeaux, et le fixa.

- Je ne sais qui m’envoie tout cela et … je n’ose en parlais au pharaon. Je ne voudrais pas être la cause du moindre problème.

- Je vois vous avez donc un prétendant un peu envahissant.

- Oui. Et avant de recevoir le premier présent je … je me suis sentie observé a de nombreuse reprise. Je dors mal et cela m’angoisse. Et je sais que Ramsès se doute de quelque chose …

- En effet, pharaon n’apprécierais pas la situation. Surtout que vous êtes sa favorite. Voilà ce que je vous propose. Tous les présents que vous recevrais et avez reçu faite en un inventaire. En précisant le jour et l’heure a laquelle vous les trouvez. En partant de cela je pourrais mener ma petite enquête pour découvrir l’identité de cette personne.

- Mais que vais-je faire des cadeaux ? Si Ramsès les trouvait il se poserais des questions ou il pourrait pensais que …

- Eh bien ces présents sont à vous, cachez-les ou donnez les …

- Les donner ? mais à qui ? ce sont des présents si … enfin je ne peux donner cela a n’importe qui …

- Ne vous inquiétez pas je vais m’occuper de tout. Et pharaon n’en saura rien.

Elle regardait le garçon avec inquiétude et soupira. Elle était déjà un peu plus rassurée de savoir que quelqu’un allait l’aider et que pharaon n’en sache rien. Mais elle était surtout libérée d’un poids. Aussi elle le remercia et commença à écrire sur un papyrus le détail des jours où elle avait trouvé des cadeaux dans sa chambre pour que Khay puisse commençais son enquête. La seule chose qui la dérangeait le plus c’était de devoir mentir à pharaon, mais elle savait qu’elle n’avait pas le choix.

Evy se rapprocha ensuite du balcon pour prendre un peu l’air. Toute cette situation devenait vraiment digne d’un roman policier. Aussi alors qu’elle regardait les jardins, une domestique toqua à la porte et entra avec un bouquet de lotus bleu dans les bras. C'était un énorme bouquet et elle en fut stupéfaite.

- Woah qu'il est magnifique... De qui vient -il ?

- Quelqu'un l'a apporté pour vous ... il n'y a aucun nom ...

- Encore un présent ...

Elle jeta un regard vers Khay qui, aussitôt annota sur le papyrus l’arrivais de ce dernier cadeau. Evy soupirais alors désespérée par la situation.

- Enfin je ne vais pas laisser ce fané un si beau bouquet... Utilisez le pour décorer le palais. Que tout le monde puisse profiter de leurs si bonnes odeurs.

- Bien dame Evy …

Elle s'inclina et repartie avec le bouquet.

- Ça ne peut plus continuer. Qui que ça soit je vais lui faire comprendre qu'il faut que ça s'arrête.

- Allons calmez-vous. Nous finirons par trouver de qui il s’agit.

- Pourquoi ne pas lui tendre un piège ? On pourrait rester cacher et attendre qu’il se montre ce serais plus simple non ?

- Eh bien c’est une idée qui a du sens mais qui peux être risqué. Laissez-moi mené une petite enquête et si je ne trouve rien nous passeront à ce genre de méthode.

Evy était décidais, bien qu’elle puisse comprendre qu’agir précipitamment n’était pas la solution, elle fit un simple signe de la tête pour approuver les paroles de son nouveau gardien. Pourtant le lendemain elle sortit de sa chambre et se cachait dans une pièce non loin pour surveiller la porte. Bien évidemment après des heures et toujours aucun signe de ce fameux prétendant fantôme, et tiraillé par la faim, elle sorti de sa cache et allais rejoindre son amant, sa femme et son fils pour partager un repas en leurs compagnie.

Dans ce laps de temps, quelqu'un était venue déposer à nouveau sur son lit une magnifique robe en satin. Elle avait surement été importé d'un autre pays. En la voyant à son retour elle se mis à regarder partout autour d’elle, mais il n'y avait déjà plus personne.

- Ce n’est pas vrai ... C'est décidé demain je lui mettrais la main dessus...

Comme Khay lui avais dit-elle annota sur le papyrus ce nouveau présent et allait prendre l'air dans les jardins. Elle regardait tous les hommes ayant un statut assez élevé pour se permettre ce genre de présent avec attention sur son chemin vers l'extérieur. Perdue dans ses pensées alors qu’elle tournait pour sortir elle rentra dans quelqu’un. Relevant la tête elle put alors voir qu’il s’agissait du vizir qui se faisant ainsi percuter fit tomber les papyrus qu'il tenait en main sur le sol. Honteuse elle se mis alors à les lui ramasser en s’excusant.

- Oh je suis navrée vizir je ... j'avais la tête ailleurs ...

- Est ce que tout va bien ma dame ?

Comme elle, il s’était baissé et ramasser ses documents éparpillés au sol, sa main frôla alors la sienne ce qui la fit se redresser rapidement.

- Ce... ce n'est rien vraiment ... je ...je pense a beaucoup de choses dernièrement. C’est qu’il y a tant à voir …

Elle tournait le regard de gène tout en affichant un sourire timide.

- Dites-moi ... Si je peux vous être utile ...

Elle le regardait et bien que l'envie de tout raconter lui brûler les lèvres elle finissait par abandonné. Il était vizir de pharaon et je n'avais pas envie que Ramsès finisse par tout découvrir. De plus Khay, son propre fils était déjà au courant et enquêter sur la situation. Elle savait donc qu’elle devait simplement faire preuve de patience.

- Non ce n'est rien vraiment... Je vous remercie vizir Paser.

Elle lui sourit et lui rendis ses documents avant de s'incliner et de reprendre son chemin. L'homme la regardais alors partir un peu curieux et souris légèrement avant de reprendre lui aussi sa route.

Une fois dans les jardins, elle se laissais tomber à genoux sous l'arbre qu’elle j'aimais tant et soupirais. ‹‹ Vraiment quelle idiote... cette situation va s’arranger. Khay fait tout pour alors garde ton calme ma grande et surtout regarde ou tu mets les pieds ! ›› fixant le ciel a travers le branchage de l’arbre, elle ne faisait plus que se torture l’esprits sur ce qu’il venais de ce passais. C’était une situation honteuse, et surtout gênante pour elle. Le vizir allais surement parlais de cet incident a pharaon et à ce moment-là ce dernier se poserais encore plus de questions et s’il venait à la regardais droit dans les yeux pour la faire parler… elle sait qu’elle ne tiendrait que peu de temps face a ses yeux d’or. Malgré tout et surtout, elle n'avait pas abandonné l'idée de découvrir l'identité de cette personne et elle le jure, elle allait finir par y parvenir.

Quelques jours plus tard, après d'autres nombreux cadeaux, elle se caché a nouveau pour surveiller et vis quelqu'un approché dans le couloir. Observant donc avec attention, elle aperçu le vizir tenant quelques choses. Elle ne pouvait bien voir de quoi il s'agissait mais seulement que c'était emballé dans un linge en lin blanc. En le voyant elle soupirait un peu désespérée de ne pas réussir sa petite mission mais c'est là que le vizir entra dans sa chambre. Elle fut plus que surprise et une fois qu'il fut entré elle se précipita donc à l'intérieur et le fixé d'un air mécontent.

- Alors c'était vous ?!

Le vizir sursautait au son de sa voix qu'il ne s'attendait pas à entendre et ce tournais donc rapidement. Se faisant il laissa tomber ce qu'il tenait à ses pieds. Le linge s’ouvris alors et elle put apercevoir une robe magnifique. ‹‹ Encore du satin ? ›› Elle fixé la robe, la bouche entrouverte un instant et reportait ensuite son regard sur le vizir, serrant légèrement les poings.

- Vizir, vous savez que j'aime le pharaon...

- Oui je le sais ...

- Il faut que ça cesse ... Vizir.

- Mais de quoi parlez-vous ma dame ?

Alors qu’il lui répondait, il se baissa et ramassa la robe laissant un mot tombé de celle-ci et atterrir au pied de la jeune femme. Elle le prit alors remarquant l’écriture différente.

-C’est un cadeau de Ramsès ?

- Oui, il était très occupé et n’a pas pu venir de lui-même. Il ma donc demander de la déposer ici pour lui.

Il déposa la robe délicatement sur une chaise et la fixa.

- vous avez pensez que je vous faisais la cour ?

Elle le fixé et se mit à rougir voyant son erreur.

- Mon dieu pardonnez-moi c’est que …

- Auriez-vous eu des soucis avec des hommes ma dame ? si c’est le cas …

- Non aucunement. Je … je ne sais pas ce qu’il m’a pris d’imaginer qu’un homme si loyal tel que vous puissiez faire cela. Veuillez me pardonner.

- Allons ce n’est rien ma dame. Vous devriez essayer de prendre du repos n’en fait pas trop dans vos apprentissages.

Il lui souriait alors et passé à côté d’elle pour repartir. Evy rester là à fixer cette robe et posa sa main sur le tissu en souriant. Le vizir jeta un dernier coup d’œil a la jeune femme affichant un étrange sourire avant de sortir. Son cœur battait si vite qu’il avait du mal à se calmer. « Comment ai-je pu être si bête que de croire que cela pouvait être lui ? » elle se tournais vers la porte qui se refermais alors et s’assied sur le bord de son lit. Ce fantôme erré encore mais l’idée de se cacher pour le débusquer était visiblement un risque.

- Khay avais raison … c’était risqué. Dire que j’ai hurlé sur le vizir sans raison. Il a dû me prendre pour une folle…

Elle regarda le mot quelle tenais toujours dans sa main droite et releva alors les yeux vers la porte. Pourquoi semblais t’elle soudain en plein doute de ce que le vizir venait de lui dire ?

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