Au pas du Chat.
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Invisible, je cherchai toujours ton regard,
Mais tes yeux n'indiquaient rien de ta pénombre.
Tu m’entrapercevais dans l'angle du miroir,
Ta puissance s'est révélée au creux des ombres.
On ne peut guérir de cette blessure de l’ego,
J'entends ton rire, ma fêlure résonne de ton écho.
Au drame je vire, sans armure je sonne faux,
Le pire est la torture de ton silence, mon fléau.
Au pas du chat, mon cœur roule et se balance,
Mais un jour, enfin tu sors de mon silence.
Au delà de la haine tu m’es indifférence,
Toi qui sans pitié as mis fin à mon enfance.
C'est là que j'ai su sans vraiment le comprendre,
J'étais la seule à pouvoir vivre et sans attendre,
J'ai prononcé la sentence de tout reprendre,
Et que j'allais enfin te réduire en cendre.
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