Poupée,

Je prends mon pinceau et une planche à tracer pour te mettre au parfum en passant.

J’ai pris le pébroque et le passe. Ça patouille pas mal depuis hier, sans compter qu’on se les pèle comme un pedzouille sans pelure. Les pavetons brillent comme du poiscaille aux Halles de Paname.

Je suis dans la panade, raide comme un passe-lacet. Il faut que je me bouge le pétrousquin, sinon c’est le pilon.

Pour le plan du piffard, j’ai paillassé dessus.

C’est du pichpin. J’ai laissé traîner les portugaises chez le pommadin et, pour une fois que ce n’est pas à Pétaouchnock, je vais pessigner la lourde d’un ponte de la pelouse. Il paraît qu’il y a du pèze à ramasser à la pelle.

Surtout, ne fais pas ta pipelette, ne va pas pousser ton glaire durant des plombes chez la portanche, ou bien la pornisse du premier. Pose ta chique, pour une fois, il n’y a pas presse. Prépare nous plutôt de quoi pitancher.

Si j’ai du pot, je pourrai poser ma praline et on aura assez de ce qui se pousse pour se potbouillasser dans un patelin des prés salés.

Tu vois, je ne suis pas un poique trop phraseur : j’ai encore fait pantalon.

À plus, ma poulette

Ton Pascal Pivot préféré