Sujet : Curieuse

Hé Cali !

Je me demandais : quelle est la part de vrai dans ton joli texte ?

Encore une fois bravo, c’était très chouette !

« Très chouette… » je sens que mon image de critique vient d’en prendre un coup…

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Sujet : Re : Re : Curieuse

Merci pour ton long long (non pas trop long) message je te réponds dès que j’ai un moment. Là c’est la course (j’ai même pas le temps de mettre la ponctuation)

Bon weekend (sans tiret réforme oblige)

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Sujet : t’es fâché ?

Bon, cinq jours sans un message de Calimero et c’est à mon tour de m’inquiéter.

Tu as mal pris mon message, c’est ça ? Ça voulait être dit sur le ton de la plaisanterie… mais je l’ai relu et je reconnais : il n’est pas cool du tout. Je ne sais pas pourquoi je t’ai écrit comme cela, je crois que ça m’a un peu stressée que tu m’aies envoyé plusieurs messages pendant mon absence, que tu te sois inquiété… Peut-être que je culpabilisais un peu de ne pas t’avoir prévenu de mon départ et que ça m’énervait de culpabiliser « pourquoi aurais-je dû le prévenir ? »

Bref, excuse-moi. Je te présente mes excuses. Sincèrement.

Mais vois-tu, je déteste ça. Me poser des questions, culpabiliser, m’excuser. Alors s’il te plaît : 1) arrête de faire la gueule 2) écris-moi 3) ne me fais plus ça. Tu m’entends ? Ne me fais plus le coup du silence. Si je déconne, tu me dis « Sélène, là tu déconnes » et tout ira bien.

À bientôt ! (oui c’est une affirmation, tu n’as pas le choix)

Une Sélène toute chiffonnée

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Sujet : Châtaignes

Long week-end (oui avec tiret, j’emmerde la réforme, je suis une rebelle) chez ma mère. Balade en forêt. On a ramassé des châtaignes. On les a fait griller sur le feu. J’adore ça. Je retombe en enfance. Mais on peut compter sur Zoé pour me ramener au présent ;-)

Bisous

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Sujet : Re : Noël ?

Cette année, Zoé est chez son père pour Noël, du coup pas trop envie de le fêter en famille, Karl et moi partons en Corse, un de ses amis nous prête sa maison. Quelques jours en tête-à-tête, ça ne nous arrive plus si souvent…

Sinon pour répondre à ta question, chez nous l’ouverture des cadeaux, c’est le 25 au matin… ça me plaisait tellement quand j’étais petite…

Et toi, que fais-tu en ces jours de fête ?

Tu n’es pas obligé de répondre, mais quand même je trouve ça étonnant d’en savoir si peu sur ta vie « réelle ».

Ce n’est pas un reproche, ne me dis que ce que tu as envie de me dire, ça me va très bien comme ça.

Je t’embrasse aussi

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Sujet : Re : Coup de blues ?

Effectivement ça ne va pas fort… Ça faisait un bon moment que ça n’allait plus trop entre Karl et moi, on avait déjà fait plusieurs « pauses » mais cette fois c’est vraiment la fin, on se sépare… En fait, on est séparés depuis trois jours… et j’arrête pas de chialer.

Plus trop envie d’écrire pour ce soir.

A bientôt mon ami Cali

(putain, c’est quoi ton vrai prénom ?)

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Sujet : Re : Re : Re : Coup de blues ?

Non, tu ne peux rien faire pour moi. Mais merci sincèrement pour ton attention. Et t’inquiète pas ça va aller, je suis une guerrière ;-)… et puis compte sur Zoé, elle revient demain, quand elle est là, les pleurs me sont interdits.

Pol ? Avec un « o » ? J’aime bien :-)

Je t’embrasse fort, Pol !

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Sujet : Les mots des autres

« J’ai passé ces derniers mois à passer ces derniers mois. Rien d’autre, un mur d’ennui surmonté de tessons de colère », Fernando Pessoa

« La solitude me désespère ; la compagnie des autres me pèse », Fernando Pessoa

« Je me sens vide, sec, creux, et inutile, s’il suffisait de boire, s’il suffisait de boire pour être plein », Calimero

« À quoi bon rêver, à quoi bon écrire, et à quoi bon vivre », Calimero

« La chair est triste et j’ai lu tous les livres. », Mallarmé

« Eh ! déconne pas Sélène, va pas te tailler les veines, un connard de perdu, c’est dix copines qui reviennent », presque Renaud

« Non Sél’ t’es pas tout seule, mais tu sais que tu me fais honte, à sangloter comme ça, bêtement devant tout le monde » presque Brel

« Ne me secouez pas, je suis plein de larmes. », je ne sais plus qui

« C’est sur la peau de mon cœur que l’on trouvera des rides », le même je crois

« Tu as l’air triste maman. Tu peux pleurer si tu veux, je te caresserai les cheveux », Zoé

« … », Sélène

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Sujet : ça ne va pas te plaire…

Dérisoire, la nouvelle d’Erik m’a plu, beaucoup plu… Je le lui ai dit. Mais je ne lui ai pas dit que ça… Je lui ai fait une sorte de déclaration… et finalement je lui ai dit que je voulais le rencontrer…

Comprends-moi, il me plaît, il me touche, je veux le connaître. C’est la première fois depuis Karl que je me sens autant attirée par quelqu’un… Je sais, ce n’est pas quelqu’un mais juste un reflet déformé, une ombre… mais justement, je ne veux pas me contenter de cela, je veux connaître l’homme qui projette cette si belle ombre…

Je t’imagine, tu me regardes l’air sévère, l’air de dire tu es folle ma petite, puis tu souris, me tapotes l’épaule et me souhaites bonne chance. C’est bien ça ?

Je commence à paniquer un peu, que va-t-il me répondre ? Va-t-il me répondre ? J’ai l’impression d’être redevenue adolescente d’un coup.

Viens vite me parler.

Je t’embrasse.

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Sujet : La malédiction de Plunksna a encore frappé ?

Que se passe-t-il ? Suis-je passée dans la quatrième dimension ? Ou est-ce vous ?

Ohé ! il n’y a plus personne ?

Je rigole, mais je rigole pas du tout. C’est pas drôle ! C’est quoi ce silence ? Erik ne m’a pas répondu, je m’y attendais un peu, je m’y étais préparée… mais ça fait quand même un mal de chien !

Mais toi, toi, jamais tu ne m’as laissée aussi longtemps sans nouvelles ! Six putains de jours, douze douzaines de saloperies d’heures…

Je commence à m’inquiéter vraiment ! Je fais quoi là ? Peut-être que tu as fait un AVC, peut-être que tu es en train de crever dans un appart’ dans la rue d’à côté… Pourquoi je ne sais pas où tu habites ? Pourquoi je n’ai même pas ton numéro de téléphone ? J’en ai marre, ça suffit, il va falloir que ça change, j’en peux plus de ne te parler que sur cette conne de messagerie… C’est quoi ton problème ?

J’ai besoin de toi, là, maintenant.