Contraste
Je suis contraste, sans doute,
Personne ne me voit dans le noir.
Aux miens, à ma clef de voûte,
Qui érafle toujours mes désespoirs...
Ceux qui voient au-delà de l'hirsute,
Des apparences et des mots durs.
Aux miens, les ailes de mes chutes,
De mes pierres, parfaites fêlures.
Au fond, enchaînée par vous, ma créature,
Parfois, j'ai peur de ma force hideuse,
Qui entame trop souvent mes armures,
Le son de vos présences comme berceuse...
De mes Sœurcières, je suis la sombre,
Vos lumières chassent mes ombres.
Seule, si seule avec la terre entière,
Vous êtes là, de mes peurs, la muselière.
Ma mère idole, déesse et démon,
Rivière de lait, d'espoir et de Sang.
Mon père de flamme, de feu et larmes,
Alpha, à nos âmes Dieu et autres drames.
De tendresse, si vous saviez, je hurlerai,
Le sang de mes veines, mes complémentarités.
À la joie, à la haine, vous êtes mes piliers.
Ce chant d'amour vous est dédié.
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