Chapitre 12 Douce agression !
NDA : attention, chaud devant !
Jour 8 (lundi, semaine 2) suite
### Amina ###
Pendant que le DRH et Pierre faisaient leur tour dans la maison, je restais bavarder avec Ninah, qui m’avait l’air bien sympathique.
Dans un premier temps elle avait cru que j’étais la femme de Pierre :
- Non Ninah, je suis son assistante, mais je l’aime bien parce qu’il est gentil, compétent et surtout il nous respecte, il a un cœur d’or ! Il est contre l’injustice, il est sévère mais pas méchant. Tu seras bien avec lui.
- Oh Amina, je suis content d’entendre tes paroles, j’avais peur d’avoir à nouveau un patron blanc, l’ancien DG n’était pas très gentil avec moi. Il me méprisait, comme tous les noirs qui travaillaient pour lui, il était profondément raciste.
- Ninah, je peux te rassurer, Monsieur Pierre est très correct.
- Oui, ce matin j’ai entendu beaucoup de choses à son sujet, beaucoup de mensonges, mais aussi de la vérité qui disait qu’il avait déjà parlé fort concernant le bien-être du personnel.
- Oui j’étais avec lui lorsque dans l’unité que l’on a visitée la semaine passée il était scandalisé par l’état sanitaire des habitations. C’est moi qui l’avais vu en premier et il m’a soutenu dans ma remarque.
- Je sais ça déjà ! dit-elle, les bonnes nouvelles vont plus vite que le vent. Amina, entre filles, je peux te poser une question indiscrète ? Est-ce que tu l’aimes ? Je l’ai vu dans tes yeux !
- Ninah, tu es sorcière ! comment tu peux voir cela en quelques minutes ! Moi-même je ne le sais pas ! J’ai de l’affection pour lui, je suis contente de travailler avec lui et maman l’apprécie beaucoup.
- Amina, je sais parce qu’il te respecte, je sais qu’il a fait emballer les deux peintures de la grande chambre à coucher ! C’est un signe qui ne trompe pas, un jour je te raconterai mais sache que l’ancien DG était un vicieux, et j’ai beaucoup souffert car il m’humiliait fréquemment.
- Ninah tu verras, il te plaira comme patron ! Je suis désolé mais ils vont partir, je te reverrai certainement plus tard.
J’étais contente d’avoir fait sa connaissance, cette fille me plaisait et j’étais rassuré, Pierre était entre de bonnes mains avec Ninah. Mais j’avais quand même un doute, Ninah était jolie, pas trop typée elle n’avait pas de gros seins ni de grosses fesses. J’étais un peu jalouse de la savoir si proche de Pierre, même s’il disait ne pas aimer les femmes noires…
En arrivant au bureau j’appris que le DG voulait nous voir tous les trois : Pierre le DRH, et moi. C’était concernant la cabale au sujet de Pierre : la rumeur circulait que Pierre couchait avec moi ! (en rêve oui, mais pas dans la réalité !) le comble, il avait déjà téléphoné avec Maman et il cita texto que maman lui couperait les couilles, à moins qu’il m’épouse ! Sacré maman, elle et son franc parlé !
Le DG nous mit quand même en garde de rester correct au bureau pour ne pas alimenter la rumeur. Cela dit, j’étais furieuse contre cette sorcière de Coulibaly qui était à la base de cette rumeur.
Et bonne nouvelle, Pierre quittait l’hôtel mercredi, j’étais heureuse pour lui. Il sera bien dans cette maison mais j’avais un poids sur le cœur : il pourra faire venir ses copines ! Je comprenais que j’étais jalouse !
L’après-midi, je découvris une facette de Pierre que je ne soupçonnais pas. Le chef de maison, qui achète de la nourriture, commente avec Ninah certaines recettes. Il échangeait avec elle des comparaisons de produits à acheter. Bref, Ninah était à ses pieds pour bien le soigner. Cette fille était conquise en quelques heures par son charisme.
Secrètement j’aspirais à me trouver avec lui, pour parler seul à seul, du travail mais aussi de tout et de rien, regarder avec lui des films (il avait une connexion satellite), m’endormir dans ses bras et qui sait… ? Rien que d’y penser, cela me donnait des frissons et je mouillais ma culotte !
Le soir, Ninah nous prépara le premier repas pour nous deux, c’était simple car inattendu mais délicieux ! Pierre la félicita, mais je voyais que Ninah était heureuse d’avoir retrouvé un « patron » qui appréciait son travail.
Après le repas je restais encore un peu avec Pierre dans le grand divan de la barsa où il dégusta un whisky, j’y trempais mes lèvres mais décidément je n’aimais pas ça. Pierre riait de ma grimace et me demanda de lui raconter la conversation entre Ninah et Zakpa et pourquoi ils avaient tant ri et moi aussi.
- Oh Pierre, c’est tout simple, la rumeur nous concernant à fait le tour de l’entreprise, mais très peu de personnes ont cru ce mensonge. La réaction du DG a suivi la rumeur et toi, Pierre tu es monté dans l’estime du personnel. Du coup Benjamin a vraiment fait le maximum pour arranger l’habitabilité de la maison en un minimum de temps.
- Et il a réussi ! ajouta Pierre.
En partant le soir avec Joseph qui le déposait à son hôtel avant de me reconduire à ma maison, Pierre murmura à mon oreille : « merci pour cette bonne journée, encore deux fois dormir et je serai ‘chez moi’ » et me plantait un baiser appuyé sur ma tempe. Je l’embrassais aussi sur le coin de la bouche en lui souhaitant une bonne nuit.
À la maison je restais encore pour discuter avec maman de la journée, nous rîmes comme des folles à propos de la menace de maman lors de sa conversation au téléphone avec le DG. Et puis maman lâchait soudainement qu’elle regrettait l’absence de Pierre.
- Tu t’es vite habituée à sa présence lui dis-je
- Oui, je comprends maintenant que tu es attirée par lui ! Bonne nuit ma chérie.
- Maman, je peux dormir avec toi ?
- Bien sûr ma chérie, je voyais que maman avait les yeux humides mais je ne dis plus rien. À qui pensait-elle ? Papa qui lui manquait ou Pierre ?
### Pierre ###
Dans ma chambre d’hôtel, je repensais à ce week-end et cette journée. Lysa m’avait vraiment troublé, et j’y repensais encore. Je comprenais qu’elle était en manque sur le plan sexuel, mais pourquoi me demander de la satisfaire ? Est-ce que cet épisode aura une suite, je le redoute. Je pris donc la résolution de m’équiper dorénavant en permanence de condoms. La nuit fut agitée peuplé de mélange d’images de Lysa et Amina qui s’acharnaient sur mon corps mais le rêve ne fut pas interrompu.
Jour 9 (mardi semaine 2)
### Pierre ###
Je me réveillais tôt, il fallait que j’annonce à l’hôtel que je quitte la chambre demain. Ce matin il y avait réunion et donc après le petit-déjeuner, Zakpa me déposa au bureau. Je donnais un coup de téléphone à Ninah, pour la prévenir que je viendrai manger à midi, mais de préparer un repas léger pour Amina et moi. Amina était déjà au bureau et m’embrassait avec une tendresse inhabituelle, je la regardais d’un air interrogateur. Elle me dit juste qu’elle avait passé la nuit avec sa mère, car sa maman avait le vague à l’âme hier soir. « Tu lui manques et je ne sais pas pourquoi, tu as bousculé sa vie en venant à la maison ».
J’en devinais la raison mais je ne pouvais pas en parler.
La réunion était importante car je devais annoncer le programme des inspections des unités et la première sur la liste était près de Bandundu. Par la route c’est un peu plus que 400 km, mais l’aéroport était opérationnel mais pas atteignable par une liaison régulière. Célestin me confirma cependant que le bimoteur Cesna de l’entreprise était opérationnel avec deux pilotes et qui pouvait nous amener en moins de deux heures à Bandundu. La plantation était proche de l’aéroport et atteignable en moins de quinze minutes. Les directeurs agro et industriels décidèrent d’y aller en voiture. De toute façon la politique de sécurité n’autorisait pas qu’on voyage tous dans le même avion. Nous partirions le jeudi pour revenir le vendredi, les deux directeurs partiraient le mercredi et reviendraient durant le week-end. On logerait tous à l’hôtel. Cela m’arrangeait bien, comme ça, on serait tranquille durant le voyage.
Célestin me confirma aussi que mes deux malles métalliques qui étaient depuis une semaine dans l’entrepôt seraient livrées ce matin à la villa. Comme on y allait pour déjeuner du coup je demandai à Amina de prendre ses affaires et son ordinateur car on resterait à la villa pour le restant de la journée.
Cela me plaisait beaucoup de pouvoir enfin déballer mes affaires, Amina était toute joyeuse de rester avec moi, mais je la prévins qu’elle allait devoir travailler à la préparation de la visite à Bandundu.
Le déjeuner préparé par Ninah était simple mais on voyait manifestement qu’elle avait eu plaisir à le préparer. Pour elle, c’était le retour à un rythme de travail normal. Mais elle fut un peu déçue quand je lui annonçais qu’on voyagerait jeudi et vendredi.
Mes malles étant bien arrivées (et intactes) je commençais à sortir les vêtements. Ninah se proposait de rafraîchir les vêtements pour les défroisser ou les laver. Bien entendu Amina ne pouvait pas rester travailler dans la pièce bureau car curieuse elle voulait voir tous mes « trésors ». Ninah, Amina et moi cela devint vite une partie de rires et je ne voulais pas gâcher l’ambiance, des commentaires fusaient sur mes chemises à fleurs, mes costumes tropicaux. Soudain les rires cessèrent brusquement lorsque Ninah attrapa un grand paquet de préservatifs, je vis la gêne des deux filles et je dis simplement « c’est pour la salle de bains » et l’ambiance reprit aussitôt que les objets furent rangés sans commentaires.
Ninah était heureuse, me demanda juste quels vêtements je désirais prendre pour le voyage et sinon ce fut un concert de rires cristallins pendant tout le déballage et rangement. De temps à autre j’indiquais mes préférences pour les endroits dans les armoires, mais sinon je laissais Ninah faire selon son goût. L’avantage de ce déballage était bien entendu qu’elle voyait l’ensemble de mes vêtements.
Il ne restait plus que quelques livres, des cd et des DVD à ranger.
Comme l’entente entre les filles était très bonne, à l’heure de la préparation du dîner elles filaient toutes deux dans la cuisine. Et je trouvais naturel que Ninah vînt s’asseoir à table, même si elle ne voulait pas manger avec nous.
Le soir venu, Joseph reconduisit Amina et me déposait en passant pour ma dernière nuit à l’hôtel.
Cette nuit sera la dernière à l‘hôtel, je repensais à la journée, au plaisir que j’avais eu en voyant les deux filles rigoler ensemble en déballant mes affaires. J’étais tout absorbé par ces pensées lorsque j’entendis mon téléphone vibrer m’annonçant un message. C’est curieux à cette heure et donc je regardais immédiatement :
- « je suis en bas à l’hôtel, laisse-moi monter, je veux te voir maintenant ! L. »
J’étais abasourdi que faisait Lysa ici ? Je répondis donc :
- « viens. »
J’ouvris la porte aussitôt que j’entendis toquer sans même regarder par l’œilleton pour vérifier qui se trouvait de l’autre côté.
Elle entra et se jeta dans mes bras : « Pierre ! » et puis se taisait en serrant son bas-ventre contre mon sexe. Mon sabre n’en demandait pas tant, une érection immédiate !
- Que se passe-t-il ? demandais-je en connaissant la réponse !
- J’ai prétexté à Amina que je devais voir une nouvelle cliente et j’ai pris un taxi anonyme. Je ne voulais pas qu’on sache où j’allais et je me suis fait déposer un peu plus loin que l’hôtel. Je ne sais plus attendre depuis dimanche je me sens comme une pute, j’ai envie que tu me caresses que tu me fasses jouir !
Ce n’était pas un rêve, elle était devant moi, vêtue d’un boubou sombre et quelconque et un voile sur la tête qui devait protéger son anonymat !
Sans attendre ma réponse elle défit son boubou, qui tomba à ses pieds, elle était totalement nue ! même pas une petite culotte, elle était belle, ses seins ne montraient aucun signe de fatigue et son ventre ne montrait pas qu’elle avait enfanté. Je la voyais pour la première fois en pleine lumière, car dimanche passé, je n’avais pas eu beaucoup de clarté pour l’admirer, tout s’était passé tellement vite. Elle jeta son voile, défit ma chemise passa d’une main légère sur mon torse puis commençait à défaire la ceinture de mon pantalon. D’un geste sec, elle abaissa le pantalon et mon caleçon libérant ainsi d’un coup mon membre dressé. Sans plus attendre, elle s’agenouillait devant moi et prit ma verge dans sa bouche en salivant très fort. Non ! je ne voulais pas la voir dans cette position de soumission et je la pris par les bras pour la soulever en disant : « viens ! » Je la poussais sur le lit et défis mon pantalon et caleçon de mes chevilles, pour m’allonger à ses côtés. Elle reprit aussitôt sa fellation d’une façon brutale ! Je l’interromps rapidement en lui disant :
- Du calme Lysa, si tu veux en profiter, évite de me faire éjaculer à la minute ! Sois patiente !
- Non, Pierre je te veux maintenant, j’en rêve depuis dimanche où je n’ai pas été satisfaite entièrement.
- Raison de plus Lysa, répondis-je, laisse-toi faire ! je vais te donner toutes les caresses que tu désires et je te ferais jouir de mes mains et de tout mon corps !
- Oh oui Pierre, je n’en peux plus ! fais-moi jouir !
Elle était belle, je me mis en 69 et écartais ses jambes, elle était totalement rasée et la cyprine coulait abondamment d’entre ses lèvres. Je n’eus aucune difficulté à plonger ma langue dans son vagin pour titiller son bijou. Elle hurlait sa jouissance en sentant ma bouche aspirer son clitoris.
- Oui Pierre, continue, tu es génial !
Elle n’hésita pas à aspirer ma verge et me fit une gorge profonde sans avoir de haut-le-cœur, c’était très fort, je sentais mon membre profiter d’une jouissance que je n’avais plus sentie depuis des lunes !
Puis elle cria, « Pierre ! je vais jouir » et ma bouche fut inondée d’un flot de cyprine, le goût était un peu plus corsé que celui de mes copines européennes mais je trouvais ça délicieux. Je continuais de lui prodiguer des baisers sur ses cuisses et son mont-de-vénus. Son odeur de noix de coco mêlée à ses fluides sexuels était un cocktail nouveau pour moi ! Son corps continuait de vibrer et je me redressais pour saisir un préservatif et je m’accroupis devant elle pour l’enfiler « laisse fit-elle, laisse-moi faire ! » et ses doigts de fée me caressaient avant de le mettre, puis elle me dit : viens maintenant ! remplis-moi et jouis à ton tour.
Avec sa main elle présenta mon sexe dans sa fente et je m’enfonçais lentement, elle était serrée comme une vierge ! Je m’interrompis dans mon élan et lui demandai si ça allait, elle répondit dans un soupir : « oui, continue, je ne suis pas fragile » et elle poussa son bas-ventre en avant pour m’inciter à continuer. Elle gémissait de plus en plus, je la ramonais de plus en plus fort et lorsqu’elle eut ce cri que beaucoup de femmes ont lorsqu’elles atteignent le nirvana, je me laissais aller à mon tour. Elle devait sentir mon éjaculation dans son vagin, car elle cria une deuxième fois en me griffant dans le dos.
En reprenant ma respiration je lui caressais encore les seins comme pour la remercier et elle me fit un grand sourire de femme comblée ! Je me retirais doucement et allai dans la salle de bains pour me débarrasser de la capote. Je lui proposais de prendre une douche pour éliminer toute la sueur, qui faisait briller son corps d’ébène, sur ses seins dressés je voyais clairement des perles de sueur, quelle vision érotique !
Elle me rejoignit sous la douche et je pris un grand plaisir à l’enduire de mousse à savon sans oublier aucune surface de son corps ! Elle fit de même avec moi, ses caresses et la vue de son corps firent le reste et mon soldat se remit au garde à vous. « Attends fit-elle, laisse-moi faire ! » Cette fois je la laissais agir et elle me fit une fellation express, depuis très longtemps je n’avais plus eu une telle performance, de jouir deux fois dans un si court laps de temps. Et en plus, elle avalait ma semence puis me nettoyait avec sa bouche !
Durant tout ce temps comme d’une convention tacite, pas un « je t’aime » ne franchissait nos bouches et ni aucun jeu de langues dans un bouche-à-bouche !
Je pris le plaisir de sécher son corps en passant sur ses seins dressés, elle avait un corps merveilleux sans une once de graisse. Elle sécha mon corps pareillement en s’appliquant autour de ma verge et ma bourse puis elle remit son boubou et son grand foulard et quitta la chambre en murmurant un « merci ».
Non je n’avais pas rêvé cette étreinte, je me recouchais et je m’endormis immédiatement.
NDA : bon j’en conviens, c’était un épisode chaud mais la tension sexuelle ne diminue pas chez Lysa
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